Le pillage du patrimoine archéologique est classé au 2ème rang des trafics mondiaux après celui de la drogue, a affirmé à l'APS une spécialiste de l'archéologie. Le pillage du patrimoine archéologique est classé au 2ème rang des trafics mondiaux après celui de la drogue, a affirmé à l'APS une spécialiste de l'archéologie. Contactée samedi à Jijel, au lendemain d'une conférence organisée dans cette ville et consacrée au patrimoine archéologique, Mlle Dalila Houglaouène, enseignante au département archéologie à l'université Mohamed-Seddik Benyahia, a souligné que le pillage et le trafic de vestiges interésse de nombreuses personnes, aussi bien en Algérie que dans le monde, qui se livrent à des ''transactions douteuses'' sur des pans entiers de l'Histoire des peuples. Dans une communication qu'elle avait donnée au cours de cette conférence, cette universitaire a tenté de faire la lumière sur les recherches et les fouilles archéologiques réalisées par Adolphe Hedwige Alphonse de La Mare, arrivé dans cette ville côtière en 1884. De La Mare s'était illustré, selon la conférencière, par de nombreuses découvertes archéologiques dans cette région bimillénaire. Ses trouvailles sont devenues une sorte de référence pour des archéologues, historiens et chercheurs contemporains s'intéressant au passé de l'antique Igilgili. L'universitaire a également souligné que nombre de vestiges, de pièces archéologiques ou numismatiques ont disparu de la région pour se retrouver placées, à ce jour, au musée parisien du Louvre, pendant et après la période coloniale. Il s'agit de fragments archéologiques, de mosaïques, de pièces de monnaies et autres ''extorqués'' de la région pour être placés outre-méditerranée, alors qu'ils font partie de la mémoire et du patrimoine national. La région de Jijel, musée à ciel ouvert, regorge effectivement de nombreux vestiges Contactée samedi à Jijel, au lendemain d'une conférence organisée dans cette ville et consacrée au patrimoine archéologique, Mlle Dalila Houglaouène, enseignante au département archéologie à l'université Mohamed-Seddik Benyahia, a souligné que le pillage et le trafic de vestiges interésse de nombreuses personnes, aussi bien en Algérie que dans le monde, qui se livrent à des ''transactions douteuses'' sur des pans entiers de l'Histoire des peuples. Dans une communication qu'elle avait donnée au cours de cette conférence, cette universitaire a tenté de faire la lumière sur les recherches et les fouilles archéologiques réalisées par Adolphe Hedwige Alphonse de La Mare, arrivé dans cette ville côtière en 1884. De La Mare s'était illustré, selon la conférencière, par de nombreuses découvertes archéologiques dans cette région bimillénaire. Ses trouvailles sont devenues une sorte de référence pour des archéologues, historiens et chercheurs contemporains s'intéressant au passé de l'antique Igilgili. L'universitaire a également souligné que nombre de vestiges, de pièces archéologiques ou numismatiques ont disparu de la région pour se retrouver placées, à ce jour, au musée parisien du Louvre, pendant et après la période coloniale. Il s'agit de fragments archéologiques, de mosaïques, de pièces de monnaies et autres ''extorqués'' de la région pour être placés outre-méditerranée, alors qu'ils font partie de la mémoire et du patrimoine national. La région de Jijel, musée à ciel ouvert, regorge effectivement de nombreux vestiges