Les forces de Bachar al Assad ont intensifié leurs bombardements sur les bastions rebelles du centre et du nord de la Syrie, faisant au moins 50 morts et des centaines de blessés dimanche, après la suspension par les observateurs des Nations unies de leur mission, ont affirmé des opposants rapporte Reuters . Les "bérets bleus" de l'Onu ont annoncé samedi qu'ils suspendaient leur mission d'observation du cessez-le-feu officiellement entré en vigueur le 12 avril en raison de la poursuite des violences, à la fois par les forces du régime et par les insurgés. D'après les opposants, les forces de Bachar al Assad ont concentré leurs efforts sur Homs, Alep, Idlib, Hama et sur les environs de Damas dimanche. Un autre activiste, Mohamed al Homsi, a déclaré : "Nous assistons à une escalade manifeste (des bombardements) depuis que les observateurs (de l'Onu) ont cessé leurs patrouilles." Des centaines de milliers de personnes ont fui la ville mais des civils y restent terrés avec des rebelles de l'Armée syrienne libre. D'après des sources au sein de l'opposition, les forces de Bachar al Assad ont aussi intensifié leurs bombardements sur des zones en périphérie de Damas. Les troupes d'élite de la Garde républicaine ont ainsi frappé le faubourg de Douma avec des chars et des roquettes, faisant six morts et 75 blessés. Ailleurs, vingt personnes ont été tuées par des tirs d'artillerie lourde de l'armée sur des localités rebelles des provinces d'Alep, d'Idlib et de Hama, dans le nord du pays, ont dit des opposants. Dans la ville d'Alep, des commerçants ont protesté contre la répression et de nombreuses boutiques étaient fermées selon la même source R. I./agence Nigéria 45 morts dans des violences confessionnelles Le bilan des attentats qui ont visé dimanche trois églises du Nord du Nigeria et les violences qui ont suivi s'est élevé à 45 morts, a déclaré lundi un responsable des secours. "Le bilan était de 45 morts la nuit dernière vers 22h", a dit le responsable ajoutant que ce bilan "devrait s'aggraver encore lorsqu'il sera actualisé". Un précèdent bilan faisait état de 36 morts dans les violences de dimanche. Les attentats, dont des attaques suicide, ont eu lieu en un intervalle de près d'une heure à Zaria et Kaduna, les deux principales villes de l'Etat du même nom, où un couvre-feu immédiat de 24 heures a été décrété par les autorités locales. Ces attaques n'ont pas été revendiquées, mais le groupe armé Boko Haram, auteur de nombreux attentats dans le pays, a récemment déclaré qu'il continuerait à s'en prendre aux églises. Boko Haram multiplie depuis mi-2009 les attentats notamment dans les villes du nord qui ont fait plus d'un millier de morts. Ces attaques visent essentiellement les membres des forces de sécurité, les responsables gouvernementaux et les lieux de culte chrétiens. APS Les forces de Bachar al Assad ont intensifié leurs bombardements sur les bastions rebelles du centre et du nord de la Syrie, faisant au moins 50 morts et des centaines de blessés dimanche, après la suspension par les observateurs des Nations unies de leur mission, ont affirmé des opposants rapporte Reuters . Les "bérets bleus" de l'Onu ont annoncé samedi qu'ils suspendaient leur mission d'observation du cessez-le-feu officiellement entré en vigueur le 12 avril en raison de la poursuite des violences, à la fois par les forces du régime et par les insurgés. D'après les opposants, les forces de Bachar al Assad ont concentré leurs efforts sur Homs, Alep, Idlib, Hama et sur les environs de Damas dimanche. Un autre activiste, Mohamed al Homsi, a déclaré : "Nous assistons à une escalade manifeste (des bombardements) depuis que les observateurs (de l'Onu) ont cessé leurs patrouilles." Des centaines de milliers de personnes ont fui la ville mais des civils y restent terrés avec des rebelles de l'Armée syrienne libre. D'après des sources au sein de l'opposition, les forces de Bachar al Assad ont aussi intensifié leurs bombardements sur des zones en périphérie de Damas. Les troupes d'élite de la Garde républicaine ont ainsi frappé le faubourg de Douma avec des chars et des roquettes, faisant six morts et 75 blessés. Ailleurs, vingt personnes ont été tuées par des tirs d'artillerie lourde de l'armée sur des localités rebelles des provinces d'Alep, d'Idlib et de Hama, dans le nord du pays, ont dit des opposants. Dans la ville d'Alep, des commerçants ont protesté contre la répression et de nombreuses boutiques étaient fermées selon la même source R. I./agence Nigéria 45 morts dans des violences confessionnelles Le bilan des attentats qui ont visé dimanche trois églises du Nord du Nigeria et les violences qui ont suivi s'est élevé à 45 morts, a déclaré lundi un responsable des secours. "Le bilan était de 45 morts la nuit dernière vers 22h", a dit le responsable ajoutant que ce bilan "devrait s'aggraver encore lorsqu'il sera actualisé". Un précèdent bilan faisait état de 36 morts dans les violences de dimanche. Les attentats, dont des attaques suicide, ont eu lieu en un intervalle de près d'une heure à Zaria et Kaduna, les deux principales villes de l'Etat du même nom, où un couvre-feu immédiat de 24 heures a été décrété par les autorités locales. Ces attaques n'ont pas été revendiquées, mais le groupe armé Boko Haram, auteur de nombreux attentats dans le pays, a récemment déclaré qu'il continuerait à s'en prendre aux églises. Boko Haram multiplie depuis mi-2009 les attentats notamment dans les villes du nord qui ont fait plus d'un millier de morts. Ces attaques visent essentiellement les membres des forces de sécurité, les responsables gouvernementaux et les lieux de culte chrétiens. APS