Le chef du commandement militaire des Etats-Unis pour l'Afrique (Africom), Carter Ham, a déclaré mardi que les tentatives de coordination menées par AQMI, Boko Haram et les Shebab "posent un réel problème de sécurité non seulement pour l'Afrique mais aussi pour les Etats-Unis". Le général Carter Ham s'exprimait lors d'un séminaire organisé par le Centre américain d'études stratégiques de l'Afrique, basé à Arlington (Virginie) et dépendant du département de la Défense, qui a regroupé de hauts officiers de l'armée d'une quarantaine de pays africains. Dans son intervention, le général Ham a évoqué longuement les menaces existantes et émergentes des organisations extrémistes activant en Afrique tout en présentant les initiatives d'Africom basées sur la nouvelle stratégie des Etats-Unis à l'égard de l'Afrique subsaharienne dévoilée récemment par le président Barack Obama. Evoquant particulièrement l'organisation terroriste AQMI (Al Qaïda au Maghreb islamique), la secte nigériane Boko Haram et le groupe somalien Shebab, le chef d'Africom a souligné que chacune de ces organisations extrémistes est "inquiétante", relevant l'existence d'"indications selon lesquelles ces trois groupes cherchent à coordonner et à synchroniser leurs efforts". «En d'autres termes, ces trois organisations des plus violentes cherchent à établir un effort de coopération entre elles, et je pense que c'est un vrai problème pour nous, et pour la sécurité de l'Afrique, en général", a-t-il souligné. Selon lui, AQMI et Boko Haram "partageraient des financements et l'entraînement en matière d'explosifs". Le général américain a relevé également que depuis le coup d'Etat perpétré au Mali, le groupe AQMI "dispose d'un refuge plus large dans une grande partie" de ce pays du Sahel. Cette situation, a-t-il poursuivi, permet au groupe AQMI d'"opérer sans contrainte et de mettre en œuvre un rude système de loi religieuse dans une grande partie du nord du Mali". Dans son exposé, le général américain a également évoqué la Libye qui, selon lui, est également un sujet de préoccupation. En effet, a-t-il fait valoir, "il y a vraiment ceux qui cherchent à saper l'action du gouvernement et nous voyons certains indicateurs inquiétants qu'Al-Qaïda et d'autres groupes cherchent à établir une présence en Libye". Il a également affirmé qu'une partie du défi de la Libye est que le nouveau gouvernement réunisse les nombreuses milices qui ont combattu l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafii. Sur ce point, le général Ham a aussi déclaré que les Etats-Unis cherchaient à établir des relations militaires "normalisées" avec la Libye. Rappelant ses nombreuses visites à Tripoli ainsi que celles effectuées par des responsables libyens au siège d'Africom à Stuttgart (Allemagne), il a fait savoir que les deux pays ont commencé à élaborer l'approche d'une aide militaire américaine qui pourrait être engagée en Libye dans l'avenir. Après avoir abordé d'autres questions sécuritaires qui concernent d'autres régions en Afrique, le chef d'Africom a avancé que les efforts américains en Afrique impliquent un "impératif absolu de protéger le Etats-Unis, les Américains et les intérêts américains, tout comme dans d'autres parties du monde". Le plan de Barack Obama pour le continent africain, dévoilé par la présidence américaine le 14 juin en cours, énonce quatre objectifs stratégiques reposant sur la sécurité, le renforcement des institutions démocratiques, la croissance économique, le commerce et l'investissement, et le développement. S'agissant du volet sécuritaire de cette stratégie, le président américain a soutenu que son nouveau plan "appelle les Etats-Unis à approfondir leur partenariat en matière de sécurité avec les pays africains et avec les organisations régionales afin de répondre aux besoins sécuritaires de base des populations du continent". Dans ce sens, il a tenu à préciser que "seuls les gouvernements et les peuples de l'Afrique eux-mêmes peuvent trouver les solutions aux problèmes de sécurité et aux divisions internes qui sévissent sur le continent, mais, a-t-il ajouté, les Etats-Unis peuvent avoir un impact positif". Le chef du commandement militaire des Etats-Unis pour l'Afrique (Africom), Carter Ham, a déclaré mardi que les tentatives de coordination menées par AQMI, Boko Haram et les Shebab "posent un réel problème de sécurité non seulement pour l'Afrique mais aussi pour les Etats-Unis". Le général Carter Ham s'exprimait lors d'un séminaire organisé par le Centre américain d'études stratégiques de l'Afrique, basé à Arlington (Virginie) et dépendant du département de la Défense, qui a regroupé de hauts officiers de l'armée d'une quarantaine de pays africains. Dans son intervention, le général Ham a évoqué longuement les menaces existantes et émergentes des organisations extrémistes activant en Afrique tout en présentant les initiatives d'Africom basées sur la nouvelle stratégie des Etats-Unis à l'égard de l'Afrique subsaharienne dévoilée récemment par le président Barack Obama. Evoquant particulièrement l'organisation terroriste AQMI (Al Qaïda au Maghreb islamique), la secte nigériane Boko Haram et le groupe somalien Shebab, le chef d'Africom a souligné que chacune de ces organisations extrémistes est "inquiétante", relevant l'existence d'"indications selon lesquelles ces trois groupes cherchent à coordonner et à synchroniser leurs efforts". «En d'autres termes, ces trois organisations des plus violentes cherchent à établir un effort de coopération entre elles, et je pense que c'est un vrai problème pour nous, et pour la sécurité de l'Afrique, en général", a-t-il souligné. Selon lui, AQMI et Boko Haram "partageraient des financements et l'entraînement en matière d'explosifs". Le général américain a relevé également que depuis le coup d'Etat perpétré au Mali, le groupe AQMI "dispose d'un refuge plus large dans une grande partie" de ce pays du Sahel. Cette situation, a-t-il poursuivi, permet au groupe AQMI d'"opérer sans contrainte et de mettre en œuvre un rude système de loi religieuse dans une grande partie du nord du Mali". Dans son exposé, le général américain a également évoqué la Libye qui, selon lui, est également un sujet de préoccupation. En effet, a-t-il fait valoir, "il y a vraiment ceux qui cherchent à saper l'action du gouvernement et nous voyons certains indicateurs inquiétants qu'Al-Qaïda et d'autres groupes cherchent à établir une présence en Libye". Il a également affirmé qu'une partie du défi de la Libye est que le nouveau gouvernement réunisse les nombreuses milices qui ont combattu l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafii. Sur ce point, le général Ham a aussi déclaré que les Etats-Unis cherchaient à établir des relations militaires "normalisées" avec la Libye. Rappelant ses nombreuses visites à Tripoli ainsi que celles effectuées par des responsables libyens au siège d'Africom à Stuttgart (Allemagne), il a fait savoir que les deux pays ont commencé à élaborer l'approche d'une aide militaire américaine qui pourrait être engagée en Libye dans l'avenir. Après avoir abordé d'autres questions sécuritaires qui concernent d'autres régions en Afrique, le chef d'Africom a avancé que les efforts américains en Afrique impliquent un "impératif absolu de protéger le Etats-Unis, les Américains et les intérêts américains, tout comme dans d'autres parties du monde". Le plan de Barack Obama pour le continent africain, dévoilé par la présidence américaine le 14 juin en cours, énonce quatre objectifs stratégiques reposant sur la sécurité, le renforcement des institutions démocratiques, la croissance économique, le commerce et l'investissement, et le développement. S'agissant du volet sécuritaire de cette stratégie, le président américain a soutenu que son nouveau plan "appelle les Etats-Unis à approfondir leur partenariat en matière de sécurité avec les pays africains et avec les organisations régionales afin de répondre aux besoins sécuritaires de base des populations du continent". Dans ce sens, il a tenu à préciser que "seuls les gouvernements et les peuples de l'Afrique eux-mêmes peuvent trouver les solutions aux problèmes de sécurité et aux divisions internes qui sévissent sur le continent, mais, a-t-il ajouté, les Etats-Unis peuvent avoir un impact positif".