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Un poète peut-il mourir bientôt à la Télévision algérienne
Projeté en avant-première à Paris en hommage à Tahar Djaout
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 05 - 2012

«Un poète peut-il mourir» est le film-documentaire signé par Abderrezak Larbi Cherif en hommage au regretté écrivain-journaliste Tahar Djaout. Ce documentaire - version française- a été projeté en avant-première à Paris en présence du réalisateur établi en France.
«Un poète peut-il mourir» est le film-documentaire signé par Abderrezak Larbi Cherif en hommage au regretté écrivain-journaliste Tahar Djaout. Ce documentaire - version française- a été projeté en avant-première à Paris en présence du réalisateur établi en France.
Contrairement à la version en tamazight, le réalisateur s'attarde sur l'époque des débuts des années 90, où ce qu'on appelle communément la décennie noire, durant laquelle a été assassiné Tahar Djaout, un crime suivi par d'autres et ayant visé essentiellement des intellectuels et des figures remarquées de la société civile algérienne.
«J'ai voulu, dans cette version en langue française, insister sur cette période pour comprendre comment a commencé cet engrenage. Usant de témoignages, j'ai voulu aussi axer sur l'aura internationale du défunt écrivain et sa pensée universelle à travers son écrit et son engagement, journalistique notamment», a indiqué à l'APS le réalisateur, Abderrezak Larbi Cherif.
En sus de rendre son œuvre «plus accessible», le réalisateur escompte la placer dans une chaîne de télévision en France ou ailleurs. «Mon objectif, à présent, est d'essayer de montrer mon úuvre à un plus large public. J'imagine qu'avec cette version en français, il serait plus simple de discuter avec les responsables des chaines de télévision pour une éventuelle diffusion», a-t-il ajouté.
D'une durée de 80 minutes Un poète peut-il mourir ? retrace le cheminement, à la fois bouleversant et bouleversé, de celui qui fut la première victime intellectuelle du terrorisme en Algérie, il y a exactement 19 ans.
Tournée dans une première version en tamazight avec un sous-titrage en Français, Amedyaz Uryetmetatest la deuxième œuvre filmique de Larbi Cherif. En 2010, le jeune réalisateur avait décroché l'Olivier d'Or au Festival du film amazigh de Tizi-Ouzou avec son portrait Kamel Hamadi, l'art en fréquence, une réalisation également primée au Festival international de Marrakech (Maroc), en novembre dernier. A titre exceptionnel, son œuvre sur feu Djaout a été projetée, hors compétition, à l'ouverture du 11e festival du Film amazigh qui s'est tenu en mars 2011 à Azzefoun, ville natale du défunt écrivain. Elle était en compétition au 7e Festival international du film oriental de Genève (FIFOG), tenu du 28 avril au 6 mai derniers dans la ville suisse. Ce documentaire sera diffusé par la Télévision algérienne, a-t-on appris lundi auprès de son réalisateur établi à Paris.
«Le produit vient d'être accepté par la commission de visionnage de la télévision algérienne, dans ses deux versions originales : en tamazight avec un sous-titrage en français et en version arabe, qui vient d'être réalisée», a indiqué le réalisateur, Abderrezak Larbi-Cherif, à l'APS.
Pour ce dernier, «tout concourt à dire que le film sera diffusé prochainement sur la télévision algérienne». «Cela permettra de mieux faire connaître l'universaliste qu'était feu Tahar Djaout et de rendre hommage à son œuvre éternelle», a ajouté le réalisateur, à l'issue de la diffusion en avant-première de son film en langue française.
Contrairement à la version en tamazight, le réalisateur s'attarde sur l'époque des débuts des années 90, où ce qu'on appelle communément la décennie noire, durant laquelle a été assassiné Tahar Djaout, un crime suivi par d'autres et ayant visé essentiellement des intellectuels et des figures remarquées de la société civile algérienne.
«J'ai voulu, dans cette version en langue française, insister sur cette période pour comprendre comment a commencé cet engrenage. Usant de témoignages, j'ai voulu aussi axer sur l'aura internationale du défunt écrivain et sa pensée universelle à travers son écrit et son engagement, journalistique notamment», a indiqué à l'APS le réalisateur, Abderrezak Larbi Cherif.
En sus de rendre son œuvre «plus accessible», le réalisateur escompte la placer dans une chaîne de télévision en France ou ailleurs. «Mon objectif, à présent, est d'essayer de montrer mon úuvre à un plus large public. J'imagine qu'avec cette version en français, il serait plus simple de discuter avec les responsables des chaines de télévision pour une éventuelle diffusion», a-t-il ajouté.
D'une durée de 80 minutes Un poète peut-il mourir ? retrace le cheminement, à la fois bouleversant et bouleversé, de celui qui fut la première victime intellectuelle du terrorisme en Algérie, il y a exactement 19 ans.
Tournée dans une première version en tamazight avec un sous-titrage en Français, Amedyaz Uryetmetatest la deuxième œuvre filmique de Larbi Cherif. En 2010, le jeune réalisateur avait décroché l'Olivier d'Or au Festival du film amazigh de Tizi-Ouzou avec son portrait Kamel Hamadi, l'art en fréquence, une réalisation également primée au Festival international de Marrakech (Maroc), en novembre dernier. A titre exceptionnel, son œuvre sur feu Djaout a été projetée, hors compétition, à l'ouverture du 11e festival du Film amazigh qui s'est tenu en mars 2011 à Azzefoun, ville natale du défunt écrivain. Elle était en compétition au 7e Festival international du film oriental de Genève (FIFOG), tenu du 28 avril au 6 mai derniers dans la ville suisse. Ce documentaire sera diffusé par la Télévision algérienne, a-t-on appris lundi auprès de son réalisateur établi à Paris.
«Le produit vient d'être accepté par la commission de visionnage de la télévision algérienne, dans ses deux versions originales : en tamazight avec un sous-titrage en français et en version arabe, qui vient d'être réalisée», a indiqué le réalisateur, Abderrezak Larbi-Cherif, à l'APS.
Pour ce dernier, «tout concourt à dire que le film sera diffusé prochainement sur la télévision algérienne». «Cela permettra de mieux faire connaître l'universaliste qu'était feu Tahar Djaout et de rendre hommage à son œuvre éternelle», a ajouté le réalisateur, à l'issue de la diffusion en avant-première de son film en langue française.


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