Le vent de fronde qui souffle sur la plupart des partis politiques n'a pas épargné le Rassemblement national démocratique (RND). Le parti que dirige Ahmed Ouyahia est lui aussi en crise et cela s'est vérifié jeudi dernier lors des travaux de la 6éme session ordinaire du conseil national du RND. Ouyahia sait que ses détracteurs au sein du parti ne font plus le profil bas puisque, désormais, ils s'affichent au grand jour. La séance d'ouverture de la session de la plus haute instance du RND entre deux congrès n'a pas été un remake de ses précédentes. Des opposants à la ligne politique du secrétaire général l'ont, en effet, interpellé directement à propos de la gestion du parti. Une gestion à laquelle ils s'opposent. Tout a commencé lorsque Ahmed Ouyahia voulait faire adopter l'ordre du jour de la session. A ce moment un des contestataires, Belkacem Benhassir, a pris la parole pour demander au secrétaire général du RND d'autoriser les opposants à lire un communiqué devant les membres du conseil national. Une proposition qui a été, on s'en doute, refusée par Ouyahia au motif que l'expression libre est garantie et que les frondeurs peuvent s'exprimer devant leurs pairs du conseil national. Et c'est la même réponse qui a été donnée à Nouria Hafsi, qui dirige l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA). Ces interventions ont, à l'évidence, déplu aux partisans d'Ahmed Ouyahia qui l'ont alors exprimé bruyamment. Il faut dire que cette séance d'ouverture des travaux de la session du conseil national a aussi vu l'intervention d'un autre membre de cette instance, Belkacem Mellah en l'occurrence, qui a demandé à Ouyahia de procéder à un changement de la composante du bureau national conformément à l'article 50 des statuts du parti. Cette tension peu coutumière au RND est montée de plusieurs crans en dehors de la salle de réunion lorsque Nouria Hafsi a entamé devant les journalistes la lecture d'un communiqué des opposants à Ahmed Ouyahia. Les partisans de ce dernier ont alors essayé de l'en dissuader par la force, ce qui a provoqué une cohue générale. Cette image atteste, s'il en était encore besoin, du malaise qui règne au RND où les opposants à Ouyahia appellent ouvertement à la tenue d'un congrès extraordinaire pour «sauver le parti». Pour les détracteurs du patron du Rassemblement national démocratique, qui sont montés au créneau dès l'annonce des listes des candidatures pour les législatives du 10 mai dernier pour exprimer leur désaccord sur la manière avec laquelle elles étaient élaborées, le RND ne cesse d'enregistrer un recul sur la scène politique national du fait de la gestion qui lui a été imposée par Ahmed Oiuyahia . Ce dernier est en outre accusé d'avoir marginalisé de nombreux cadres et militants et a ouvert les listes électorales du parti aux affairistes de tous bords. Ouyahia a, bien évidemment, balayé d'un revers de main ces accusations. Les législatives ont «révélé certaines situations où les égoïsmes individuels ont pris le pas sur l'unité des rangs», a indiqué Ouyahia admettant ainsi la démobilisation de nombreux cadres et militants qui n'ont pas fait de campagne électorale en signe de protestation contre les listes présentées à ce scrutin. Soulignant que cette situation «a influé négativement» sur les résultats du parti car le parti a reculé dans 15 wilayas tout en demeurant stable dans 17 autres mais a amélioré sa position dans 16 wilayas. En somme pour Ouyahia,le RND a amélioré son score, ce qui est vrai d'ailleurs puisque avec 68 sièges décrochés lors des législatives de 10 mai dernier il fait mieux que les 62 sièges obtenus aux législatives de 2007. Cela dit, le RND, à l'instar de son frère ennemi le FLN et d'autres formations politiques, est en pleine crise .Une crise qui risque de connaître d'autres développements dans un proche avenir. Le vent de fronde qui souffle sur la plupart des partis politiques n'a pas épargné le Rassemblement national démocratique (RND). Le parti que dirige Ahmed Ouyahia est lui aussi en crise et cela s'est vérifié jeudi dernier lors des travaux de la 6éme session ordinaire du conseil national du RND. Ouyahia sait que ses détracteurs au sein du parti ne font plus le profil bas puisque, désormais, ils s'affichent au grand jour. La séance d'ouverture de la session de la plus haute instance du RND entre deux congrès n'a pas été un remake de ses précédentes. Des opposants à la ligne politique du secrétaire général l'ont, en effet, interpellé directement à propos de la gestion du parti. Une gestion à laquelle ils s'opposent. Tout a commencé lorsque Ahmed Ouyahia voulait faire adopter l'ordre du jour de la session. A ce moment un des contestataires, Belkacem Benhassir, a pris la parole pour demander au secrétaire général du RND d'autoriser les opposants à lire un communiqué devant les membres du conseil national. Une proposition qui a été, on s'en doute, refusée par Ouyahia au motif que l'expression libre est garantie et que les frondeurs peuvent s'exprimer devant leurs pairs du conseil national. Et c'est la même réponse qui a été donnée à Nouria Hafsi, qui dirige l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA). Ces interventions ont, à l'évidence, déplu aux partisans d'Ahmed Ouyahia qui l'ont alors exprimé bruyamment. Il faut dire que cette séance d'ouverture des travaux de la session du conseil national a aussi vu l'intervention d'un autre membre de cette instance, Belkacem Mellah en l'occurrence, qui a demandé à Ouyahia de procéder à un changement de la composante du bureau national conformément à l'article 50 des statuts du parti. Cette tension peu coutumière au RND est montée de plusieurs crans en dehors de la salle de réunion lorsque Nouria Hafsi a entamé devant les journalistes la lecture d'un communiqué des opposants à Ahmed Ouyahia. Les partisans de ce dernier ont alors essayé de l'en dissuader par la force, ce qui a provoqué une cohue générale. Cette image atteste, s'il en était encore besoin, du malaise qui règne au RND où les opposants à Ouyahia appellent ouvertement à la tenue d'un congrès extraordinaire pour «sauver le parti». Pour les détracteurs du patron du Rassemblement national démocratique, qui sont montés au créneau dès l'annonce des listes des candidatures pour les législatives du 10 mai dernier pour exprimer leur désaccord sur la manière avec laquelle elles étaient élaborées, le RND ne cesse d'enregistrer un recul sur la scène politique national du fait de la gestion qui lui a été imposée par Ahmed Oiuyahia . Ce dernier est en outre accusé d'avoir marginalisé de nombreux cadres et militants et a ouvert les listes électorales du parti aux affairistes de tous bords. Ouyahia a, bien évidemment, balayé d'un revers de main ces accusations. Les législatives ont «révélé certaines situations où les égoïsmes individuels ont pris le pas sur l'unité des rangs», a indiqué Ouyahia admettant ainsi la démobilisation de nombreux cadres et militants qui n'ont pas fait de campagne électorale en signe de protestation contre les listes présentées à ce scrutin. Soulignant que cette situation «a influé négativement» sur les résultats du parti car le parti a reculé dans 15 wilayas tout en demeurant stable dans 17 autres mais a amélioré sa position dans 16 wilayas. En somme pour Ouyahia,le RND a amélioré son score, ce qui est vrai d'ailleurs puisque avec 68 sièges décrochés lors des législatives de 10 mai dernier il fait mieux que les 62 sièges obtenus aux législatives de 2007. Cela dit, le RND, à l'instar de son frère ennemi le FLN et d'autres formations politiques, est en pleine crise .Une crise qui risque de connaître d'autres développements dans un proche avenir.