Décidément, rien ne va plus au FLN tant la crise que traverse ce parti est montée, hier, d'un cran supplémentaire. En effet, la session ordinaire du comité central (CC), qui devait ouvrir ses travaux dans la matinée, n'a pu se tenir. La raison ? Décidément, rien ne va plus au FLN tant la crise que traverse ce parti est montée, hier, d'un cran supplémentaire. En effet, la session ordinaire du comité central (CC), qui devait ouvrir ses travaux dans la matinée, n'a pu se tenir. La raison ? Les pro et les anti Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du parti, se sont affrontés dans la salle de conférences de l'Hotel Ryadh de Sidi Fredj et chaque camp voulait imposer son ordre du jour. Une confrontation au cours de la quelle des tables, des chaises et des micros ont été saccagés. Cette bataille à huis clos entre les membres du CC, puisque les journalistes ont été carrément empêchés d'accéder a l'intérieur de l'hôtel, a permis, selon des échos, aux opposants de Belkhadem de contrôler la tribune de la salle des conférences. Selon toujours ces échos, Belkhadem a lui aussi été empêché par ses détracteurs d'accéder à la salle des conférences. Les opposants à Belkhadem, qui sont plus que jamais décidés à le destituer, veulent imposer le recours à l'urne et donc au bulletin secret pour le vote de confiance. Condition que le bureau politique, qui s'est réuni par deux fois dans la journée de mercredi dernier, a rejetée. Belkhadem et ses partisans au CC invoquent une disposition du règlement intérieur du parti pour refuser l'option de l'urne en lui préférant celle de la main levée. «S'il dispose de la majorité des voix au comité central,pourquoi alors a-t-il peur de l'urne?» indique Mohamed Bourzem, un des plus fervents opposants à Belkhadem. Et d'ajouter que, «nous ne sommes pas contre l'option de la main levée, mais c'est au comité central de décider et il n'a pas à lui imposer cette option». Abondant dans le même sens, un autre fervent opposant à Belkhadem, l'ex-ministre de la Poste et de la Communication, Boudjemma Haichour, dira à son tour : «Maintenant il y a en vérité une véritable bataille de procédures» avant de préciser, dans une déclaration à la presse que «Belkhadem n'a plus le choix car il faut qu'il accepte le principe du bulletin secret ou il démissionne». Le mot est lâché car cette option de la nécessité pour le secrétaire général de démissionner de son poste fait petit à petit son chemin. «C'est une crise politique et seule une démission de sa part est à même de permettre au parti de retrouver sa sérénité» nous a confié un autre membre du comité central ajoutant que «ce sont les membres du CC qui l'ont élu au poste de secrétaire général lors du congrès de 2010 qui veulent aujourd'hui lui retirer leur confiance». L'impasse est donc totale tant chaque camp campe sur ses positions. Le comité dit des sages, qui est composé entre autres de Abdelkader Hadjar, ambassadeur d'Algérie en Tunisie, Abderrazak Bouhara et Mohamed Boukhalfa , tous deux senateurs du tiers présidentiel, ont essayé de raisonner Belkhadem, mais en vain. En effet, la réunion qu'ils ont eue avec lui dans la matinée d'hier et qui ne s'est achevée qu'à 13h 30, s'est soldée par un échec. «On va reprendre les discussions vers 16h (hier NDLR), a indiqué Hadjar à la presse au sortir d cette réunion avant d'ajouter, lorsque il a été interpellé sur la solution en cas de la persistance de l'impasse , que «la solution viendra de la salle de réunion du CC», sans donner plus de précisions. Il faut dire qu'un peu plus tôt, Mohamed Bourzem a laissé clairement entendre que le CC pourrait annoncer la vacance du poste du secrétaire général car, a -t-il précisé, «il ne s'est pas presenté à la réunion alors que les membres du CC sont là». Les pro et les anti Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du parti, se sont affrontés dans la salle de conférences de l'Hotel Ryadh de Sidi Fredj et chaque camp voulait imposer son ordre du jour. Une confrontation au cours de la quelle des tables, des chaises et des micros ont été saccagés. Cette bataille à huis clos entre les membres du CC, puisque les journalistes ont été carrément empêchés d'accéder a l'intérieur de l'hôtel, a permis, selon des échos, aux opposants de Belkhadem de contrôler la tribune de la salle des conférences. Selon toujours ces échos, Belkhadem a lui aussi été empêché par ses détracteurs d'accéder à la salle des conférences. Les opposants à Belkhadem, qui sont plus que jamais décidés à le destituer, veulent imposer le recours à l'urne et donc au bulletin secret pour le vote de confiance. Condition que le bureau politique, qui s'est réuni par deux fois dans la journée de mercredi dernier, a rejetée. Belkhadem et ses partisans au CC invoquent une disposition du règlement intérieur du parti pour refuser l'option de l'urne en lui préférant celle de la main levée. «S'il dispose de la majorité des voix au comité central,pourquoi alors a-t-il peur de l'urne?» indique Mohamed Bourzem, un des plus fervents opposants à Belkhadem. Et d'ajouter que, «nous ne sommes pas contre l'option de la main levée, mais c'est au comité central de décider et il n'a pas à lui imposer cette option». Abondant dans le même sens, un autre fervent opposant à Belkhadem, l'ex-ministre de la Poste et de la Communication, Boudjemma Haichour, dira à son tour : «Maintenant il y a en vérité une véritable bataille de procédures» avant de préciser, dans une déclaration à la presse que «Belkhadem n'a plus le choix car il faut qu'il accepte le principe du bulletin secret ou il démissionne». Le mot est lâché car cette option de la nécessité pour le secrétaire général de démissionner de son poste fait petit à petit son chemin. «C'est une crise politique et seule une démission de sa part est à même de permettre au parti de retrouver sa sérénité» nous a confié un autre membre du comité central ajoutant que «ce sont les membres du CC qui l'ont élu au poste de secrétaire général lors du congrès de 2010 qui veulent aujourd'hui lui retirer leur confiance». L'impasse est donc totale tant chaque camp campe sur ses positions. Le comité dit des sages, qui est composé entre autres de Abdelkader Hadjar, ambassadeur d'Algérie en Tunisie, Abderrazak Bouhara et Mohamed Boukhalfa , tous deux senateurs du tiers présidentiel, ont essayé de raisonner Belkhadem, mais en vain. En effet, la réunion qu'ils ont eue avec lui dans la matinée d'hier et qui ne s'est achevée qu'à 13h 30, s'est soldée par un échec. «On va reprendre les discussions vers 16h (hier NDLR), a indiqué Hadjar à la presse au sortir d cette réunion avant d'ajouter, lorsque il a été interpellé sur la solution en cas de la persistance de l'impasse , que «la solution viendra de la salle de réunion du CC», sans donner plus de précisions. Il faut dire qu'un peu plus tôt, Mohamed Bourzem a laissé clairement entendre que le CC pourrait annoncer la vacance du poste du secrétaire général car, a -t-il précisé, «il ne s'est pas presenté à la réunion alors que les membres du CC sont là».