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L'effet protecteur confirmé
Antirétroviraux
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 07 - 2012

Deux études publiées jeudi confirment l'efficacité d'un traitement antirétroviral pour se prémunir d'une contamination par le virus du sida. La découverte récente du pouvoir protecteur des antirétroviraux (ARV) contre le sida fait figure d'avancée majeure dans la lutte contre la propagation du VIH. Combinés au préservatif, les ARV, qui étaient jusque-là utilisés pour soigner les symptômes du sida, continuent de prouver leur efficacité pour limiter la contamination, notamment dans les populations les plus à risque.
Deux études publiées jeudi confirment l'efficacité d'un traitement antirétroviral pour se prémunir d'une contamination par le virus du sida. La découverte récente du pouvoir protecteur des antirétroviraux (ARV) contre le sida fait figure d'avancée majeure dans la lutte contre la propagation du VIH. Combinés au préservatif, les ARV, qui étaient jusque-là utilisés pour soigner les symptômes du sida, continuent de prouver leur efficacité pour limiter la contamination, notamment dans les populations les plus à risque.
Deux nouvelles études publiées jeudi dans la revue britannique New England Journal of Medicine montrent, en effet, que le Truvada (qui combine 2 ARV) diminue le risque de contamination jusqu'à 75%. Des résultats qui devraient conforter la décision de l'Agence américaine du médicament (FDA) d'autoriser la prescription à titre préventif de ce produit en septembre prochain, même si les effets secondaires rapportés dans le NEJM invitent à la vigilance à long terme.
La première étude a été conduite entre 2008 et 2010 au Kenya et en Ouganda auprès de 4.747 couples hétérosexuels dont l'un des membres était infecté par le VIH (séropositif). L'objectif de cet essai clinique était de comparer l'efficacité de la prise du Truvada à celle du Viread (un autre ARV) pour prévenir le risque de contamination chez le partenaire séronégatif. Les volontaires étaient sensibilisés sur les pratiques sexuelles à risque, l'importance de rapports sexuels protégés et d'un dépistage régulier. Les résultats ont montré une diminution de ce risque de 75% pour le Truvada et de 67% avec le Viread par rapport au groupe placebo. Dans une deuxième étude réalisée au Botswana de 2007 à 2010 pour tester auprès de 1.219 couples l'efficacité du Truvada seul, ce même risque a été infléchi de 62,2%.
Des effets secondaires à surveiller
En revanche, l'effet protecteur du Truvada n'a pas été retrouvé dans une troisième étude menée au Kenya, en Afrique du Sud et en Tanzanie auprès de 2.120 femmes séronégatives entre 2009 et 2011. D'après leurs auteurs, qui publient aussi leurs résultats dans le NEJM, cela s'expliquerait par le mauvais suivi du traitement par les participantes. En effet, 40% d'entre elles n'ont pas pris le traitement régulièrement tandis que dans les deux autres essais, 90% des participants ont respecté la prise quotidienne.
Les trois études signalent, par ailleurs, des effets secondaires fréquents, comme des nausées, des vomissements et des vertiges en début de traitement. Par ailleurs, une perte de densité osseuse, synonyme d'une augmentation du risque de fractures, a été observée dans l'un des essais. Cet effet secondaire du Truvada est connu, de même qu'une possible altération du foie et des reins. Aussi, les docteurs Myron Cohen, de l'université de Caroline du Nord, et Lindsey Baden, de l'Hôpital des femmes à Boston (Massachusetts), soulignent-ils dans un éditorial accompagnant la publication la nécessité de suivre sur le long terme l'impact d'une prise quotidienne chez des individus en bonne santé.
Une prise
«à la demande»
testée en France
En France, le traitement antirétroviral préventif est au cœur de l'essai Ipergay lancé en janvier par l'Agence nationale de recherche sur le sida. Il vise à tester l'effet préventif du Truvada chez 300 volontaires dans un contexte particulier : seuls les homosexuels qui n'utilisent pas systématiquement de préservatif sont recrutés, et le traitement préventif est pris «à la demande» avant ou après un rapport sexuel et non quotidiennement. L'objectif est de savoir dans quelle mesure une prise intermittente du Truvada parvient à réduire le nombre de contaminations par le VIH.
La question est d'importance, car au-delà de la question de l'efficacité et des effets secondaires, le coût du traitement préventif en continu est loin d'être négligeable, avec près de 10.000 euros par an pour chaque personne traitée.
In Le Figaro
Deux nouvelles études publiées jeudi dans la revue britannique New England Journal of Medicine montrent, en effet, que le Truvada (qui combine 2 ARV) diminue le risque de contamination jusqu'à 75%. Des résultats qui devraient conforter la décision de l'Agence américaine du médicament (FDA) d'autoriser la prescription à titre préventif de ce produit en septembre prochain, même si les effets secondaires rapportés dans le NEJM invitent à la vigilance à long terme.
La première étude a été conduite entre 2008 et 2010 au Kenya et en Ouganda auprès de 4.747 couples hétérosexuels dont l'un des membres était infecté par le VIH (séropositif). L'objectif de cet essai clinique était de comparer l'efficacité de la prise du Truvada à celle du Viread (un autre ARV) pour prévenir le risque de contamination chez le partenaire séronégatif. Les volontaires étaient sensibilisés sur les pratiques sexuelles à risque, l'importance de rapports sexuels protégés et d'un dépistage régulier. Les résultats ont montré une diminution de ce risque de 75% pour le Truvada et de 67% avec le Viread par rapport au groupe placebo. Dans une deuxième étude réalisée au Botswana de 2007 à 2010 pour tester auprès de 1.219 couples l'efficacité du Truvada seul, ce même risque a été infléchi de 62,2%.
Des effets secondaires à surveiller
En revanche, l'effet protecteur du Truvada n'a pas été retrouvé dans une troisième étude menée au Kenya, en Afrique du Sud et en Tanzanie auprès de 2.120 femmes séronégatives entre 2009 et 2011. D'après leurs auteurs, qui publient aussi leurs résultats dans le NEJM, cela s'expliquerait par le mauvais suivi du traitement par les participantes. En effet, 40% d'entre elles n'ont pas pris le traitement régulièrement tandis que dans les deux autres essais, 90% des participants ont respecté la prise quotidienne.
Les trois études signalent, par ailleurs, des effets secondaires fréquents, comme des nausées, des vomissements et des vertiges en début de traitement. Par ailleurs, une perte de densité osseuse, synonyme d'une augmentation du risque de fractures, a été observée dans l'un des essais. Cet effet secondaire du Truvada est connu, de même qu'une possible altération du foie et des reins. Aussi, les docteurs Myron Cohen, de l'université de Caroline du Nord, et Lindsey Baden, de l'Hôpital des femmes à Boston (Massachusetts), soulignent-ils dans un éditorial accompagnant la publication la nécessité de suivre sur le long terme l'impact d'une prise quotidienne chez des individus en bonne santé.
Une prise
«à la demande»
testée en France
En France, le traitement antirétroviral préventif est au cœur de l'essai Ipergay lancé en janvier par l'Agence nationale de recherche sur le sida. Il vise à tester l'effet préventif du Truvada chez 300 volontaires dans un contexte particulier : seuls les homosexuels qui n'utilisent pas systématiquement de préservatif sont recrutés, et le traitement préventif est pris «à la demande» avant ou après un rapport sexuel et non quotidiennement. L'objectif est de savoir dans quelle mesure une prise intermittente du Truvada parvient à réduire le nombre de contaminations par le VIH.
La question est d'importance, car au-delà de la question de l'efficacité et des effets secondaires, le coût du traitement préventif en continu est loin d'être négligeable, avec près de 10.000 euros par an pour chaque personne traitée.
In Le Figaro


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