Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Bouabdellah Ghlamallah, a plaidé, hier, à Blida, pour l'exploitation du Fonds de la zakat dans le développement du pays. "La zakat en Algérie se fonde sur une philosophie visant à consacrer une part de l'argent collecté au financement de petites entreprises qui profiteront aux jeunes chômeurs sous forme de crédits bonifiés", a expliqué M. Ghlamallah dans une allocution inaugurale d'un colloque international sur la "Fructification des fonds de la zakat et les méthodes de leur rationalisation dans le monde musulman", organisé à l'initiative de la faculté d'économie de l'université de Blida, en collaboration avec le laboratoire du développement économique et humain d'Alger. Le ministre a précisé que les "crédits en question sont par la suite restitués à ce fonds, pour constituer un bien wakf (habous), exploité comme un outil d'investissement et de développement permanent". Soulignant la contribution de professeurs et docteurs de la faculté de l'économie de Blida dans la création du Fonds de la zakat, M. Ghlamallah a en outre assuré que l'organisation, par cette même faculté, de cette rencontre internationale "participe au renforcement et à l'enrichissement de cette expérience", de même que la proposition, a-t-il ajouté, des "meilleurs moyens d'exploitation des biens de ce fonds dans la concrétisation d'un développement global dans les pays musulmans". "C'est dans cette optique (d'enrichissement de ce fonds) que des invitations ont été lancées à d'éminents spécialistes de 10 universités islamiques et d'une quarantaine d'universités algériennes", a-t-il précisé. Selon ses organisateurs, les participants à ce colloque international ont la tâche de démontrer, à travers leurs études et recherches, l'intérêt dévolu à la zakat, comme l'un des piliers de la religion musulmane d'abord, puis en tant que moyen d'éradication de la pauvreté, mais aussi de construction d'une société productrice pouvant parvenir à son autosuffisance, si elle exploitait ces fonds de façon conforme à la Charia et à la jurisprudence islamique. Des recommandations en la matière devront clôturer cette manifestation de deux jours, visant, également, à "inciter les bienfaiteurs de tous bords à investir davantage d'argent dans le Fonds de la zakat, tout en participant, avec leur suggestions, à l'amélioration de son exploitation", est-il indiqué. Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Bouabdellah Ghlamallah, a plaidé, hier, à Blida, pour l'exploitation du Fonds de la zakat dans le développement du pays. "La zakat en Algérie se fonde sur une philosophie visant à consacrer une part de l'argent collecté au financement de petites entreprises qui profiteront aux jeunes chômeurs sous forme de crédits bonifiés", a expliqué M. Ghlamallah dans une allocution inaugurale d'un colloque international sur la "Fructification des fonds de la zakat et les méthodes de leur rationalisation dans le monde musulman", organisé à l'initiative de la faculté d'économie de l'université de Blida, en collaboration avec le laboratoire du développement économique et humain d'Alger. Le ministre a précisé que les "crédits en question sont par la suite restitués à ce fonds, pour constituer un bien wakf (habous), exploité comme un outil d'investissement et de développement permanent". Soulignant la contribution de professeurs et docteurs de la faculté de l'économie de Blida dans la création du Fonds de la zakat, M. Ghlamallah a en outre assuré que l'organisation, par cette même faculté, de cette rencontre internationale "participe au renforcement et à l'enrichissement de cette expérience", de même que la proposition, a-t-il ajouté, des "meilleurs moyens d'exploitation des biens de ce fonds dans la concrétisation d'un développement global dans les pays musulmans". "C'est dans cette optique (d'enrichissement de ce fonds) que des invitations ont été lancées à d'éminents spécialistes de 10 universités islamiques et d'une quarantaine d'universités algériennes", a-t-il précisé. Selon ses organisateurs, les participants à ce colloque international ont la tâche de démontrer, à travers leurs études et recherches, l'intérêt dévolu à la zakat, comme l'un des piliers de la religion musulmane d'abord, puis en tant que moyen d'éradication de la pauvreté, mais aussi de construction d'une société productrice pouvant parvenir à son autosuffisance, si elle exploitait ces fonds de façon conforme à la Charia et à la jurisprudence islamique. Des recommandations en la matière devront clôturer cette manifestation de deux jours, visant, également, à "inciter les bienfaiteurs de tous bords à investir davantage d'argent dans le Fonds de la zakat, tout en participant, avec leur suggestions, à l'amélioration de son exploitation", est-il indiqué.