Le Conseil de l'Atlantique nord de l'Otan s'est réuni à Bruxelles à la demande de la Turquie après la destruction de l'un de ses avions de combat par la Syrie. Le Conseil de l'Atlantique nord de l'Otan s'est réuni à Bruxelles à la demande de la Turquie après la destruction de l'un de ses avions de combat par la Syrie. Cette réunion, qui a débuté peu après 10h00 (08h00 GMT), rassemble les ambassadeurs des 28 pays membres de l'Otan au siège de l'Alliance atlantique à Bruxelles. Son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen, devait tenir un point de presse vers 11h30. Elle se tient à la demande de la Turquie qui a invoqué l'article 4 du traité de l'Alliance prévoyant que tout pays membre peut porter une question à l'attention du Conseil quand il estime que son intégrité territoriale ou sa sécurité est menacée. C'est seulement la seconde fois depuis la création de l'Otan en 1949 qu'est évoqué l'article 4, la précédente ayant été en 2003, également à la demande de la Turquie, à propos de la guerre contre l'Irak. Aucune décision n'est attendue à l'issue de cette réunion, qui portera surtout sur une présentation par le représentant turc de l'incident de vendredi, suivie d'une discussion, selon une source diplomatique. Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a déclaré lundi que l'option militaire n'était pas d'actualité. Le F-4 Phantom turc a été abattu alors qu'il effectuait une mission d'entraînement au-dessus des eaux internationales, selon Ankara. Damas estime qu'il a violé l'espace aérien syrien. L'agence d'Etat russe Ria Novosti a indiqué, lundi, que, selon des experts, l'appareil testait la défense antiaérienne syrienne pour le compte de l'Otan et sa destruction a montré l'efficacité des systèmes russes dont est équipée la Syrie, rapporte l'Agence française de presse. L'option militaire n'a jusqu'à présent pas été privilégiée par l'Otan. "Une intervention militaire étrangère n'est pas la bonne voie pour la Syrie", a déclaré M. Rasmussen avant la réunion. Pour les responsables de l'alliance occidentale, les conditions qui avaient été établies en 2011 pour intervenir en Libye ne sont pas réunies pour la Syrie, à savoir une base légale internationale sous la forme d'une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu et l'appel de l'opposition syrienne à une intervention. L'article considéré comme le plus important du traité de l'Atlantique nord est le 5e qui se réfère au droit à la légitime défense collective et stipule qu'une attaque armée contre l'un ou plusieurs des membres de l'Otan sera considérée comme une attaque dirigée contre tous les membres. L'Otan a invoqué l'article 5 une seule fois dans son histoire, à la suite des attentats du 11 septembre 2001. Violents combats autour de positions de la Garde républicaine Des combats d'une violence inédite se déroulent autour de positions de la Garde républicaine syrienne dans la périphérie de Damas, au moment où l'Otan se réunit à la demande de la Turquie au sujet de son avion de chasse abattu par la Syrie. L'armée syrienne affrontait depuis 04h00 (01h00 GMT) des rebelles à 8 km du centre de la capitale, à Qadsaya et al-Hama, autour de positions de la Garde républicaine, corps d'élite chargé de la sécurité de Damas et de ses banlieues, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Cette réunion, qui a débuté peu après 10h00 (08h00 GMT), rassemble les ambassadeurs des 28 pays membres de l'Otan au siège de l'Alliance atlantique à Bruxelles. Son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen, devait tenir un point de presse vers 11h30. Elle se tient à la demande de la Turquie qui a invoqué l'article 4 du traité de l'Alliance prévoyant que tout pays membre peut porter une question à l'attention du Conseil quand il estime que son intégrité territoriale ou sa sécurité est menacée. C'est seulement la seconde fois depuis la création de l'Otan en 1949 qu'est évoqué l'article 4, la précédente ayant été en 2003, également à la demande de la Turquie, à propos de la guerre contre l'Irak. Aucune décision n'est attendue à l'issue de cette réunion, qui portera surtout sur une présentation par le représentant turc de l'incident de vendredi, suivie d'une discussion, selon une source diplomatique. Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a déclaré lundi que l'option militaire n'était pas d'actualité. Le F-4 Phantom turc a été abattu alors qu'il effectuait une mission d'entraînement au-dessus des eaux internationales, selon Ankara. Damas estime qu'il a violé l'espace aérien syrien. L'agence d'Etat russe Ria Novosti a indiqué, lundi, que, selon des experts, l'appareil testait la défense antiaérienne syrienne pour le compte de l'Otan et sa destruction a montré l'efficacité des systèmes russes dont est équipée la Syrie, rapporte l'Agence française de presse. L'option militaire n'a jusqu'à présent pas été privilégiée par l'Otan. "Une intervention militaire étrangère n'est pas la bonne voie pour la Syrie", a déclaré M. Rasmussen avant la réunion. Pour les responsables de l'alliance occidentale, les conditions qui avaient été établies en 2011 pour intervenir en Libye ne sont pas réunies pour la Syrie, à savoir une base légale internationale sous la forme d'une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu et l'appel de l'opposition syrienne à une intervention. L'article considéré comme le plus important du traité de l'Atlantique nord est le 5e qui se réfère au droit à la légitime défense collective et stipule qu'une attaque armée contre l'un ou plusieurs des membres de l'Otan sera considérée comme une attaque dirigée contre tous les membres. L'Otan a invoqué l'article 5 une seule fois dans son histoire, à la suite des attentats du 11 septembre 2001. Violents combats autour de positions de la Garde républicaine Des combats d'une violence inédite se déroulent autour de positions de la Garde républicaine syrienne dans la périphérie de Damas, au moment où l'Otan se réunit à la demande de la Turquie au sujet de son avion de chasse abattu par la Syrie. L'armée syrienne affrontait depuis 04h00 (01h00 GMT) des rebelles à 8 km du centre de la capitale, à Qadsaya et al-Hama, autour de positions de la Garde républicaine, corps d'élite chargé de la sécurité de Damas et de ses banlieues, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).