Tout porte à croire que les accusations de fraude aux législatives formulées par de nombreuses formations politiques ne vont pas s'estomper de sitôt. Tout porte à croire que les accusations de fraude aux législatives formulées par de nombreuses formations politiques ne vont pas s'estomper de sitôt. Car les partis politiques qui en sont à l'origine ne vont certainement pas lâcher prise aussi vite mais comptent plutôt maintenir la pression sur cette question. Ainsi, il y a tout lieu de penser que l'Assemblée populaire nationale (APN ) risque de connaître dans les prochains jours ou semaines une confrontation entre les partis accusateurs et les partis vainqueurs lors des législatives qui sont accusés d'avoir bénéficié de la fraude. En effet l'idée de la création d'une commission d'enquête parlementaire est désormais lancée et c'est le mouvement Ennahda qui vient de la suggérer. Le mouvement Ennahda a, après avoir salué le retrait des députés de l'Alliance l'Algérie verte (AAV) de l'hémicycle de l'APN lors de la séance plénière d'investiture de la septième législature a demandé au groupe parlementaire de l'AAV d'entamer les démarches en vue de créer une commission d'enquête parlementaire sur la fraude qui a caractérisé les législatives du 10 mai dernier. Le mouvement Enahda, dont le bureau national a rendu public un communiqué hier, persiste et signe donc à propos de la fraude lors du scrutin législatif. D'ailleurs, dans ce communiqué, signé par son secrétaire général, Fateh Rebai, Enahda rappelle le contenu du rapport de la Commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL) en considérant qu'il a fait explicitement cas à la fraude et aux innombrables irrégularutés qui ont entaché la crédibilité du scrutin en question . Enahda rappelle aussi ce qu'il appelle «la partialité» du président de la République pour un parti politique. L'allusion au FLN est on ne peut plus claire même si le communiqué ne l'a pas cité. Cela dit, le groupe parlementaire de l'AAV, qui est composé des députés du MSP, d'Enahda et d'El Islah, va-t-il souscrire à cette demande et revendiquer ainsi la l'institution d'une commission d'enquête parlementaire ? Le coordinateur du groupe parlementaire de l'AAV, Naamane Laouar, considère que l'examen de cette demande est encore prématuré. En effet contacté hier il dira, «qu'il faut d'abord installer les structures de l'APN avant d'entamer une quelconque action». L'APN n'a pas encore, il est vrai, procédé à l'installation de ses différentes structures et il faut sans doute attendre la prochaine réunion du président de l'Assemblée, Larbi Ould Khelifa, avec les représentants des groupes parlementaires pour que cela soit enfin fait. Car la première réunion, tenue dimanche dernier, n'a pas permis de régler cette question. Cela dit, tout porte à croire que l'AAV va entériner la demande d'Enahda. Ce d'autant que le MSP a, en décidant de ne pas participer au prochain gouvernement, clairement affiché son ambition d'avoir un rôle actif au sein de l'opposition. De plus l'AAV a, dès l'annonce de résultats des législatives où elle n'a obtenu que 50 sièges alors qu'elle en espérait plus, rué dans les brancards en criant à la fraude. Une accusation formulée également par d'autres partis politiques, dont le Parti des travailleurs, le FFS, le FJD de Djaballah et le FC de Menasra. La CNSEL, qui n'a finalement pas évoqué dans son rapport final le mot fraude, n'en a pas moins mis en avant les nombreuses irrégularités qui ont caractérisé ces élections. C'est dire que l'AAV, dans le cas évidemment où elle demande officiellement une commission d'enquête parlementaire, pour laquelle il lui faut juste la signature de vingt députés, risque d'avoir du soutien à l'APN. Reste bien sûr que cette demande ne risque jamais d'aboutir car il est évident que le FLN et le RND, qui disposent de la majorité absolue à l'APN, vont dire non à cette revendication. Car les partis politiques qui en sont à l'origine ne vont certainement pas lâcher prise aussi vite mais comptent plutôt maintenir la pression sur cette question. Ainsi, il y a tout lieu de penser que l'Assemblée populaire nationale (APN ) risque de connaître dans les prochains jours ou semaines une confrontation entre les partis accusateurs et les partis vainqueurs lors des législatives qui sont accusés d'avoir bénéficié de la fraude. En effet l'idée de la création d'une commission d'enquête parlementaire est désormais lancée et c'est le mouvement Ennahda qui vient de la suggérer. Le mouvement Ennahda a, après avoir salué le retrait des députés de l'Alliance l'Algérie verte (AAV) de l'hémicycle de l'APN lors de la séance plénière d'investiture de la septième législature a demandé au groupe parlementaire de l'AAV d'entamer les démarches en vue de créer une commission d'enquête parlementaire sur la fraude qui a caractérisé les législatives du 10 mai dernier. Le mouvement Enahda, dont le bureau national a rendu public un communiqué hier, persiste et signe donc à propos de la fraude lors du scrutin législatif. D'ailleurs, dans ce communiqué, signé par son secrétaire général, Fateh Rebai, Enahda rappelle le contenu du rapport de la Commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL) en considérant qu'il a fait explicitement cas à la fraude et aux innombrables irrégularutés qui ont entaché la crédibilité du scrutin en question . Enahda rappelle aussi ce qu'il appelle «la partialité» du président de la République pour un parti politique. L'allusion au FLN est on ne peut plus claire même si le communiqué ne l'a pas cité. Cela dit, le groupe parlementaire de l'AAV, qui est composé des députés du MSP, d'Enahda et d'El Islah, va-t-il souscrire à cette demande et revendiquer ainsi la l'institution d'une commission d'enquête parlementaire ? Le coordinateur du groupe parlementaire de l'AAV, Naamane Laouar, considère que l'examen de cette demande est encore prématuré. En effet contacté hier il dira, «qu'il faut d'abord installer les structures de l'APN avant d'entamer une quelconque action». L'APN n'a pas encore, il est vrai, procédé à l'installation de ses différentes structures et il faut sans doute attendre la prochaine réunion du président de l'Assemblée, Larbi Ould Khelifa, avec les représentants des groupes parlementaires pour que cela soit enfin fait. Car la première réunion, tenue dimanche dernier, n'a pas permis de régler cette question. Cela dit, tout porte à croire que l'AAV va entériner la demande d'Enahda. Ce d'autant que le MSP a, en décidant de ne pas participer au prochain gouvernement, clairement affiché son ambition d'avoir un rôle actif au sein de l'opposition. De plus l'AAV a, dès l'annonce de résultats des législatives où elle n'a obtenu que 50 sièges alors qu'elle en espérait plus, rué dans les brancards en criant à la fraude. Une accusation formulée également par d'autres partis politiques, dont le Parti des travailleurs, le FFS, le FJD de Djaballah et le FC de Menasra. La CNSEL, qui n'a finalement pas évoqué dans son rapport final le mot fraude, n'en a pas moins mis en avant les nombreuses irrégularités qui ont caractérisé ces élections. C'est dire que l'AAV, dans le cas évidemment où elle demande officiellement une commission d'enquête parlementaire, pour laquelle il lui faut juste la signature de vingt députés, risque d'avoir du soutien à l'APN. Reste bien sûr que cette demande ne risque jamais d'aboutir car il est évident que le FLN et le RND, qui disposent de la majorité absolue à l'APN, vont dire non à cette revendication.