La course contre la montre est déclenchée. Les brigades anti-stups sont en train de mener, depuis quelques semaines seulement, une « guerre » préventive contre les milieux de la drogue. Le but est de tenter de faire diminuer le taux de consommation de cannabis durant le prochain mois sacré, d'autant que la plupart des consommateurs de boissons alcoolisées se rabattent, pendant le Ramadhan, sur la drogue à défaut de la disponibilité des bières, apprend-t-on de sources dignes. La course contre la montre est déclenchée. Les brigades anti-stups sont en train de mener, depuis quelques semaines seulement, une « guerre » préventive contre les milieux de la drogue. Le but est de tenter de faire diminuer le taux de consommation de cannabis durant le prochain mois sacré, d'autant que la plupart des consommateurs de boissons alcoolisées se rabattent, pendant le Ramadhan, sur la drogue à défaut de la disponibilité des bières, apprend-t-on de sources dignes. Le Ramadhan, une période privilégiée par les trafiquants de cannabis qui propulsent leurs revenus en réussissant à vendre autant de plaquettes de 100 grammes devant des consommateurs «intéressés» à défaut de l'indisponibilité des boissons alcoolisées. Le dernier coup «préventif» réussi par les policiers a été exécuté, mardi passé, à Dar El Beida, lorsqu'un réseau composé de six trafiquants a été démantelé et 8000 boîtes de psychotropes ont été saisies. Ce réseau démantelé serait le principal fournisseur de comprimés de psychotropes dans l'Algérois. Toutefois, son élimination a mis les policiers dans une bonne position par rapport à la lutte contre les stups durant le prochain mois sacré. Cependant, d'autres réseaux «dormants» peuvent entrer en activité dès le mois prochain, surtout qu'en face, une forte demande de cannabis sera enregistrée. Du coup, le prix du kif traité sera triplé, par les trafiquants, durant le mois prochain. Pourquoi ? La réponse est simple. Les dernières opérations menées avec succès par les gardes-frontières (GGF) relevant de la Gendarmerie nationale , en saisissant 40 tonnes de kif traité sur les frontières Sud-ouest et Nord-ouest sont des raisons suffisantes ayant joué en faveur de la hausse du prix du cannabis dans l'Algérois et dans les autres grandes villes du pays. Faut-il le signaler, une partie de ces grosses quantités de drogue étaient destinées au marché local, c'est-à-dire, pour êtres consommées par les dealers algériens. Toutefois, ce n'était pas le cas, car les GGF ont intercepté les drogues et c'est-ce qui a, en outre, influé sur le prix de cette drogue. On s'attend, durant le prochain mois sacré, à des opérations inopinées des services de sécurité ciblant les milieux des stups dans le cadre de la lutte contre le trafic et la consommation de drogue. Mais avant, des opérations «préventives» sont en train d'être menées, actuellement, dans l'Algérois à l'instar des autres villes du pays. Ces opérations visent à faire diminuer la consommation de cannabis durant le prochain Ramadhan, car faut-il le souligner, la plupart des jeunes qui consomment les boissons alcoolisées se rabattent, généralement, sur la drogue. Si on prend à titre d'exemple le bilan de la lutte contre la drogue enregistré durant les trois derniers mois de l'année en cours. Ici, une centaine de kilos de cannabis a été récupérée par les services de sécurité, alors que plus de 10 000 boîtes de comprimés de psychotropes ont été également saisies, cela sans compter les milliers de cannettes de bières interceptées durant la même période. Ces résultats obtenus par les brigades anti-stups témoignent de la volonté des services de sécurité d'anéantir le maximum de réseaux avant le Ramadhan. Toutefois, d'autres réseaux «dormants» continuent à exister, malgré ces coups «préventifs» portés aux milieux de stups. Soixante réseaux avaient été démantelés en 2011 Comme à leur accoutumée, les services de sécurité opèrent à chaque arrivée du Ramadhan des opérations ciblant les trafiquants de cannabis. C'était le cas en 2001, où des centaines d'opérations avaient eu pour résultat la mise hors d'état de nuire de près de 60 réseaux de trafic de cannabis, dont certains internationaux. Durant le premier semestre de l'année passée, les services de sécurité combinés, entre gendarmes et policiers, avaient lancé plusieurs opérations préventives dans les milieux urbains algérois, et ce, contre les poches des réseaux de trafic de cannabis, l'objectif étant de tenter de diminuer la consommation de kif traité avant et pendant le mois de Ramadhan passé. Parmi ces derniers, certains sont dirigés par des chefs d'origine marocaine, comme c'était le cas de cette bande démantelée le 28 avril 2011 à Aïn Naâdja par la brigade des stups. Le chef du réseau, composé de neuf trafiquants, avait des liens établis au Maroc, et c'est ainsi qu'il alimentait son organisation par des quantités de cannabis revendues dans les milieux urbains de l'Algérois. A Zéralda, un autre réseau conduit par un jeune marocain a été éliminé le mois de mars 2011 par les éléments de la Gendarmerie nationale. Appartements chics et carcasses de maisons, des lieux de kif Les trafiquants de drogue ont diversifié leurs tactiques durant ces dernières années. Il fallait à tout prix le faire car aujourd'hui la quantité de drogue à écouler est tellement importante qu'il est indispensable pour ces réseaux de réfléchir à d'autres modes pour accroître la vente. Le durcissement des mesures de contrôle dans les pays européens a poussé ces réseaux à prospecter d'autres marchés. De nombreux trafiquants, étrangers et nationaux, ont fait de l'Algérie un pays de choix où ils ont pu écouler plusieurs tonnes de drogue. La location d'appartements dans des quartiers non surveillés par la police est le nouveau mode adopté par les trafiquants. Il s'est avéré très payant, aucun réseau n'a été démantelé par la police durant des mois. Toutefois, les efforts déployés par les policiers sur le terrain ont permis de mettre hors d'état de nuire plusieurs trafiquants. Mais le plus important reste d'identifier ce nouveau mode opératoire. En effet, l'année dernière, des centaines de kilos de résine de cannabis ont été découverts dans différents appartements de la capitale. Du jamais vu, déplorent les policiers. Il s'agit souvent de logements loués par les trafiquants, qui utilisent de faux noms pour tromper la vigilance des voisins, mais aussi des policiers et des notaires. Ces lieux sont bien protégés par les trafiquants qui cherchent souvent des appartements dans des quartiers qui ne sont pas souvent visités par la police. Une tactique qui a très bien fonctionné pour ces réseaux de trafic de drogue en 2009, mais qui a été découverte par la police grâce aux investigations menées par des enquêteurs aguerris. A Alger-Centre, un groupe de six jeunes a loué un appartement de haut standing, utilisant le nom d'une femme décédée. Le propriétaire de cet appartement, aujourd'hui en fuite, est également impliqué dans cette affaire. Ce réseau était spécialisé dans la vente de drogue en grande quantité, d'ailleurs, la résine de cannabis était stockée dans l'appartement. L'affaire a été élucidée lorsque la police a mis la main sur une des personnes faisant partie du groupe, arrêtée en possession d'une quantité importante de cannabis. Durant l'enquête, ce dernier a indiqué à la police l'endroit où un important stock de drogue était entreposé. Pour la sûreté d'Alger, il s'agit d'un important réseau qui alimente plusieurs quartiers de la capitale. Une affaire similaire a été élucidée par la police judiciaire de Bir Mourad Rais. Il s'agit d'un groupe de trafiquants de drogue qui a recouru à la location d'un F4. Un nouveau mode opératoire qui permet une parfaite connexion des réseaux. Des plaquettes de 100 grammes , faciles à dissimuler En plus de la location d'appartements chics, les trafiquants de drogue agissent avec une grande vigilance lors de leurs déplacements d'un quartier à l'autre. Pour cela, les trafiquants usent de tous les subterfuges. En effet, au cours des transactions avec d'éventuels acheteurs, dans un endroit discret, les trafiquants vendent des plaquettes de cannabis de 100 grammes maximum sous forme de pièces plastifiées, faciles à cacher sous les vêtements. Au cas où la police arrive sur les lieux, il est également aisé de jeter la plaquette pour ne laisser aucune preuve matérielle. Sans les plaquettes, les policiers ne peuvent pas procéder à l'arrestation des trafiquants, même le procureur de la République exige des preuves matérielles. Mieux, durant le mois de juin 2011, un vaste réseau de trafic de cannabis avait été démantelé par la police judiciaire de la Division Centre. Composé de quatre jeunes trafiquants, la bande a été décimée dans un luxueux appartement sis à Alger-Centre, dans lequel 140 kilos de kif traité, sous forme de plusieurs plaquettes de 100 grammes ont été découverts par les enquêteurs. Cela, sans compter une somme de 400 millions de centimes (représentant le revenu de la vente de la drogue) retrouvée en possession des quatre trafiquants ainsi que trois véhicules de luxe, des Peugeot 407. Le Ramadhan, une période privilégiée par les trafiquants de cannabis qui propulsent leurs revenus en réussissant à vendre autant de plaquettes de 100 grammes devant des consommateurs «intéressés» à défaut de l'indisponibilité des boissons alcoolisées. Le dernier coup «préventif» réussi par les policiers a été exécuté, mardi passé, à Dar El Beida, lorsqu'un réseau composé de six trafiquants a été démantelé et 8000 boîtes de psychotropes ont été saisies. Ce réseau démantelé serait le principal fournisseur de comprimés de psychotropes dans l'Algérois. Toutefois, son élimination a mis les policiers dans une bonne position par rapport à la lutte contre les stups durant le prochain mois sacré. Cependant, d'autres réseaux «dormants» peuvent entrer en activité dès le mois prochain, surtout qu'en face, une forte demande de cannabis sera enregistrée. Du coup, le prix du kif traité sera triplé, par les trafiquants, durant le mois prochain. Pourquoi ? La réponse est simple. Les dernières opérations menées avec succès par les gardes-frontières (GGF) relevant de la Gendarmerie nationale , en saisissant 40 tonnes de kif traité sur les frontières Sud-ouest et Nord-ouest sont des raisons suffisantes ayant joué en faveur de la hausse du prix du cannabis dans l'Algérois et dans les autres grandes villes du pays. Faut-il le signaler, une partie de ces grosses quantités de drogue étaient destinées au marché local, c'est-à-dire, pour êtres consommées par les dealers algériens. Toutefois, ce n'était pas le cas, car les GGF ont intercepté les drogues et c'est-ce qui a, en outre, influé sur le prix de cette drogue. On s'attend, durant le prochain mois sacré, à des opérations inopinées des services de sécurité ciblant les milieux des stups dans le cadre de la lutte contre le trafic et la consommation de drogue. Mais avant, des opérations «préventives» sont en train d'être menées, actuellement, dans l'Algérois à l'instar des autres villes du pays. Ces opérations visent à faire diminuer la consommation de cannabis durant le prochain Ramadhan, car faut-il le souligner, la plupart des jeunes qui consomment les boissons alcoolisées se rabattent, généralement, sur la drogue. Si on prend à titre d'exemple le bilan de la lutte contre la drogue enregistré durant les trois derniers mois de l'année en cours. Ici, une centaine de kilos de cannabis a été récupérée par les services de sécurité, alors que plus de 10 000 boîtes de comprimés de psychotropes ont été également saisies, cela sans compter les milliers de cannettes de bières interceptées durant la même période. Ces résultats obtenus par les brigades anti-stups témoignent de la volonté des services de sécurité d'anéantir le maximum de réseaux avant le Ramadhan. Toutefois, d'autres réseaux «dormants» continuent à exister, malgré ces coups «préventifs» portés aux milieux de stups. Soixante réseaux avaient été démantelés en 2011 Comme à leur accoutumée, les services de sécurité opèrent à chaque arrivée du Ramadhan des opérations ciblant les trafiquants de cannabis. C'était le cas en 2001, où des centaines d'opérations avaient eu pour résultat la mise hors d'état de nuire de près de 60 réseaux de trafic de cannabis, dont certains internationaux. Durant le premier semestre de l'année passée, les services de sécurité combinés, entre gendarmes et policiers, avaient lancé plusieurs opérations préventives dans les milieux urbains algérois, et ce, contre les poches des réseaux de trafic de cannabis, l'objectif étant de tenter de diminuer la consommation de kif traité avant et pendant le mois de Ramadhan passé. Parmi ces derniers, certains sont dirigés par des chefs d'origine marocaine, comme c'était le cas de cette bande démantelée le 28 avril 2011 à Aïn Naâdja par la brigade des stups. Le chef du réseau, composé de neuf trafiquants, avait des liens établis au Maroc, et c'est ainsi qu'il alimentait son organisation par des quantités de cannabis revendues dans les milieux urbains de l'Algérois. A Zéralda, un autre réseau conduit par un jeune marocain a été éliminé le mois de mars 2011 par les éléments de la Gendarmerie nationale. Appartements chics et carcasses de maisons, des lieux de kif Les trafiquants de drogue ont diversifié leurs tactiques durant ces dernières années. Il fallait à tout prix le faire car aujourd'hui la quantité de drogue à écouler est tellement importante qu'il est indispensable pour ces réseaux de réfléchir à d'autres modes pour accroître la vente. Le durcissement des mesures de contrôle dans les pays européens a poussé ces réseaux à prospecter d'autres marchés. De nombreux trafiquants, étrangers et nationaux, ont fait de l'Algérie un pays de choix où ils ont pu écouler plusieurs tonnes de drogue. La location d'appartements dans des quartiers non surveillés par la police est le nouveau mode adopté par les trafiquants. Il s'est avéré très payant, aucun réseau n'a été démantelé par la police durant des mois. Toutefois, les efforts déployés par les policiers sur le terrain ont permis de mettre hors d'état de nuire plusieurs trafiquants. Mais le plus important reste d'identifier ce nouveau mode opératoire. En effet, l'année dernière, des centaines de kilos de résine de cannabis ont été découverts dans différents appartements de la capitale. Du jamais vu, déplorent les policiers. Il s'agit souvent de logements loués par les trafiquants, qui utilisent de faux noms pour tromper la vigilance des voisins, mais aussi des policiers et des notaires. Ces lieux sont bien protégés par les trafiquants qui cherchent souvent des appartements dans des quartiers qui ne sont pas souvent visités par la police. Une tactique qui a très bien fonctionné pour ces réseaux de trafic de drogue en 2009, mais qui a été découverte par la police grâce aux investigations menées par des enquêteurs aguerris. A Alger-Centre, un groupe de six jeunes a loué un appartement de haut standing, utilisant le nom d'une femme décédée. Le propriétaire de cet appartement, aujourd'hui en fuite, est également impliqué dans cette affaire. Ce réseau était spécialisé dans la vente de drogue en grande quantité, d'ailleurs, la résine de cannabis était stockée dans l'appartement. L'affaire a été élucidée lorsque la police a mis la main sur une des personnes faisant partie du groupe, arrêtée en possession d'une quantité importante de cannabis. Durant l'enquête, ce dernier a indiqué à la police l'endroit où un important stock de drogue était entreposé. Pour la sûreté d'Alger, il s'agit d'un important réseau qui alimente plusieurs quartiers de la capitale. Une affaire similaire a été élucidée par la police judiciaire de Bir Mourad Rais. Il s'agit d'un groupe de trafiquants de drogue qui a recouru à la location d'un F4. Un nouveau mode opératoire qui permet une parfaite connexion des réseaux. Des plaquettes de 100 grammes , faciles à dissimuler En plus de la location d'appartements chics, les trafiquants de drogue agissent avec une grande vigilance lors de leurs déplacements d'un quartier à l'autre. Pour cela, les trafiquants usent de tous les subterfuges. En effet, au cours des transactions avec d'éventuels acheteurs, dans un endroit discret, les trafiquants vendent des plaquettes de cannabis de 100 grammes maximum sous forme de pièces plastifiées, faciles à cacher sous les vêtements. Au cas où la police arrive sur les lieux, il est également aisé de jeter la plaquette pour ne laisser aucune preuve matérielle. Sans les plaquettes, les policiers ne peuvent pas procéder à l'arrestation des trafiquants, même le procureur de la République exige des preuves matérielles. Mieux, durant le mois de juin 2011, un vaste réseau de trafic de cannabis avait été démantelé par la police judiciaire de la Division Centre. Composé de quatre jeunes trafiquants, la bande a été décimée dans un luxueux appartement sis à Alger-Centre, dans lequel 140 kilos de kif traité, sous forme de plusieurs plaquettes de 100 grammes ont été découverts par les enquêteurs. Cela, sans compter une somme de 400 millions de centimes (représentant le revenu de la vente de la drogue) retrouvée en possession des quatre trafiquants ainsi que trois véhicules de luxe, des Peugeot 407.