La vie des sept diplomates algériens, enlevés le 5 avril dernier, soit 65 jours de captivité, est sérieusement mise en jeu. Pourquoi ? Il se trouve que des drones inconnus ont exécuté des frappes aériennes chirurgicales ciblant les convois de terroristes. La vie des sept diplomates algériens, enlevés le 5 avril dernier, soit 65 jours de captivité, est sérieusement mise en jeu. Pourquoi ? Il se trouve que des drones inconnus ont exécuté des frappes aériennes chirurgicales ciblant les convois de terroristes. Des frappes qui nous rappellent la bavure de l'armée française, au mois de mars dernier, lorsque deux ressortissants français, détenus par Aqmi, avaient péri par des tirs de l'armée française, cela au moment où des soldats français avaient tenté de libérer les deux otages. Peut-on revivre le même scénario ? Oui, selon des experts. Il est fort possible que nos sept compatriotes soient tués "accidentellement" par des frappes aériennes, car il ne faut pas oublier que les ravisseurs sont toujours obligés de changer le lieu de captivité des sept Algériens. Un changement de lieu qui pousse, généralement, les terroristes du MUJAO a utiliser des véhicules pour passer d'une région à une autre. Des véhicules qui peuvent être, aussi, la cible des frappes aériennes des drones américains ou français. Cela se passe au moment où, Boualem Sias, le consul algérien à Gao et six de ses collaborateurs, tous des diplomates, enlevés le 5 avril dernier, devant le consulat d'Algérie de Gao, par un commando armé, sont toujours entre les mains de leurs ravisseurs. Soixante-cinq jours et toujours pas de nouvelles de nos compatriotes. Mais, soixante-cinq jours de négociation avec les ravisseurs du Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO). Des pourparlers qui, apparemment, n'ont rien donné. Cela dit, le sort des sept otages algériens s'annonce mal et serait sérieusement mis en jeu. En effet, les ravisseurs, ces fous de Dieu, semblent déterminés à garder les sept Algériens aussi longtemps que necessaire, même si cela devait coûter de longs mois d'emprisonnement pour ces derniers. Au mois d'avril dernier, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avait affirmé que les sept diplomates algériens se portaient bien, que leurs vies seraient hors de danger et que les négociations avec les ravisseurs seraient en bonne voie. Cette déclaration «réconfortante» du ministre des AE, surtout pour les familles des otages, semble moins apaisante du moment où les terroristes du MUJAO avaient, juste quelques heures après, menacé d'exécuter les sept Algériens. Les terroristes veulent-ils mettre de la pression sur Alger ? Oui, certainement. D'ailleurs, la réponse des ravisseurs aux propos de Mourad Medelci n'a pas tardé. Ce qui explique la grande détermination de ces derniers d'aller encore plus loin dans cette prise d'otages. Une détermination qui se traduit par leurs revendications. En effet, les terroristes du MUJAO réclament la libération de 30 de leurs acolytes et pas des moindres, détenus dans les prisons algériennes, mauritaniennes et maliennes. De plus, ils exigent une rançon de 15 millions d'euros contre la libération des sept diplomates. Des frappes aériennes à nos frontières Au moment où les sept diplomates algériens sont détenus dans un lieu inconnu quelque part au nord du Mali, des drones appartenant vraisemblablement à l'armée américaine ou celle française ont déjà lancé des frappes chirurgicales visant des véhicules conduits par des terroristes. Une situation qui pourrait tourner mal pour la vie des sept otages algériens, surtout lorsqu'on sait que deux ressortissants français avaient déjà péri lors de frappes aériennes de l'armée françaises ciblant un cortège de terroristes C'était au mois de mars dernier. Pis, selon des informations confirmées, un convoi de quatre véhicules tout-terrain appartenant à des terroristes d'Aqmi a été ciblé, dans la matinée du vendredi passé, par une frappe aérienne non identifiée à Aricha, au nord de la localité de Taoudenni, dans une région très désertique, pas très loin des frontières algérienne et mauritanienne. Selon des témoignages de Touaregs Ifoghas, au moins sept terroristes auraient péri dans ce raid tandis que dix autres auraient été blessés. Ces derniers auraient aperçu des avions volant à très haute altitude peu de temps avant qu'un ou plusieurs missiles ne s'abattent sur les véhicules. Depuis quelques semaines, la région du Nord-Mali est de plus en plus survolée par des drones et des avions de reconnaissance de tous types. Des drones auraient été aperçus au dessus du fleuve Niger tandis que d'autres ont été aperçus près des confins frontaliers entre le Mali et le Niger. Ce genre de raid et le mode opératoire ressemblent à ceux effectués par les drones américains au dessus de l'Afghanistan, du Pakistan, du Yémen et de la Somalie. Des frappes qui nous rappellent la bavure de l'armée française, au mois de mars dernier, lorsque deux ressortissants français, détenus par Aqmi, avaient péri par des tirs de l'armée française, cela au moment où des soldats français avaient tenté de libérer les deux otages. Peut-on revivre le même scénario ? Oui, selon des experts. Il est fort possible que nos sept compatriotes soient tués "accidentellement" par des frappes aériennes, car il ne faut pas oublier que les ravisseurs sont toujours obligés de changer le lieu de captivité des sept Algériens. Un changement de lieu qui pousse, généralement, les terroristes du MUJAO a utiliser des véhicules pour passer d'une région à une autre. Des véhicules qui peuvent être, aussi, la cible des frappes aériennes des drones américains ou français. Cela se passe au moment où, Boualem Sias, le consul algérien à Gao et six de ses collaborateurs, tous des diplomates, enlevés le 5 avril dernier, devant le consulat d'Algérie de Gao, par un commando armé, sont toujours entre les mains de leurs ravisseurs. Soixante-cinq jours et toujours pas de nouvelles de nos compatriotes. Mais, soixante-cinq jours de négociation avec les ravisseurs du Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO). Des pourparlers qui, apparemment, n'ont rien donné. Cela dit, le sort des sept otages algériens s'annonce mal et serait sérieusement mis en jeu. En effet, les ravisseurs, ces fous de Dieu, semblent déterminés à garder les sept Algériens aussi longtemps que necessaire, même si cela devait coûter de longs mois d'emprisonnement pour ces derniers. Au mois d'avril dernier, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avait affirmé que les sept diplomates algériens se portaient bien, que leurs vies seraient hors de danger et que les négociations avec les ravisseurs seraient en bonne voie. Cette déclaration «réconfortante» du ministre des AE, surtout pour les familles des otages, semble moins apaisante du moment où les terroristes du MUJAO avaient, juste quelques heures après, menacé d'exécuter les sept Algériens. Les terroristes veulent-ils mettre de la pression sur Alger ? Oui, certainement. D'ailleurs, la réponse des ravisseurs aux propos de Mourad Medelci n'a pas tardé. Ce qui explique la grande détermination de ces derniers d'aller encore plus loin dans cette prise d'otages. Une détermination qui se traduit par leurs revendications. En effet, les terroristes du MUJAO réclament la libération de 30 de leurs acolytes et pas des moindres, détenus dans les prisons algériennes, mauritaniennes et maliennes. De plus, ils exigent une rançon de 15 millions d'euros contre la libération des sept diplomates. Des frappes aériennes à nos frontières Au moment où les sept diplomates algériens sont détenus dans un lieu inconnu quelque part au nord du Mali, des drones appartenant vraisemblablement à l'armée américaine ou celle française ont déjà lancé des frappes chirurgicales visant des véhicules conduits par des terroristes. Une situation qui pourrait tourner mal pour la vie des sept otages algériens, surtout lorsqu'on sait que deux ressortissants français avaient déjà péri lors de frappes aériennes de l'armée françaises ciblant un cortège de terroristes C'était au mois de mars dernier. Pis, selon des informations confirmées, un convoi de quatre véhicules tout-terrain appartenant à des terroristes d'Aqmi a été ciblé, dans la matinée du vendredi passé, par une frappe aérienne non identifiée à Aricha, au nord de la localité de Taoudenni, dans une région très désertique, pas très loin des frontières algérienne et mauritanienne. Selon des témoignages de Touaregs Ifoghas, au moins sept terroristes auraient péri dans ce raid tandis que dix autres auraient été blessés. Ces derniers auraient aperçu des avions volant à très haute altitude peu de temps avant qu'un ou plusieurs missiles ne s'abattent sur les véhicules. Depuis quelques semaines, la région du Nord-Mali est de plus en plus survolée par des drones et des avions de reconnaissance de tous types. Des drones auraient été aperçus au dessus du fleuve Niger tandis que d'autres ont été aperçus près des confins frontaliers entre le Mali et le Niger. Ce genre de raid et le mode opératoire ressemblent à ceux effectués par les drones américains au dessus de l'Afghanistan, du Pakistan, du Yémen et de la Somalie.