L'utilisation préventive d'antirétroviraux, préalablement à l'exposition au VIH, apparaît aujourd'hui comme une piste de plus en plus digne d'intérêt. Une nouvelle étude confirme d'ailleurs le bien-fondé de cette approche, notamment auprès de la population homosexuelle masculine. La prise d'antirétroviraux pourrait partiellement protéger de la maladie Le Truvada est-il un médicament anti-sida miraculeux? Comme nous le précisait l'an passé, le Pr Jean-François Delfraissy, Directeur de l'Agence nationale de Recherche sur le SIDA et les hépatites virales (ANRS), cette stratégie consiste à traiter des personnes séronégatives, avant la prise de risque. L'objectif consiste à cibler certaines populations où l es comportements à risque sont récurrents, les milieux de la prostitution et les homosexuels masculins par exemple. Quelques mois après l'étude Caprisa qui a évalué le recours préventif d'un gel microbicide, un nouveau travail confirme l'intérêt de cette stratégie. Baptisé iPrEx, il a été conduit dans six pays (Afrique du Sud, Brésil, Equateur, Etats-Unis, Thaïlande et Pérou), auprès de 2 499 gays ou transexuels séronégatifs. Au final, « la réduction de la transmission est de 44% dans le groupe traité par rapport aux participants sous placebo », commentent les représentants de l'association AIDES. Malgré cela, ils temporisent : « Bien que ce travail soit porteur d'espoir, nous sommes encore loin d'une mise à disposition de la prophylaxie pré-exposition dans la vraie vie». De son côté, l'ANRS ajoute que «ces résultats prouvent que l'utilisation d'antirétroviraux par voie orale peut être envisagée comme un outil additionnel de prévention ». L'Agence française s'apprête d'ailleurs à lancer une étude sur ce sujet. Elaboré en lien avec le milieu associatif, elle devrait démarrer courant 2011. L'utilisation préventive d'antirétroviraux, préalablement à l'exposition au VIH, apparaît aujourd'hui comme une piste de plus en plus digne d'intérêt. Une nouvelle étude confirme d'ailleurs le bien-fondé de cette approche, notamment auprès de la population homosexuelle masculine. La prise d'antirétroviraux pourrait partiellement protéger de la maladie Le Truvada est-il un médicament anti-sida miraculeux? Comme nous le précisait l'an passé, le Pr Jean-François Delfraissy, Directeur de l'Agence nationale de Recherche sur le SIDA et les hépatites virales (ANRS), cette stratégie consiste à traiter des personnes séronégatives, avant la prise de risque. L'objectif consiste à cibler certaines populations où l es comportements à risque sont récurrents, les milieux de la prostitution et les homosexuels masculins par exemple. Quelques mois après l'étude Caprisa qui a évalué le recours préventif d'un gel microbicide, un nouveau travail confirme l'intérêt de cette stratégie. Baptisé iPrEx, il a été conduit dans six pays (Afrique du Sud, Brésil, Equateur, Etats-Unis, Thaïlande et Pérou), auprès de 2 499 gays ou transexuels séronégatifs. Au final, « la réduction de la transmission est de 44% dans le groupe traité par rapport aux participants sous placebo », commentent les représentants de l'association AIDES. Malgré cela, ils temporisent : « Bien que ce travail soit porteur d'espoir, nous sommes encore loin d'une mise à disposition de la prophylaxie pré-exposition dans la vraie vie». De son côté, l'ANRS ajoute que «ces résultats prouvent que l'utilisation d'antirétroviraux par voie orale peut être envisagée comme un outil additionnel de prévention ». L'Agence française s'apprête d'ailleurs à lancer une étude sur ce sujet. Elaboré en lien avec le milieu associatif, elle devrait démarrer courant 2011.