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L'Algérie consolidera son équilibre macroéconomique en 2012
Nouveau rapport de la BAD sur l'Afrique du Nord
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 05 - 2012

En 2012, l'Algérie devrait enregistrer un taux de croissance estimé à 3,1% et un niveau d'inflation stable de 4,3%, ce qui va lui permettre de consolider son équilibre macro-économique et de maîtriser ses déficits budgétaires globaux grâce à une rationalisation des dépenses publiques.
En 2012, l'Algérie devrait enregistrer un taux de croissance estimé à 3,1% et un niveau d'inflation stable de 4,3%, ce qui va lui permettre de consolider son équilibre macro-économique et de maîtriser ses déficits budgétaires globaux grâce à une rationalisation des dépenses publiques.
C'est ce qui ressort d'un nouveau rapport de la Banque africaine de développement (BAD) publié il y a quelques jours et dédié aux perspectives économique de l'Afrique du Nord en 2012. Pour cette année, il est attendue à ce que les économies de l'Afrique du Nord, qui ont évité des révolutions par la mise en œuvre des réformes, à savoir l'Algérie, la Mauritanie et le Maroc, retrouvent des niveaux de croissance comparables à ceux de 2010. La Mauritanie et le Maroc devraient enregistrer des taux de croissance estimés respectivement à 4,7% et 4,5% plus élevés que pour notre pays. L'inflation devrait augmenter sensiblement au Maroc tout en restant modérée (1,6%) et demeurer stable en Mauritanie (6,0%). De telles performances devraient permettre à ces deux pays, comme pour l'Algérie, de consolider leur équilibre macro-économique. Les déficits budgétaires globaux devraient être maîtrisés grâce à une rationalisation des dépenses publiques, à des mesures visant à renforcer le recouvrement des taxes et impôts et à la relance de l'activité dans des secteurs clés tels que l'agriculture et les matières premières. Cela se traduira par une évolution de -4,3% en Algérie contre -1,7% en 2011, de -3,1% en Mauritanie contre -2,1% en 2011, et de -5,6 % au Maroc comparé à -6,1 % en 2011. Le Maroc tirera parti de la reprise en cours dans les industries manufacturières, ainsi que de l'ouverture d'une nouvelle unité de production dans l'industrie automobile. Dans l'hypothèse de la bonne tenue des cours élevés des matières premières (pétrole, gaz, phosphates) et d'une consolidation de la compétitivité quant aux prix, le compte courant du Maroc devrait continuer de s'améliorer, précise le rapport. La capacité des exportations de produits manufacturés du Maroc s'inscrira à la hausse (-5,3 % en 2012 contre -6,5 % en 2011) et devrait atteindre un niveau équivalant à celui de 2011, en Mauritanie (-6,6 % en 2012 contre -5,3 % en 2011). L'Algérie, pour sa part, devrait connaître un léger recul de son excédent des transactions courantes (5,2 % en 2012 contre 9,3% en 2011).
Parallèlement, la reprise dans les pays d'Afrique du Nord ayant connu une révolution, Egypte Tunisie et Libye, dépendra du succès du processus de transition à court terme. Il faudra améliorer la situation sécuritaire, ce faisant, rétablir la confiance des investisseurs étrangers. Etant donné ces conditions, la croissance économique devrait atteindre 0,8% en Egypte, 2,5% en Tunisie, et 20,1% en Libye. Les perspectives de croissance modérée en Egypte s'expliquent, selon le rapport, par le climat actuel d'insécurité et le niveau élevé de chômage. En outre, la perte de confiance dans les institutions pourrait entraîner un épuisement des dépôts en monnaie locale en faveur de la dollarisation, ce qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques sur le fonctionnement du secteur bancaire et sur l'activité économique, en particulier au niveau des PME.
En Tunisie, plus optimistes sont les autorités quant à la relance de l'activité économique, essentiellement tirée par l'agriculture et des industries dans les produits non manufacturés (phosphate et raffinage). En outre, les exportations devraient augmenter en valeur, principalement en raison de la hausse des prix sur les marchés internationaux. En Libye, le retour des compagnies pétrolières étrangères et le financement de la reconstruction soutenu en partie par les réserves de la Banque centrale (150 milliards de dollars) devraient doper la croissance, l'établissant à un taux très élevé (20,1%). Dans tous les trois pays, l'inflation devrait se situer au même niveau que les années précédentes, du fait de la baisse des prix des produits alimentaires (Egypte, Libye) et des politiques monétaires initiées en 2011 (Egypte).
Suite à l'évaluation des exportations de la région, le rapport suggère que par l'ajout de plus valeur aux produits fabriqués en Afrique du Nord, la région a la possibilité, non seulement de monter l'échelle de la valeur ajoutée, mais aussi d'encourager le type de croissance qui permettra plus de création d'emplois de qualité pour sa population jeune en pleine croissance.
Le rapport examine en détails les défis qui ont abouti au Printemps arabe, et comment les transitions politiques en cours détermineront les options, dont l'Afrique du Nord disposera pour répondre à ses défis économiques. Le rapport explore les perspectives des diverses économies d'Afrique du Nord, et formule des recommandations politiques pour faire face aux problèmes connus de longue date, que sont le chômage des jeunes, l'inégalité régionale et la gouvernance. Le rapport se concentre ainsi sur les causes et les conséquences du chômage des jeunes dans la région, l'un des principaux problèmes économiques qui ont grandement contribué aux changements politiques de 2011. Le document met en lumière les domaines sur lesquels les gouvernements d'Afrique du Nord doivent se concentrer pour que la poussée démographique puisse se traduire par plus de croissance.
C'est ce qui ressort d'un nouveau rapport de la Banque africaine de développement (BAD) publié il y a quelques jours et dédié aux perspectives économique de l'Afrique du Nord en 2012. Pour cette année, il est attendue à ce que les économies de l'Afrique du Nord, qui ont évité des révolutions par la mise en œuvre des réformes, à savoir l'Algérie, la Mauritanie et le Maroc, retrouvent des niveaux de croissance comparables à ceux de 2010. La Mauritanie et le Maroc devraient enregistrer des taux de croissance estimés respectivement à 4,7% et 4,5% plus élevés que pour notre pays. L'inflation devrait augmenter sensiblement au Maroc tout en restant modérée (1,6%) et demeurer stable en Mauritanie (6,0%). De telles performances devraient permettre à ces deux pays, comme pour l'Algérie, de consolider leur équilibre macro-économique. Les déficits budgétaires globaux devraient être maîtrisés grâce à une rationalisation des dépenses publiques, à des mesures visant à renforcer le recouvrement des taxes et impôts et à la relance de l'activité dans des secteurs clés tels que l'agriculture et les matières premières. Cela se traduira par une évolution de -4,3% en Algérie contre -1,7% en 2011, de -3,1% en Mauritanie contre -2,1% en 2011, et de -5,6 % au Maroc comparé à -6,1 % en 2011. Le Maroc tirera parti de la reprise en cours dans les industries manufacturières, ainsi que de l'ouverture d'une nouvelle unité de production dans l'industrie automobile. Dans l'hypothèse de la bonne tenue des cours élevés des matières premières (pétrole, gaz, phosphates) et d'une consolidation de la compétitivité quant aux prix, le compte courant du Maroc devrait continuer de s'améliorer, précise le rapport. La capacité des exportations de produits manufacturés du Maroc s'inscrira à la hausse (-5,3 % en 2012 contre -6,5 % en 2011) et devrait atteindre un niveau équivalant à celui de 2011, en Mauritanie (-6,6 % en 2012 contre -5,3 % en 2011). L'Algérie, pour sa part, devrait connaître un léger recul de son excédent des transactions courantes (5,2 % en 2012 contre 9,3% en 2011).
Parallèlement, la reprise dans les pays d'Afrique du Nord ayant connu une révolution, Egypte Tunisie et Libye, dépendra du succès du processus de transition à court terme. Il faudra améliorer la situation sécuritaire, ce faisant, rétablir la confiance des investisseurs étrangers. Etant donné ces conditions, la croissance économique devrait atteindre 0,8% en Egypte, 2,5% en Tunisie, et 20,1% en Libye. Les perspectives de croissance modérée en Egypte s'expliquent, selon le rapport, par le climat actuel d'insécurité et le niveau élevé de chômage. En outre, la perte de confiance dans les institutions pourrait entraîner un épuisement des dépôts en monnaie locale en faveur de la dollarisation, ce qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques sur le fonctionnement du secteur bancaire et sur l'activité économique, en particulier au niveau des PME.
En Tunisie, plus optimistes sont les autorités quant à la relance de l'activité économique, essentiellement tirée par l'agriculture et des industries dans les produits non manufacturés (phosphate et raffinage). En outre, les exportations devraient augmenter en valeur, principalement en raison de la hausse des prix sur les marchés internationaux. En Libye, le retour des compagnies pétrolières étrangères et le financement de la reconstruction soutenu en partie par les réserves de la Banque centrale (150 milliards de dollars) devraient doper la croissance, l'établissant à un taux très élevé (20,1%). Dans tous les trois pays, l'inflation devrait se situer au même niveau que les années précédentes, du fait de la baisse des prix des produits alimentaires (Egypte, Libye) et des politiques monétaires initiées en 2011 (Egypte).
Suite à l'évaluation des exportations de la région, le rapport suggère que par l'ajout de plus valeur aux produits fabriqués en Afrique du Nord, la région a la possibilité, non seulement de monter l'échelle de la valeur ajoutée, mais aussi d'encourager le type de croissance qui permettra plus de création d'emplois de qualité pour sa population jeune en pleine croissance.
Le rapport examine en détails les défis qui ont abouti au Printemps arabe, et comment les transitions politiques en cours détermineront les options, dont l'Afrique du Nord disposera pour répondre à ses défis économiques. Le rapport explore les perspectives des diverses économies d'Afrique du Nord, et formule des recommandations politiques pour faire face aux problèmes connus de longue date, que sont le chômage des jeunes, l'inégalité régionale et la gouvernance. Le rapport se concentre ainsi sur les causes et les conséquences du chômage des jeunes dans la région, l'un des principaux problèmes économiques qui ont grandement contribué aux changements politiques de 2011. Le document met en lumière les domaines sur lesquels les gouvernements d'Afrique du Nord doivent se concentrer pour que la poussée démographique puisse se traduire par plus de croissance.


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