Mal de dos, ankylose, fatigue… la spondylarthrite ankylosante frappe les jeunes. Détectée tardivement, cette maladie expose à des complications au niveau du rachis. Parce que des traitements permettent de les éviter et d'offrir aux patients une vie normale, une campagne sensibilise le grand public et les professionnels à un diagnostic précoce. A 20 ans, on a tous envie de pratiquer du sport, de sortir, de mener une vie riche en événements. Mais pendant longtemps, cette vie normale a été interdite à nombre de personnes souffrant de spondylarthrite ankylosante. Frappant entre 15 et 40 ans, elle affecte un peu plus les hommes que les femmes. Elle se manifeste principalement par des atteintes du rachis et du bassin mais parfois également des articulations périphériques, en particulier les pieds, les genoux ou les hanches. Douleur, raideur matinale, fatigue… l'enfer de la spondylarthrite ankylosante Ce rhumatisme inflammatoire chronique, le plus fréquent après la polyarthrite rhumatoïde (0,2 à 0,3 % de la population) touche prioritairement des jeunes. Elle se caractérise par une inflammation des "enthèses", qui sont les zones d'insertion des tendons et des ligaments dans l'os. Dans certains cas, elle s'accompagne d'autres symptômes : uvéites, manifestations cutanées, inflammations du tube digestif, voire de la sphère uro-génitale… Pour les patients, la maladie se traduit principalement par une douleur, souvent vive, volontiers nocturne (capable de réveiller le patient par des élancements) de la colonne vertébrale et/ou des fesses non calmées par le repos et diminuant avec l'exercice, et une ankylose matinale (enraidissement, difficultés à se lever…). Au fil des poussées, les vertèbres finissent par se souder dans une position inopportune entraînant des voussures plus ou moins importantes et, donc, une ankylose définitive du rachis. L'enjeu aujourd'hui est de diagnostiquer précocement et de prendre en charge les patients avant que de tels enraidissements ne surviennent. Actuellement, les patients atteints de spondylarthrite souffrent d'un grave retard de diagnostic. L'un des espoirs des chercheurs est de pouvoir identifier précocement cette maladie. Il est vraisemblable que plus tôt les patients seront pris en charge, plus fortes seront les chances de les mettre en rémission… voire de vaincre la maladie. S. H. Mal de dos, ankylose, fatigue… la spondylarthrite ankylosante frappe les jeunes. Détectée tardivement, cette maladie expose à des complications au niveau du rachis. Parce que des traitements permettent de les éviter et d'offrir aux patients une vie normale, une campagne sensibilise le grand public et les professionnels à un diagnostic précoce. A 20 ans, on a tous envie de pratiquer du sport, de sortir, de mener une vie riche en événements. Mais pendant longtemps, cette vie normale a été interdite à nombre de personnes souffrant de spondylarthrite ankylosante. Frappant entre 15 et 40 ans, elle affecte un peu plus les hommes que les femmes. Elle se manifeste principalement par des atteintes du rachis et du bassin mais parfois également des articulations périphériques, en particulier les pieds, les genoux ou les hanches. Douleur, raideur matinale, fatigue… l'enfer de la spondylarthrite ankylosante Ce rhumatisme inflammatoire chronique, le plus fréquent après la polyarthrite rhumatoïde (0,2 à 0,3 % de la population) touche prioritairement des jeunes. Elle se caractérise par une inflammation des "enthèses", qui sont les zones d'insertion des tendons et des ligaments dans l'os. Dans certains cas, elle s'accompagne d'autres symptômes : uvéites, manifestations cutanées, inflammations du tube digestif, voire de la sphère uro-génitale… Pour les patients, la maladie se traduit principalement par une douleur, souvent vive, volontiers nocturne (capable de réveiller le patient par des élancements) de la colonne vertébrale et/ou des fesses non calmées par le repos et diminuant avec l'exercice, et une ankylose matinale (enraidissement, difficultés à se lever…). Au fil des poussées, les vertèbres finissent par se souder dans une position inopportune entraînant des voussures plus ou moins importantes et, donc, une ankylose définitive du rachis. L'enjeu aujourd'hui est de diagnostiquer précocement et de prendre en charge les patients avant que de tels enraidissements ne surviennent. Actuellement, les patients atteints de spondylarthrite souffrent d'un grave retard de diagnostic. L'un des espoirs des chercheurs est de pouvoir identifier précocement cette maladie. Il est vraisemblable que plus tôt les patients seront pris en charge, plus fortes seront les chances de les mettre en rémission… voire de vaincre la maladie. S. H.