Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a convoqué une réunion de crise avec le chef de l'état-major des armées et plusieurs ministres à Ankara après la disparition, vendredi, d'un avion de chasse turc près de la Syrie, a rapporté l'agence de presse Anatolie. Le chef de l'état-major, le général Necdet Özel, le ministre de l'Intérieur, Idris Naïm Sahin, le ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, le ministre de la Défense, Ismet Yilmaz et le chef des services secrets, Hakan Fidan doivent participer à la réunion, selon l'agence. La réunion aura lieu au siège des services du Premier ministre dès le retour d'Istanbul de M. Erdogan, a indiqué Anatolie. Cette rencontre non programmée intervient après que l'état-major a annoncé un peu plus tôt dans la journée avoir perdu le contact radar avec un de ses avions au-dessus de la Méditerranée orientale, dans un secteur proche de la Syrie. "Le contact radar et radio avec un de nos appareils qui avait décollé à 10h30 (07h30 GMT) de Malatya (est de la Turquie) a été coupé à 11h58 en mer au sud-ouest de la province de Hatay (Sud)", riveraine de la Syrie, a-t-il affirmé dans un communiqué diffusé sur son site internet. "Les opérations de recherche et de sauvetage ont immédiatement été lancées", a-t-il ajouté. Interrogé par Anatolie, le gouverneur de Malatya, Ulvi Saran, a indiqué que l'appareil en question était un avion d'attaque F-4, avec deux pilotes à son bord. La télévision d'information en continu NTV, citant des sources militaires restées anonymes, a précisé que l'appareil s'était abîmé dans les eaux territoriales syriennes, mais qu'il n'y avait pas eu de violation de la frontière de ce pays. Cette information n'a pas été confirmée de source officielle. Des navires garde-côtes syriens et turcs poursuivaient de manière coordonnée les recherches pour retrouver l'avion, selon NTV. Après avoir entretenu de bonnes relations politiques et économiques avec la Syrie, la Turquie, pays musulman membre de l'Otan et allié de Washington, a coupé les ponts avec le régime de Bachar al-Assad, à la suite de la répression sanglante des manifestations antigouvernementales dans ce pays. M. Erdogan a appelé le président syrien à abandonner le pouvoir. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a convoqué une réunion de crise avec le chef de l'état-major des armées et plusieurs ministres à Ankara après la disparition, vendredi, d'un avion de chasse turc près de la Syrie, a rapporté l'agence de presse Anatolie. Le chef de l'état-major, le général Necdet Özel, le ministre de l'Intérieur, Idris Naïm Sahin, le ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, le ministre de la Défense, Ismet Yilmaz et le chef des services secrets, Hakan Fidan doivent participer à la réunion, selon l'agence. La réunion aura lieu au siège des services du Premier ministre dès le retour d'Istanbul de M. Erdogan, a indiqué Anatolie. Cette rencontre non programmée intervient après que l'état-major a annoncé un peu plus tôt dans la journée avoir perdu le contact radar avec un de ses avions au-dessus de la Méditerranée orientale, dans un secteur proche de la Syrie. "Le contact radar et radio avec un de nos appareils qui avait décollé à 10h30 (07h30 GMT) de Malatya (est de la Turquie) a été coupé à 11h58 en mer au sud-ouest de la province de Hatay (Sud)", riveraine de la Syrie, a-t-il affirmé dans un communiqué diffusé sur son site internet. "Les opérations de recherche et de sauvetage ont immédiatement été lancées", a-t-il ajouté. Interrogé par Anatolie, le gouverneur de Malatya, Ulvi Saran, a indiqué que l'appareil en question était un avion d'attaque F-4, avec deux pilotes à son bord. La télévision d'information en continu NTV, citant des sources militaires restées anonymes, a précisé que l'appareil s'était abîmé dans les eaux territoriales syriennes, mais qu'il n'y avait pas eu de violation de la frontière de ce pays. Cette information n'a pas été confirmée de source officielle. Des navires garde-côtes syriens et turcs poursuivaient de manière coordonnée les recherches pour retrouver l'avion, selon NTV. Après avoir entretenu de bonnes relations politiques et économiques avec la Syrie, la Turquie, pays musulman membre de l'Otan et allié de Washington, a coupé les ponts avec le régime de Bachar al-Assad, à la suite de la répression sanglante des manifestations antigouvernementales dans ce pays. M. Erdogan a appelé le président syrien à abandonner le pouvoir.