Vous souffrez du dos, et vous pensez à une simple lombalgie ? Et si c'était une spondylarthrite ankylosante ? C'est une maladie inflammatoire chronique qui touche le rachis et les articulations sacro-iliaques. Deuxième des grands rhumatismes inflammatoires chroniques par sa fréquence et sa gravité, elle est quand même dix fois moins fréquente que la polyarthrite rhumatoïde et n'atteint que 0,1 à 0,2 % de la population. Elle représente 85% des rhumatismes des hommes de moins de 30 ans. Vous souffrez du dos, et vous pensez à une simple lombalgie ? Et si c'était une spondylarthrite ankylosante ? C'est une maladie inflammatoire chronique qui touche le rachis et les articulations sacro-iliaques. Deuxième des grands rhumatismes inflammatoires chroniques par sa fréquence et sa gravité, elle est quand même dix fois moins fréquente que la polyarthrite rhumatoïde et n'atteint que 0,1 à 0,2 % de la population. Elle représente 85% des rhumatismes des hommes de moins de 30 ans. La spondylarthrite ankylosante débute entre 20 et 40 ans par des douleurs au bas des reins (lombalgies) ou des douleurs dans les fesses dans la moitié des cas. Ces douleurs ne sont pas calmées par le repos mais au contraire sont plus importantes la nuit et le matin au réveil. Elles résistent à l'aspirine. Ce sont des douleurs fessières irradiant vers l'arrière des cuisses et pouvant simuler des douleurs de sciatique. Les douleurs lombaires sont fréquentes, accompagnées de raideur surtout matinale, ainsi que les douleurs thoraciques. L'articulation manubri-sternale est douloureuse. Des douleurs du cou sont possibles. Si les hanches sont souvent touchées, toutes les articulations peuvent être atteintes y compris les doigts et les orteils qui sont gonflés. Les autres signes sont : •Une iritis ou uvéite antérieure (oeil rouge douloureux non larmoyant soulagé par les corticoïdes) ; •Une urétrite non gonococcique (ou une cervicite chez la femme) ; •Une diarrhée aiguë contemporaine de l'arthrite ; •Une sacro-iléite à la radiographie ; •La présence de l'antigène HLA B27 ; •L'amélioration remarquable des douleurs par les AINS. Evolution de la maladie La maladie évolue par poussées. La spondylarthrite ankylosante bloque progressivement les articulations du bas du dos. Dans les cas les plus sévères, elle va jusqu'à souder la colonne vertébrale en un seul bloc. L'évolution se fait en 10 à 20 ans par poussées qui touchent successivement toutes les articulations. Les lésions sacro-iliaques sont typiques : élargissement de l'interligne, flou articulaire... Les lésions rachidiennes débutent à la charnière dorsolombaire. Il existe des images d'ossification intervertébrale (syndesmophytes) et une calcification des ligaments intervertébraux. Au maximum est réalisée l'image radiologique de "colonne de bambou". Sur le plan biologique, la vitesse de sédimentation est accélérée pendant les poussées. L'antigène HLA B27 est retrouvé dans 90 % des cas. Diagnostic de la spondylarthrite ankylosante... Il existe un gène HLA-B27 qui prédispose à la spondylarthrite ankylosante, expliquant pourquoi cette maladie rhumatismale est plus fréquente dans certaines familles. Quels sont les symptômes de la spondylarthrite ankylosante ? La spondylarthrite ankylosante débute souvent tôt, entre 15 et 40 ans. Les hommes sont trois fois plus touchés que les femmes. La spondylarthrite ankylosante se manifeste le plus souvent par un mal de dos ou lombalgie, qui évolue par poussées plus ou moins intenses alternant avec des périodes de rémission (asymptomatique). Quelles sont les caractéristiques de cette douleur lombaire ? Le mal de dos est maximal la nuit et le matin, nécessitant un déverrouillage matinal. Le mal au dos est souvent soulagé par l'activité physique. La flexion avant du tronc apporte également un soulagement, d'où la position voûtée vers l'avant typiquement adopté par les patients atteints de spondylarthrite ankylosante. Attention toutefois, chez certaines personnes, la spondylarthrite ankylosante peut se traduire par une colonne rigide (les vertèbres se soudent entre elles), le patient se tenant inversement exagérément droit. Parfois, l'inflammation est telle à la jonction entre les côtes et la colonne que la respiration profonde en devient douloureuse. Le mal de dos s'accompagne d'une fatigue, d'une perte d'appétit, d'un amaigrissement et d'une anémie. Autres symptômes de la spondylarthrite ankylosante... Attention, il arrive que l'inflammation articulaire débute non pas au niveau de la colonne, mais dans les grosses articulations des hanches, des genoux, des épaules. La douleur n'est donc pas toujours forcément lombalgique, tandis que les articulations concernées sont gonflées et douloureuses. Les crises inflammatoires peuvent toucher l'œil, mais n'entraînent pas de baisse de la vision. L'inflammation d'une valve cardiaque est également possible, tout comme celle de l'intestin provoquant douleurs et diarrhées. Enfin, encore plus rarement, si des nerfs sont comprimés, une faiblesse, des douleurs et une paresthésie (trouble de la sensibilité : fourmillements, picotements) se manifestent. Comment savoir s'il s'agit bien d'une spondylarthrite ankylosante ? Les symptômes et la réalisation d'une radiographie de la colonne et des articulations touchées sont généralement suffisants pour porter le diagnostic de spondylarthrite ankylosante. On peut également mesurer l'inflammation grâce à une prise de sang mesurant la vitesse de sédimentation des globules rouges Traitement Le traitement médicamenteux, ponctuel ou en traitement de fond, vise à soulager les douleurs et à diminuer l'inflammation afin d'éviter les déformations vertébrales : anti-inflammatoires non stéroïdiens, myorelaxants, antalgiques, corticoïdes, sulfasalazine, anti-TNF alpha... Invalidité et déformation articulaire Si, dans la plupart des cas, la maladie reste compatible avec une vie normale, elle entraîne parfois une vraie invalidité, voire aussi des déformations sévères en cas de spondylarthrite sévère. Le patient peut ainsi poursuivre ses activités et réaliser des exercices d'étirement et de renforcement pour l'aider à maintenir une bonne posture. En cas de spondylarthrite ankylosante sévère (soudure des articulations, érosion), une intervention chirurgicale peut s'avérer nécessaire. La spondylarthrite ankylosante débute entre 20 et 40 ans par des douleurs au bas des reins (lombalgies) ou des douleurs dans les fesses dans la moitié des cas. Ces douleurs ne sont pas calmées par le repos mais au contraire sont plus importantes la nuit et le matin au réveil. Elles résistent à l'aspirine. Ce sont des douleurs fessières irradiant vers l'arrière des cuisses et pouvant simuler des douleurs de sciatique. Les douleurs lombaires sont fréquentes, accompagnées de raideur surtout matinale, ainsi que les douleurs thoraciques. L'articulation manubri-sternale est douloureuse. Des douleurs du cou sont possibles. Si les hanches sont souvent touchées, toutes les articulations peuvent être atteintes y compris les doigts et les orteils qui sont gonflés. Les autres signes sont : •Une iritis ou uvéite antérieure (oeil rouge douloureux non larmoyant soulagé par les corticoïdes) ; •Une urétrite non gonococcique (ou une cervicite chez la femme) ; •Une diarrhée aiguë contemporaine de l'arthrite ; •Une sacro-iléite à la radiographie ; •La présence de l'antigène HLA B27 ; •L'amélioration remarquable des douleurs par les AINS. Evolution de la maladie La maladie évolue par poussées. La spondylarthrite ankylosante bloque progressivement les articulations du bas du dos. Dans les cas les plus sévères, elle va jusqu'à souder la colonne vertébrale en un seul bloc. L'évolution se fait en 10 à 20 ans par poussées qui touchent successivement toutes les articulations. Les lésions sacro-iliaques sont typiques : élargissement de l'interligne, flou articulaire... Les lésions rachidiennes débutent à la charnière dorsolombaire. Il existe des images d'ossification intervertébrale (syndesmophytes) et une calcification des ligaments intervertébraux. Au maximum est réalisée l'image radiologique de "colonne de bambou". Sur le plan biologique, la vitesse de sédimentation est accélérée pendant les poussées. L'antigène HLA B27 est retrouvé dans 90 % des cas. Diagnostic de la spondylarthrite ankylosante... Il existe un gène HLA-B27 qui prédispose à la spondylarthrite ankylosante, expliquant pourquoi cette maladie rhumatismale est plus fréquente dans certaines familles. Quels sont les symptômes de la spondylarthrite ankylosante ? La spondylarthrite ankylosante débute souvent tôt, entre 15 et 40 ans. Les hommes sont trois fois plus touchés que les femmes. La spondylarthrite ankylosante se manifeste le plus souvent par un mal de dos ou lombalgie, qui évolue par poussées plus ou moins intenses alternant avec des périodes de rémission (asymptomatique). Quelles sont les caractéristiques de cette douleur lombaire ? Le mal de dos est maximal la nuit et le matin, nécessitant un déverrouillage matinal. Le mal au dos est souvent soulagé par l'activité physique. La flexion avant du tronc apporte également un soulagement, d'où la position voûtée vers l'avant typiquement adopté par les patients atteints de spondylarthrite ankylosante. Attention toutefois, chez certaines personnes, la spondylarthrite ankylosante peut se traduire par une colonne rigide (les vertèbres se soudent entre elles), le patient se tenant inversement exagérément droit. Parfois, l'inflammation est telle à la jonction entre les côtes et la colonne que la respiration profonde en devient douloureuse. Le mal de dos s'accompagne d'une fatigue, d'une perte d'appétit, d'un amaigrissement et d'une anémie. Autres symptômes de la spondylarthrite ankylosante... Attention, il arrive que l'inflammation articulaire débute non pas au niveau de la colonne, mais dans les grosses articulations des hanches, des genoux, des épaules. La douleur n'est donc pas toujours forcément lombalgique, tandis que les articulations concernées sont gonflées et douloureuses. Les crises inflammatoires peuvent toucher l'œil, mais n'entraînent pas de baisse de la vision. L'inflammation d'une valve cardiaque est également possible, tout comme celle de l'intestin provoquant douleurs et diarrhées. Enfin, encore plus rarement, si des nerfs sont comprimés, une faiblesse, des douleurs et une paresthésie (trouble de la sensibilité : fourmillements, picotements) se manifestent. Comment savoir s'il s'agit bien d'une spondylarthrite ankylosante ? Les symptômes et la réalisation d'une radiographie de la colonne et des articulations touchées sont généralement suffisants pour porter le diagnostic de spondylarthrite ankylosante. On peut également mesurer l'inflammation grâce à une prise de sang mesurant la vitesse de sédimentation des globules rouges Traitement Le traitement médicamenteux, ponctuel ou en traitement de fond, vise à soulager les douleurs et à diminuer l'inflammation afin d'éviter les déformations vertébrales : anti-inflammatoires non stéroïdiens, myorelaxants, antalgiques, corticoïdes, sulfasalazine, anti-TNF alpha... Invalidité et déformation articulaire Si, dans la plupart des cas, la maladie reste compatible avec une vie normale, elle entraîne parfois une vraie invalidité, voire aussi des déformations sévères en cas de spondylarthrite sévère. Le patient peut ainsi poursuivre ses activités et réaliser des exercices d'étirement et de renforcement pour l'aider à maintenir une bonne posture. En cas de spondylarthrite ankylosante sévère (soudure des articulations, érosion), une intervention chirurgicale peut s'avérer nécessaire.