Ces quatre dernières années, la culture de la pastèque ou «melon d'eau» a connu un essor remarquable dans la wilaya de Ghardaïa, particulièrement dans la région de Hassi-Lefhel (120 km au sud de Ghardaïa). Ces quatre dernières années, la culture de la pastèque ou «melon d'eau» a connu un essor remarquable dans la wilaya de Ghardaïa, particulièrement dans la région de Hassi-Lefhel (120 km au sud de Ghardaïa). Confortée par la présence d'une importante ressource hydrique «minérale» et souterraine, dont la mobilisation s'est faite par des puits de surface et des forages, l'extension des superficies irriguées a retenu un intérêt fort appréciable des planteurs de pastèque venus de différentes régions du pays pour la culture précoce de ce fruit très désaltérant avec ses 90% d'eau au moins. «Pas moins de 120 hectares ont été consacrés cette saison à la culture de la pastèque à Hassi-Lefhel, contre 80 hectares la saison dernière», a affirmé à l'APS le président de l'Assemblée populaire communale (APC), M. Mohamed Djebrit, ajoutant que l'engouement pour cette culture est favorisé par la qualité et la grandeur du fruit, liée probablement à l'eau minéralisée de la région. Un planteur de Hassi-Lefhel a souligné avec fierté qu'il est le premier, cette année, à avoir mis sur le marché au début du mois de mai ses pastèques à la pelure d'un vert foncé, dont l'une peut atteindre jusqu'à 17 kilogrammes, précisant que les bonnes conditions climatiques qui ont prévalu dans la région ont permis une bonne récolte. Les pastèques de Hassi-Lefhel sont les premières disponibles, en attendant les pastèques cultivées dans les plaines du Nord. Depuis trois semaines, dans les marchés de Ghardaïa, Métlili, Hassi-Lefhel, El-Ménéa et Zelfana, comme en bordure des routes, l'apparition de ce fruit sur les étals donne lieu à une animation particulière. Empruntant les ruelles du souk de Ghardaïa et l'artère principale de Théniet El-Makhzen, les passants sont témoins de scènes folkloriques impliquant des hommes, femmes et enfants qui transportent avec délicatesse les grosses boules vertes pesant plus de 5 kilogrammes, choisies au préalable selon la technique de résonance. «Taper dessus, si ça résonne c'est bon», tel est le principe qui a toujours prévalu. Les habitants de Ghardaïa raffolent de ce fruit qui se récolte dans la région au début du mois de mai et se vend actuellement à 40 DA le kilogramme. Dans la zone de Hassi-Lefhel, ce fruit de la famille des cucurbitacées, qui est cultivé entre septembre et mars, mûrit entre dix et douze semaines, selon la variété, a expliqué un ingénieur agronome de Ghardaïa, ajoutant que la récolte peut atteindre entre 15 et 20 tonnes à l'hectare. Selon le P/APC, la production de pastèques de Hassi-Lefhel a contribué à faire sortir cette région de l'anonymat, en approvisionnant actuellement le marché intérieur en ce fruit de primeur au cours des mois de mai et juin. Les techniques de maîtrise de la gestion de l'eau par goutte à goutte et l'amélioration des procédés de cultures de la pastèque permettront de conquérir des marchés extérieurs, notamment avec un label «bio», a soutenu M. Djebrit. Confortée par la présence d'une importante ressource hydrique «minérale» et souterraine, dont la mobilisation s'est faite par des puits de surface et des forages, l'extension des superficies irriguées a retenu un intérêt fort appréciable des planteurs de pastèque venus de différentes régions du pays pour la culture précoce de ce fruit très désaltérant avec ses 90% d'eau au moins. «Pas moins de 120 hectares ont été consacrés cette saison à la culture de la pastèque à Hassi-Lefhel, contre 80 hectares la saison dernière», a affirmé à l'APS le président de l'Assemblée populaire communale (APC), M. Mohamed Djebrit, ajoutant que l'engouement pour cette culture est favorisé par la qualité et la grandeur du fruit, liée probablement à l'eau minéralisée de la région. Un planteur de Hassi-Lefhel a souligné avec fierté qu'il est le premier, cette année, à avoir mis sur le marché au début du mois de mai ses pastèques à la pelure d'un vert foncé, dont l'une peut atteindre jusqu'à 17 kilogrammes, précisant que les bonnes conditions climatiques qui ont prévalu dans la région ont permis une bonne récolte. Les pastèques de Hassi-Lefhel sont les premières disponibles, en attendant les pastèques cultivées dans les plaines du Nord. Depuis trois semaines, dans les marchés de Ghardaïa, Métlili, Hassi-Lefhel, El-Ménéa et Zelfana, comme en bordure des routes, l'apparition de ce fruit sur les étals donne lieu à une animation particulière. Empruntant les ruelles du souk de Ghardaïa et l'artère principale de Théniet El-Makhzen, les passants sont témoins de scènes folkloriques impliquant des hommes, femmes et enfants qui transportent avec délicatesse les grosses boules vertes pesant plus de 5 kilogrammes, choisies au préalable selon la technique de résonance. «Taper dessus, si ça résonne c'est bon», tel est le principe qui a toujours prévalu. Les habitants de Ghardaïa raffolent de ce fruit qui se récolte dans la région au début du mois de mai et se vend actuellement à 40 DA le kilogramme. Dans la zone de Hassi-Lefhel, ce fruit de la famille des cucurbitacées, qui est cultivé entre septembre et mars, mûrit entre dix et douze semaines, selon la variété, a expliqué un ingénieur agronome de Ghardaïa, ajoutant que la récolte peut atteindre entre 15 et 20 tonnes à l'hectare. Selon le P/APC, la production de pastèques de Hassi-Lefhel a contribué à faire sortir cette région de l'anonymat, en approvisionnant actuellement le marché intérieur en ce fruit de primeur au cours des mois de mai et juin. Les techniques de maîtrise de la gestion de l'eau par goutte à goutte et l'amélioration des procédés de cultures de la pastèque permettront de conquérir des marchés extérieurs, notamment avec un label «bio», a soutenu M. Djebrit.