Le 19e sommet des chefs d'Etat de l'Union africaine (UA) s'est ouvert hier à Addis-Abeba avec comme ordre du jour l'examen de plusieurs points, notamment les crises au Mali, dans les deux Soudan, en République démocratique du Congo (RDC), et du projet de mise en place d'un Parlement africain. Il est attendu que ce sommet auquel prend part, le Premier ministre Ahmed Ouyahia, représentant du président de la République, procède à l'élection du président de la Commission de l'UA, qui connaît un blocage depuis déjà 6 mois. En ouvrant le sommet, le Béninois Thomas Boni Yayi, président en exercice de l'UA a martelé que son organisation n'a "plus le droit d'échouer" pour élire le président de la Commission. "C'est dans l'unité que nous trouverons une solution. Tout nouvel échec signifiera la division du continent», a-t-il averti. Le ministre algérien délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a de son côté déclaré que "l'UA ne peut pas continuer ainsi, sans que la commission n'ait de dirigeants élus". Et d'ajouter il y a va de la "crédibilité de l'UA et de la grande charge qui attend la Commission en matière de mise en œuvre des grandes décisions prises par les chefs d'Etat". N'empêche, hier, une première mesure a été annoncée : l'UA ne lésinera sur aucun moyen pour contribuer à la constitution d'une force régionale en RDC «pour mettre un terme définitif aux agissements des groupes armés». C'est ce qu'a indiqué le président sortant de la Commission de l'UA, le Gabonais Jean Ping, sans toutefois préciser si un tel déploiement militaire se fera en concertation avec les 17.000 militaires et 2.000 civils de la mission de l'ONU (Monusco) qui se trouvent sur place à l'est du pays depuis fin 1999. Pour la première fois depuis les combats frontaliers de mars-avril, le conflit qui oppose les deux Soudan, a fait aussi l'objet de discussion, samedi soir entre les deux chefs d'Etats Omar El-Béchir et Salva Kiir. Les deux hommes se sont serrés la main hier à l'ouverture sous les applaudissements de la salle. Dans son allocution, Jean Ping a évoqué les législatives du 10 mai dernier en Algérie estimant qu'elles sont un «succès exemplaire». Pour lui, «les élections législatives algériennes sont à porter au crédit du renforcement du processus démocratique engagé en Afrique». Notons que, réuni samedi, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l`UA a "demandé la fin des interférences inacceptables de la junte militaire (au Mali) et de ses soutiens civils dans la gestion de la transition, et la dissolution effective" de l'équipe qui a pris le 22 mars le pouvoir à Bamako. Alassane Ouattara, président en exercice du Conseil de Paix et Sécurité et de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), également président de la Côte-d'Ivoire, a lui aussi appelé à une solution politique et négociée au Mali. Abdelkader Messahel a abondé dans le même sens : «Nous avons toujours préconisé et souhaité le dialogue entre les acteurs maliens et le gouvernement central (du Mali)» Selon lui, "les pays du champ sont d'accord sur cette approche". Le 19e sommet des chefs d'Etat de l'Union africaine (UA) s'est ouvert hier à Addis-Abeba avec comme ordre du jour l'examen de plusieurs points, notamment les crises au Mali, dans les deux Soudan, en République démocratique du Congo (RDC), et du projet de mise en place d'un Parlement africain. Il est attendu que ce sommet auquel prend part, le Premier ministre Ahmed Ouyahia, représentant du président de la République, procède à l'élection du président de la Commission de l'UA, qui connaît un blocage depuis déjà 6 mois. En ouvrant le sommet, le Béninois Thomas Boni Yayi, président en exercice de l'UA a martelé que son organisation n'a "plus le droit d'échouer" pour élire le président de la Commission. "C'est dans l'unité que nous trouverons une solution. Tout nouvel échec signifiera la division du continent», a-t-il averti. Le ministre algérien délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a de son côté déclaré que "l'UA ne peut pas continuer ainsi, sans que la commission n'ait de dirigeants élus". Et d'ajouter il y a va de la "crédibilité de l'UA et de la grande charge qui attend la Commission en matière de mise en œuvre des grandes décisions prises par les chefs d'Etat". N'empêche, hier, une première mesure a été annoncée : l'UA ne lésinera sur aucun moyen pour contribuer à la constitution d'une force régionale en RDC «pour mettre un terme définitif aux agissements des groupes armés». C'est ce qu'a indiqué le président sortant de la Commission de l'UA, le Gabonais Jean Ping, sans toutefois préciser si un tel déploiement militaire se fera en concertation avec les 17.000 militaires et 2.000 civils de la mission de l'ONU (Monusco) qui se trouvent sur place à l'est du pays depuis fin 1999. Pour la première fois depuis les combats frontaliers de mars-avril, le conflit qui oppose les deux Soudan, a fait aussi l'objet de discussion, samedi soir entre les deux chefs d'Etats Omar El-Béchir et Salva Kiir. Les deux hommes se sont serrés la main hier à l'ouverture sous les applaudissements de la salle. Dans son allocution, Jean Ping a évoqué les législatives du 10 mai dernier en Algérie estimant qu'elles sont un «succès exemplaire». Pour lui, «les élections législatives algériennes sont à porter au crédit du renforcement du processus démocratique engagé en Afrique». Notons que, réuni samedi, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l`UA a "demandé la fin des interférences inacceptables de la junte militaire (au Mali) et de ses soutiens civils dans la gestion de la transition, et la dissolution effective" de l'équipe qui a pris le 22 mars le pouvoir à Bamako. Alassane Ouattara, président en exercice du Conseil de Paix et Sécurité et de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), également président de la Côte-d'Ivoire, a lui aussi appelé à une solution politique et négociée au Mali. Abdelkader Messahel a abondé dans le même sens : «Nous avons toujours préconisé et souhaité le dialogue entre les acteurs maliens et le gouvernement central (du Mali)» Selon lui, "les pays du champ sont d'accord sur cette approche".