Les différents protagonistes de la crise qui affecte le FLN affûtent leurs armes. A une dizaine de jours de la tenue de la session ordinaire du Comité central (CC), prévue les 15 et 16 juin, les deux camps mobilisent leurs troupes en vue de la bataille qui s'annonce. En effet, face à ses détracteurs qui ambitionnent de le destituer de la tête du vieux parti Abdelaziz Belkhadem ne s'avoue pas encore perdant et déploie tous ses efforts dans l'objectif d'annihiler toutes les velléités de ses opposants. Ces derniers sont plus que jamais décidés à procéder à un retrait de confiance lors de la session du CC qui s'annonce explosive. « La majorité des membres du CC sont décidés à aller jusqu'au bout pour retirer leur confiance à Belkhadem » nous a indiqué hier Mohamed Bourzem, membre du CC et un des principaux animateurs des détracteurs de Belkhadem. Notre interlocuteur, contacté hier, a précisé que « c'est l'urne qui départagera les deux camps Car le recours au vote est inéluctable et ce, conformément aux statuts du parti qui permettent un retrait de confiance au secrétaire général ». Bourzem a cité, dans ce contexte, un alinéa de l'article 13 des statuts du parti adoptés lors du 9e congrès selon lequel les membres du CC ont toute latitude pour évaluer le travail du secrétaire général et lui retirer leur confiance. Pour Bourzem cette question de retrait de confiance a été proposé par Abdelaziz Belkhadem qui en a fait part aux « quatre sages » qui jouent aux médiateurs entre les deux camps. Mais il semble que Belkhadem se soit rétracté et manœuvre dans le but d'éviter, autant que faire se peut, le recours au vote. En effet le secrétaire général du FLN n'ignore pas que la majorité des membres du CC est contre lui et que s'il accepte d'aller au vote il n'a plus aucune chance de sauver son poste. Ses opposants, comme cela a été réitéré une fois hier par Mohamed Bourzem, détiennent la majorité absolue, soit 50% +1 qui leur permet de destituer Belkhadem. Face à cette équation les partisans de Belkhadem au CC clament haut et fort que le CC, en vertu des statuts du parti et de son règlement intérieur, ne peut retirer la confiance au secrétaire général au motif qu'il a été élu par le congrès pour un mandat de cinq ans. « C'est faux » rétorque Mohamed Bourzem ajoutant que Abdelaziz Belkhadem « n'a pas été élu par le 9e congres, mais par le comité central ». Selon notre interlocuteur « aucune disposition des statuts ou du recèlement intérieur ne stipule que le secrétaire général est élu par le congrès ». Et de préciser que « seul l'article 38 des statuts fait cas de l'élection du secrétaire général et cet article ne souffre d'aucune ambigu té puisque il stipule que le SG est élu par le comité central » . Belkhadem déploie d'intenses efforts en vue de faire échec à ses détracteurs. A cet effet il mène une intense offensive de charme en direction des membres du CC en vue de les dissuader de voter contre lui alors que ses partisans comptent proposer au vote une motion de soutien en faveur de Belkhadem. « C'est du n'importe quoi car aucune disposition des statuts n'autorise cette procédure qui est donc illégale » soutient notre interlocuteur. Selon Bourzem les détracteurs de Belkhadem comptent tenir une réunion aujourd'hui et prévoient aussi de rencontrer les « quatre sages » dans les prochains jours et ce afin de transmettre un message au secrétaire général sur, notamment, l'ordre du jour de la session du CC qui doit comporter en priorité la question du retrait de confiance. C'est dire qu'au FLN tout indique que la crise interne s'achemine de go vers le clash lors de la réunion du CC. Les différents protagonistes de la crise qui affecte le FLN affûtent leurs armes. A une dizaine de jours de la tenue de la session ordinaire du Comité central (CC), prévue les 15 et 16 juin, les deux camps mobilisent leurs troupes en vue de la bataille qui s'annonce. En effet, face à ses détracteurs qui ambitionnent de le destituer de la tête du vieux parti Abdelaziz Belkhadem ne s'avoue pas encore perdant et déploie tous ses efforts dans l'objectif d'annihiler toutes les velléités de ses opposants. Ces derniers sont plus que jamais décidés à procéder à un retrait de confiance lors de la session du CC qui s'annonce explosive. « La majorité des membres du CC sont décidés à aller jusqu'au bout pour retirer leur confiance à Belkhadem » nous a indiqué hier Mohamed Bourzem, membre du CC et un des principaux animateurs des détracteurs de Belkhadem. Notre interlocuteur, contacté hier, a précisé que « c'est l'urne qui départagera les deux camps Car le recours au vote est inéluctable et ce, conformément aux statuts du parti qui permettent un retrait de confiance au secrétaire général ». Bourzem a cité, dans ce contexte, un alinéa de l'article 13 des statuts du parti adoptés lors du 9e congrès selon lequel les membres du CC ont toute latitude pour évaluer le travail du secrétaire général et lui retirer leur confiance. Pour Bourzem cette question de retrait de confiance a été proposé par Abdelaziz Belkhadem qui en a fait part aux « quatre sages » qui jouent aux médiateurs entre les deux camps. Mais il semble que Belkhadem se soit rétracté et manœuvre dans le but d'éviter, autant que faire se peut, le recours au vote. En effet le secrétaire général du FLN n'ignore pas que la majorité des membres du CC est contre lui et que s'il accepte d'aller au vote il n'a plus aucune chance de sauver son poste. Ses opposants, comme cela a été réitéré une fois hier par Mohamed Bourzem, détiennent la majorité absolue, soit 50% +1 qui leur permet de destituer Belkhadem. Face à cette équation les partisans de Belkhadem au CC clament haut et fort que le CC, en vertu des statuts du parti et de son règlement intérieur, ne peut retirer la confiance au secrétaire général au motif qu'il a été élu par le congrès pour un mandat de cinq ans. « C'est faux » rétorque Mohamed Bourzem ajoutant que Abdelaziz Belkhadem « n'a pas été élu par le 9e congres, mais par le comité central ». Selon notre interlocuteur « aucune disposition des statuts ou du recèlement intérieur ne stipule que le secrétaire général est élu par le congrès ». Et de préciser que « seul l'article 38 des statuts fait cas de l'élection du secrétaire général et cet article ne souffre d'aucune ambigu té puisque il stipule que le SG est élu par le comité central » . Belkhadem déploie d'intenses efforts en vue de faire échec à ses détracteurs. A cet effet il mène une intense offensive de charme en direction des membres du CC en vue de les dissuader de voter contre lui alors que ses partisans comptent proposer au vote une motion de soutien en faveur de Belkhadem. « C'est du n'importe quoi car aucune disposition des statuts n'autorise cette procédure qui est donc illégale » soutient notre interlocuteur. Selon Bourzem les détracteurs de Belkhadem comptent tenir une réunion aujourd'hui et prévoient aussi de rencontrer les « quatre sages » dans les prochains jours et ce afin de transmettre un message au secrétaire général sur, notamment, l'ordre du jour de la session du CC qui doit comporter en priorité la question du retrait de confiance. C'est dire qu'au FLN tout indique que la crise interne s'achemine de go vers le clash lors de la réunion du CC.