Tout est bon pour frauder. L'économie algérienne souffre de ce nouveau « mal ». On le savait, l'Algérie s'est transformée en eldorado des arnaqueurs depuis l'ouverture économique. Le « mal » se propage d'année en année à la faveur de la mise en œuvre des différents plans quinquennaux de développement et des opérations d' importations de produits pour répondre à la demande toujours croissante de la population. Tout est bon pour frauder. L'économie algérienne souffre de ce nouveau « mal ». On le savait, l'Algérie s'est transformée en eldorado des arnaqueurs depuis l'ouverture économique. Le « mal » se propage d'année en année à la faveur de la mise en œuvre des différents plans quinquennaux de développement et des opérations d' importations de produits pour répondre à la demande toujours croissante de la population. Les cagnottes engagées pour assurer l'exécution des ces plans et importations sont conséquentes. Des milliards de dollars sont «libérés» chaque année par le Trésor public. Des milliers d'opérateurs économiques, nationaux et étrangers sont appelés à satisfaire le marché algérien en produits et services. Les lois et règlements afférents aux opérations commerciales ne sont pas souvent respectés par le monde des «affaires». Ainsi, les Douanes algériennes ont bloqué en 2011 les importations de 442 opérateurs économiques pour fraudes douanières et fiscales. L'information rapportée par l'APS est fournie par une source douanière. On le savait, l'Algérie s'est transformée en eldorado des arnaqueurs depuis l'ouverture économique. Les infractions commises par les opérateurs économiques locaux et étrangers sont diverses et aussi variées. Majoration ou minoration de valeur, fausse déclaration d'espèce, détournement d'avantages fiscaux, utilisation de faux documents, sont autant d'infractions constatées aussi bien chez les entreprises importatrices des biens pour la revente en l'état que chez les opérateurs économiques producteurs ou investisseurs. «Uniquement pour les opérateurs économiques, nous avons eu à bloquer 442 opérateurs en 2011, pour des infractions constatées lors des opérations de contrôle à posteriori», a indiqué la même source à l'Aps. En outre, plus d'un millier d'autres opérateurs, n'ont pas été localisés, lors des opérations du contrôle a posteriori, aux adresses mentionnées sur leurs registres d'importation, selon toujours la même source. Cependant, devant le niveau vertigineux atteint par le volume des importations, le gouvernement a décidé de resserrer l'étau sur les importateurs. Le rapport annuel de la Banque d'Algérie pour l'année 2008 a été marqué par une envolée de la facture des importations des biens et services. Les importations, qui n'étaient que de 18 milliards de dollars en 2004, ont connu durant l'année 2008 une très forte expansion par rapport à 2007(+44%), passant à 38 milliards de dollars. Le tour de vis du gouvernement destiné à ralentir le rythme des importations, à travers la LFC 2009, a été vain. En 2011, les importations frôlent le seuil symbolique des 50 milliards de dollars contre 40 milliards de dollars en 2010. Ces dernières années, les Douanes algériennes ont renforcé l'étau autour des fraudeurs mais toutes les opérations d'assainissement n'ont pas réussi à endiguer le phénomène des registres d'importation avec des prête-noms. Autre, « jeu » auquel s'adonnent les fraudeurs. Il y a lieu de se rappeler l'affaire de l'entrée de 170 containers chargés d'appareils électroménagers, dans le port d'Annaba, l'année dernière. L'enquête a révélé que le registre de commerce au nom d'un jeune de 27 ans, était utilisé comme couverture pour le transfert illégal de sommes en devises vers l'étranger, à partir d'un compte ouvert dans une agence bancaire française dans la wilaya de Constantine. La quantité de marchandise importée et le propriétaire inconnu ont soulevé des doutes chez les enquêteurs qui ont découvert que le propriétaire du registre de commerce avait transféré près de 30 millions de dollars (environ 200 milliards de centimes) d'une agence d'une banque française sise à Constantine. Mais d'autres fraudeurs du mêmes type ont réussi à disparaître dans la nature. Ces opérateurs, qui n'ont pas répondu aux convocations des Douanes, "ont été systématiquement bloqués", à l'exception de ceux qui ont accepté de payer les amendes imposées dans le cadre des contentieux engagés par l'institution des Douanes, a fait savoir la source des services des douanes. Plus grave encore, l'institution douanière n'est pas parvenue à établir un fichier crédible des importateurs, changeant d'année en année à cause de des registres annulés et remplacés par des nouveaux. «Nous avons des difficultés à mettre en place un fichier crédible. Les conditions d'octroi des registres de l'importation doivent être revues si on veut assainir le commerce extérieur », enchaîne la même source. En attendant la saignée de l'économie nationale continue de plus belle. Les transferts illégaux de capitaux ont atteint 25,7 milliards de dollars entre 1970 et 2008. Les transferts illégaux de capitaux ont augmenté de presque 400% en 2010. Ils sont passés de 4,4 milliards de dinars en 2009 (583 affaires) à 16,2 milliards de dinars l'année dernière (658 affaires), selon le directeur général des Douanes, Mohamed Abdou Bouderbala. Cette augmentation du volume des capitaux transférés illégalement s'explique par existence de plusieurs cas de majoration de valeur des produits finis importés des pays de la Zone arabe de libre-échange (Zale).Les fraudeurs ont effectué, grâce à ces pratiques, de gros transferts illicites de devises. Le marché algérien étant très attractif. Les plans de développement engagés par les pouvoirs publics attirent de nombreux opérateurs dans le domaine de l'import –export, sources de toutes les infractions relévées par les douanes et les services des impôts. Entre 2007 et 2011, le nombre des sociétés inscrites en Algérie dans l'activité de l'import-export est passé de 21.307 en 2007 à 35.891 sociétés à fin 2011 (34.013 en 2010), selon les chiffres du Centre national du registre de commerce (CNRC). Les cagnottes engagées pour assurer l'exécution des ces plans et importations sont conséquentes. Des milliards de dollars sont «libérés» chaque année par le Trésor public. Des milliers d'opérateurs économiques, nationaux et étrangers sont appelés à satisfaire le marché algérien en produits et services. Les lois et règlements afférents aux opérations commerciales ne sont pas souvent respectés par le monde des «affaires». Ainsi, les Douanes algériennes ont bloqué en 2011 les importations de 442 opérateurs économiques pour fraudes douanières et fiscales. L'information rapportée par l'APS est fournie par une source douanière. On le savait, l'Algérie s'est transformée en eldorado des arnaqueurs depuis l'ouverture économique. Les infractions commises par les opérateurs économiques locaux et étrangers sont diverses et aussi variées. Majoration ou minoration de valeur, fausse déclaration d'espèce, détournement d'avantages fiscaux, utilisation de faux documents, sont autant d'infractions constatées aussi bien chez les entreprises importatrices des biens pour la revente en l'état que chez les opérateurs économiques producteurs ou investisseurs. «Uniquement pour les opérateurs économiques, nous avons eu à bloquer 442 opérateurs en 2011, pour des infractions constatées lors des opérations de contrôle à posteriori», a indiqué la même source à l'Aps. En outre, plus d'un millier d'autres opérateurs, n'ont pas été localisés, lors des opérations du contrôle a posteriori, aux adresses mentionnées sur leurs registres d'importation, selon toujours la même source. Cependant, devant le niveau vertigineux atteint par le volume des importations, le gouvernement a décidé de resserrer l'étau sur les importateurs. Le rapport annuel de la Banque d'Algérie pour l'année 2008 a été marqué par une envolée de la facture des importations des biens et services. Les importations, qui n'étaient que de 18 milliards de dollars en 2004, ont connu durant l'année 2008 une très forte expansion par rapport à 2007(+44%), passant à 38 milliards de dollars. Le tour de vis du gouvernement destiné à ralentir le rythme des importations, à travers la LFC 2009, a été vain. En 2011, les importations frôlent le seuil symbolique des 50 milliards de dollars contre 40 milliards de dollars en 2010. Ces dernières années, les Douanes algériennes ont renforcé l'étau autour des fraudeurs mais toutes les opérations d'assainissement n'ont pas réussi à endiguer le phénomène des registres d'importation avec des prête-noms. Autre, « jeu » auquel s'adonnent les fraudeurs. Il y a lieu de se rappeler l'affaire de l'entrée de 170 containers chargés d'appareils électroménagers, dans le port d'Annaba, l'année dernière. L'enquête a révélé que le registre de commerce au nom d'un jeune de 27 ans, était utilisé comme couverture pour le transfert illégal de sommes en devises vers l'étranger, à partir d'un compte ouvert dans une agence bancaire française dans la wilaya de Constantine. La quantité de marchandise importée et le propriétaire inconnu ont soulevé des doutes chez les enquêteurs qui ont découvert que le propriétaire du registre de commerce avait transféré près de 30 millions de dollars (environ 200 milliards de centimes) d'une agence d'une banque française sise à Constantine. Mais d'autres fraudeurs du mêmes type ont réussi à disparaître dans la nature. Ces opérateurs, qui n'ont pas répondu aux convocations des Douanes, "ont été systématiquement bloqués", à l'exception de ceux qui ont accepté de payer les amendes imposées dans le cadre des contentieux engagés par l'institution des Douanes, a fait savoir la source des services des douanes. Plus grave encore, l'institution douanière n'est pas parvenue à établir un fichier crédible des importateurs, changeant d'année en année à cause de des registres annulés et remplacés par des nouveaux. «Nous avons des difficultés à mettre en place un fichier crédible. Les conditions d'octroi des registres de l'importation doivent être revues si on veut assainir le commerce extérieur », enchaîne la même source. En attendant la saignée de l'économie nationale continue de plus belle. Les transferts illégaux de capitaux ont atteint 25,7 milliards de dollars entre 1970 et 2008. Les transferts illégaux de capitaux ont augmenté de presque 400% en 2010. Ils sont passés de 4,4 milliards de dinars en 2009 (583 affaires) à 16,2 milliards de dinars l'année dernière (658 affaires), selon le directeur général des Douanes, Mohamed Abdou Bouderbala. Cette augmentation du volume des capitaux transférés illégalement s'explique par existence de plusieurs cas de majoration de valeur des produits finis importés des pays de la Zone arabe de libre-échange (Zale).Les fraudeurs ont effectué, grâce à ces pratiques, de gros transferts illicites de devises. Le marché algérien étant très attractif. Les plans de développement engagés par les pouvoirs publics attirent de nombreux opérateurs dans le domaine de l'import –export, sources de toutes les infractions relévées par les douanes et les services des impôts. Entre 2007 et 2011, le nombre des sociétés inscrites en Algérie dans l'activité de l'import-export est passé de 21.307 en 2007 à 35.891 sociétés à fin 2011 (34.013 en 2010), selon les chiffres du Centre national du registre de commerce (CNRC).