Le Front citoyen africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique (FCADCRI), constitué de 33 pays, a été installé lundi à Alger, à l'issue de la clôture des travaux de la conférence panafricaine contre le retour du colonialisme en Afrique. La déclaration d'Alger, adoptée par l'ensemble des participants à cette conférence, a confié la présidence du Front à l'Algérie, à travers le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), qui aura la charge de "coordonner les initiatives et les actions" du FCADCRCI. Le FCADCRI, dont la présidence est tournante et qui était jusque là en "gestation", connaît ainsi un début de concrétisation permettant "l'unification des rangs et des synergies" au sein des pays africains, a souligné le secrétaire exécutif de la fédération panafricaine des associations et clubs de l'Union africaine, Abdou Tanga Kaboré. "La mémoire de nos martyrs tombés pour l'indépendance de nos peuples nous recommande impérativement de nous dresser vigoureusement, tous ensemble et avec constance, contre tous les plans criminels de création de conflits internes ou régionaux", peut-on lire sur la déclaration finale d'Alger. Les participants se positionnent également contre les entreprises de "déstabilisation des Etats, par la création de zones de tempêtes qui leur sont économiquement et politiquement profitable" et contre "toutes les infiltrations intéressées et pernicieuses dans nos sphères économiques et les stratégies d'officine pour torpiller, chez nous, l'instauration de la démocratie et la défenses des libertés(...)". Conscient également du danger qui guette en permanence les pays africains, les participants, se sont opposés "à tous les programmes travestis en pseudo projets d'entraide que le néocolonialisme, toujours à l'affût, organise par le biais d'opérations multiformes et multidimensionnelles à travers les pays du continent africain afin de les déposséder de leur richesses". Pour les participants, cette démarche néocoloniale vise à confiner "nos peuples dans la misère et la pauvreté, les privant de l'accès mérité à l'épanouissement, à la prospérité, à la science et au progrès". La situation qui prévaut dans le nord du Mali est la parfaite illustration, pour les participants, de "déstabilisation d'un pays souverain afin de le livrer au pillage et à l'anéantissement". Les participants à cette conférence panafricaine, ont dénoncé par ailleurs, "vigoureusement les violations répétées" et vérifiées des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental ainsi que "la spoliation illégales de ses ressources naturelles". Les participants ont adressé, en outre, un message de reconnaissance au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, pour l'aide "tant morale que matérielle et diplomatique de l'Algérie, carrefour des mouvements africains de libérations, pour la totale émancipation du continent". La rencontre, tenue durant deux jours a été organisée par le Collectif algérien de la société civile, membre du Front citoyen africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique. Dans son allocution d'ouverture, le président du CNASPS, M. Mohamed Mahrez Lamari avait indiqué que "le colonialisme que nous avons vécu hier et nous avons chassé de nos territoires, essaye de revenir par tous les moyens et sous de nouvelles formes" Le Front citoyen africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique (FCADCRI), constitué de 33 pays, a été installé lundi à Alger, à l'issue de la clôture des travaux de la conférence panafricaine contre le retour du colonialisme en Afrique. La déclaration d'Alger, adoptée par l'ensemble des participants à cette conférence, a confié la présidence du Front à l'Algérie, à travers le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), qui aura la charge de "coordonner les initiatives et les actions" du FCADCRCI. Le FCADCRI, dont la présidence est tournante et qui était jusque là en "gestation", connaît ainsi un début de concrétisation permettant "l'unification des rangs et des synergies" au sein des pays africains, a souligné le secrétaire exécutif de la fédération panafricaine des associations et clubs de l'Union africaine, Abdou Tanga Kaboré. "La mémoire de nos martyrs tombés pour l'indépendance de nos peuples nous recommande impérativement de nous dresser vigoureusement, tous ensemble et avec constance, contre tous les plans criminels de création de conflits internes ou régionaux", peut-on lire sur la déclaration finale d'Alger. Les participants se positionnent également contre les entreprises de "déstabilisation des Etats, par la création de zones de tempêtes qui leur sont économiquement et politiquement profitable" et contre "toutes les infiltrations intéressées et pernicieuses dans nos sphères économiques et les stratégies d'officine pour torpiller, chez nous, l'instauration de la démocratie et la défenses des libertés(...)". Conscient également du danger qui guette en permanence les pays africains, les participants, se sont opposés "à tous les programmes travestis en pseudo projets d'entraide que le néocolonialisme, toujours à l'affût, organise par le biais d'opérations multiformes et multidimensionnelles à travers les pays du continent africain afin de les déposséder de leur richesses". Pour les participants, cette démarche néocoloniale vise à confiner "nos peuples dans la misère et la pauvreté, les privant de l'accès mérité à l'épanouissement, à la prospérité, à la science et au progrès". La situation qui prévaut dans le nord du Mali est la parfaite illustration, pour les participants, de "déstabilisation d'un pays souverain afin de le livrer au pillage et à l'anéantissement". Les participants à cette conférence panafricaine, ont dénoncé par ailleurs, "vigoureusement les violations répétées" et vérifiées des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental ainsi que "la spoliation illégales de ses ressources naturelles". Les participants ont adressé, en outre, un message de reconnaissance au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, pour l'aide "tant morale que matérielle et diplomatique de l'Algérie, carrefour des mouvements africains de libérations, pour la totale émancipation du continent". La rencontre, tenue durant deux jours a été organisée par le Collectif algérien de la société civile, membre du Front citoyen africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique. Dans son allocution d'ouverture, le président du CNASPS, M. Mohamed Mahrez Lamari avait indiqué que "le colonialisme que nous avons vécu hier et nous avons chassé de nos territoires, essaye de revenir par tous les moyens et sous de nouvelles formes"