Le MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad), mouvement indépendantiste touareg a démenti dimanche avoir renoncé à l'indépendance de l'Azawad, comme le lui ont prêtée ces derniers jours plusieurs médias et personnalités politiques. «Nous apportons un démenti catégorique aux propos disant que le MNLA renonce à l'indépendance de l'Azawad. C'est une désinformation malveillante qui vise à nous discréditer», déclare dans un communiqué diffusé sur le site officiel du MNLA, Moussa Ag Assarid, chargé de l'information et de la communication et membre du Conseil transitoire de l'Etat de l'Azawad (CTEA). Dans une interview à Afrik.com, parue le jour même, Moussa Ag Assarid accuse «les autorités maliennes avec la complicité des personnes proches du pouvoir» d'être derrière ces informations. Le chargé de communication du CTEA pointe également du doigt les «groupes terroristes tels que Al-Qaïda, le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'ouest (Mujao), ou encore Ançar Dine». «D'ailleurs, poursuit Ag Assarid l'information qui soulignait que nous avions perdu notre dernier bastion, ce n'est pas vrai". Et d'ajouter : «Dire que nous avons été vaincus à Ansongo (une commune du Mali située dans la région de Gao) par le Mujao et par Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) sans combattre, ce n'était pas non plus vrai. Nous sommes toujours présents à Menaka (dans la région de Gao) et à Léré (dans la région de Tombouctou)». La thèse d'un renoncement du MNLA à l'indépendance a commencé à être évoquée lorsque la presse malienne faisait état à la mi-avril de tractations entre les rebelles touaregs et Bamako qui auraient eu lieu à Nouakchott, en Mauritanie entre Hamma Ag Mahmoud, représentant du MNLA dans ce pays et Tiebilé Dramé, émissaire du président malien par intérim Dioncounda Traoré. Du reste, vendredi 13 juillet, Jeune Afrique, a ébruité le rapprochement du MNLA avec Bamako. Abdelkader Messahel, le ministre algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines, rapporte le magazine de l'Afrique aurait confié à Hélène Le Gal, la conseillère Afrique de l'Elysée, et Jean Félix-Paganon, le «Monsieur Sahel» du Quai d'Orsay, que mis en déroute, le MNLA va s'allier avec l'armée malienne pour combattre les groupes terroristes islamistes. Dans cet ordre d'idées, le chef d'état-major du MNLA, Mohamed Ag Najim aurait rencontré « discrètement » l'officier touareg, le colonel Ag Gamou, resté fidèle à l'armée malienne. Hier la presse internationale et des sites d'information se sont fait l'écho d'une déclaration d'Ibrahim Ag Assaleh, un des dirigeants du MNLA à l'agence Reuters qui aurait dit au téléphone que le MNLA n'aspire qu'à «une indépendance culturelle, politique et économique mais pas à la sécession» d'avec le Mali. La dépêche de Reuters est tombée du reste au moment même où le sommet des chefs d'Etat (dont c'est la 19e édition) convoqué à Addis Abéba, planchait sur la crise malienne. «Nous n'avons demandé à personne de parler à notre nom ni à Bamako ni ailleurs. Nous poursuivons, contre vents et marées, la révolution pour la liberté, la dignité et la justice du peuple de l'Azawad dans toute sa diversité » soutient le CTEA dans son communiqué. Et de poursuivre : «Notre mouvement prenant acte des demandes de la communauté internationale, notamment, du gouvernement américain a décrété dès le 5 avril 2012 une cessation unilatérale des opérations militaires après avoir atteint les limites territoriales de l'Azawad». Depuis cette déclaration, est-il noté «les forces armées du MNLA se sont abstenues de toutes actions pouvant accentuer le conflit et ont reçu l'ordre formel de se cantonner en dehors des localités libérées afin d'éviter toutes frictions avec les populations». Le MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad), mouvement indépendantiste touareg a démenti dimanche avoir renoncé à l'indépendance de l'Azawad, comme le lui ont prêtée ces derniers jours plusieurs médias et personnalités politiques. «Nous apportons un démenti catégorique aux propos disant que le MNLA renonce à l'indépendance de l'Azawad. C'est une désinformation malveillante qui vise à nous discréditer», déclare dans un communiqué diffusé sur le site officiel du MNLA, Moussa Ag Assarid, chargé de l'information et de la communication et membre du Conseil transitoire de l'Etat de l'Azawad (CTEA). Dans une interview à Afrik.com, parue le jour même, Moussa Ag Assarid accuse «les autorités maliennes avec la complicité des personnes proches du pouvoir» d'être derrière ces informations. Le chargé de communication du CTEA pointe également du doigt les «groupes terroristes tels que Al-Qaïda, le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'ouest (Mujao), ou encore Ançar Dine». «D'ailleurs, poursuit Ag Assarid l'information qui soulignait que nous avions perdu notre dernier bastion, ce n'est pas vrai". Et d'ajouter : «Dire que nous avons été vaincus à Ansongo (une commune du Mali située dans la région de Gao) par le Mujao et par Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) sans combattre, ce n'était pas non plus vrai. Nous sommes toujours présents à Menaka (dans la région de Gao) et à Léré (dans la région de Tombouctou)». La thèse d'un renoncement du MNLA à l'indépendance a commencé à être évoquée lorsque la presse malienne faisait état à la mi-avril de tractations entre les rebelles touaregs et Bamako qui auraient eu lieu à Nouakchott, en Mauritanie entre Hamma Ag Mahmoud, représentant du MNLA dans ce pays et Tiebilé Dramé, émissaire du président malien par intérim Dioncounda Traoré. Du reste, vendredi 13 juillet, Jeune Afrique, a ébruité le rapprochement du MNLA avec Bamako. Abdelkader Messahel, le ministre algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines, rapporte le magazine de l'Afrique aurait confié à Hélène Le Gal, la conseillère Afrique de l'Elysée, et Jean Félix-Paganon, le «Monsieur Sahel» du Quai d'Orsay, que mis en déroute, le MNLA va s'allier avec l'armée malienne pour combattre les groupes terroristes islamistes. Dans cet ordre d'idées, le chef d'état-major du MNLA, Mohamed Ag Najim aurait rencontré « discrètement » l'officier touareg, le colonel Ag Gamou, resté fidèle à l'armée malienne. Hier la presse internationale et des sites d'information se sont fait l'écho d'une déclaration d'Ibrahim Ag Assaleh, un des dirigeants du MNLA à l'agence Reuters qui aurait dit au téléphone que le MNLA n'aspire qu'à «une indépendance culturelle, politique et économique mais pas à la sécession» d'avec le Mali. La dépêche de Reuters est tombée du reste au moment même où le sommet des chefs d'Etat (dont c'est la 19e édition) convoqué à Addis Abéba, planchait sur la crise malienne. «Nous n'avons demandé à personne de parler à notre nom ni à Bamako ni ailleurs. Nous poursuivons, contre vents et marées, la révolution pour la liberté, la dignité et la justice du peuple de l'Azawad dans toute sa diversité » soutient le CTEA dans son communiqué. Et de poursuivre : «Notre mouvement prenant acte des demandes de la communauté internationale, notamment, du gouvernement américain a décrété dès le 5 avril 2012 une cessation unilatérale des opérations militaires après avoir atteint les limites territoriales de l'Azawad». Depuis cette déclaration, est-il noté «les forces armées du MNLA se sont abstenues de toutes actions pouvant accentuer le conflit et ont reçu l'ordre formel de se cantonner en dehors des localités libérées afin d'éviter toutes frictions avec les populations».