La Fédération algérienne du consommateur en collaboration avec le collectif de Ness Elkhir ont lancé, récemment, un appel aux citoyens pour boycotter les viandes rouges et blanches, congelées ou surgelées. Cet appel diffusé sous forme de vidéo sur le réseau social Facebook a déjà été visionné par près de deux mille internautes. Les initiateurs de cet appel ont ainsi appelé les Algériens à ne pas acheter durant une semaine complète toutes les viandes disponibles sur le marché, pour pousser les commerçants à réduire les prix de cet aliment. «Nous avons choisi cette période, à quelques jours du Ramadhan pour que les prix baissent et que tous les Algériens puissent acheter de la viande pendant ce mois sacré», peut-on entendre dire l'un des initiateurs de l'appel. En effet, les prix des viandes rouges connaissent une hausse considérable sur le marché algérien. Ils sont affichés dans les boucheries à 1.300 dinars le kilogramme. A ce prix, sommes-nous tentés de dire, rares seront les citoyens qui pourront se le permettre, vu les modestes revenus de la majorité des familles algériennes. Or les Algériens ne semblent pas décidés à suivre cet appel, à en juger l'afflux des pères de familles sur les marchés pour faire les courses en prévision de la semaine prochaine où une hausse des prix de certains produits est annoncée. Là encore, il pourrait s'agir de simples spéculations. La société civile s'interroge pourquoi est-ce qu'à l'avènement de chaque Ramadhan, le ministère du Commerce ne régule-t-il pas les prix des produits de première nécessité ? Selon une étude menée par l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), une hausse de l'ordre de 20 % est attendue, à la veille du mois sacré, notamment sur certains produits, à savoir, les fruits, les légumes, les viandes ou encore certains produits d'épicerie. Ces produits, rappelons-le, sont consommés et connaissent une forte demande durant le mois de Ramadhan. Toutefois, l'on s'interroge sur quelle base l'UGCAA a-t-elle menée cette étude. Cette forte hausse est imputée, estime l'UGCAA, «au manque de marchés de proximité et de commerces de détail pour les fruits et légumes». Toujours selon cette même source, «il existe sur le territoire national 20 millions de têtes d'ovins et que si la production est de 600 000 tonnes de viandes rouges par an, les besoins sont estimés à 1 million de tonnes par an, ce qui représente un déficit de 40%». La Fédération algérienne du consommateur en collaboration avec le collectif de Ness Elkhir ont lancé, récemment, un appel aux citoyens pour boycotter les viandes rouges et blanches, congelées ou surgelées. Cet appel diffusé sous forme de vidéo sur le réseau social Facebook a déjà été visionné par près de deux mille internautes. Les initiateurs de cet appel ont ainsi appelé les Algériens à ne pas acheter durant une semaine complète toutes les viandes disponibles sur le marché, pour pousser les commerçants à réduire les prix de cet aliment. «Nous avons choisi cette période, à quelques jours du Ramadhan pour que les prix baissent et que tous les Algériens puissent acheter de la viande pendant ce mois sacré», peut-on entendre dire l'un des initiateurs de l'appel. En effet, les prix des viandes rouges connaissent une hausse considérable sur le marché algérien. Ils sont affichés dans les boucheries à 1.300 dinars le kilogramme. A ce prix, sommes-nous tentés de dire, rares seront les citoyens qui pourront se le permettre, vu les modestes revenus de la majorité des familles algériennes. Or les Algériens ne semblent pas décidés à suivre cet appel, à en juger l'afflux des pères de familles sur les marchés pour faire les courses en prévision de la semaine prochaine où une hausse des prix de certains produits est annoncée. Là encore, il pourrait s'agir de simples spéculations. La société civile s'interroge pourquoi est-ce qu'à l'avènement de chaque Ramadhan, le ministère du Commerce ne régule-t-il pas les prix des produits de première nécessité ? Selon une étude menée par l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), une hausse de l'ordre de 20 % est attendue, à la veille du mois sacré, notamment sur certains produits, à savoir, les fruits, les légumes, les viandes ou encore certains produits d'épicerie. Ces produits, rappelons-le, sont consommés et connaissent une forte demande durant le mois de Ramadhan. Toutefois, l'on s'interroge sur quelle base l'UGCAA a-t-elle menée cette étude. Cette forte hausse est imputée, estime l'UGCAA, «au manque de marchés de proximité et de commerces de détail pour les fruits et légumes». Toujours selon cette même source, «il existe sur le territoire national 20 millions de têtes d'ovins et que si la production est de 600 000 tonnes de viandes rouges par an, les besoins sont estimés à 1 million de tonnes par an, ce qui représente un déficit de 40%».