La proposition de céder, via la Bourse, des actions d'entreprises algériennes à des investisseurs étrangers non résidents, actuellement sur le bureau du ministère de l'Industrie et de l'Investissement, constitue une nouvelle option pour attirer les IDE vers l'Algérie, pour peu que l'Etat régule l'opération, a estimé mardi l'expert Mahdjoub Bedda. Interrogé par l'APS si l'approbation d'une telle mesure allait faire des entreprises algériennes une proie facile pour l'acquisition étrangère, M. Bedda a expliqué que des cessions de ce genre n'auraient pas ''de répercussions dangereuses sur l'économie nationale si les facteurs contrôle, régulation et organisation sont garantis par l'Etat". Dans tous les cas de figure, les émissions d'actions opérées par les rares entreprises algériennes introduites en Bourse n'ont pas dépassé un seuil bien déterminé du capital. Saidal avait ouvert son capital à hauteur de 30%, rappelle cet économiste. Par conséquent, même si l'Algérie décide d'aller de l'avant et approuve de telle mesure, les rachats d'actions par des investisseurs étrangers seront similaires aux ouvertures de capital opérées sur la base de la règle dite des 49% - 51% avec l'octroi de la gestion de l'entreprise au partenaire étranger, signale-t-il à ce propos. En outre, les entreprises étrangères ont souvent tendance à partager les risques et ne sont pas nécessairement intéressées par le rachat de la totalité des actifs par la formule d'offre publique d'achat (OPA) ou de fusion. "Une telle décision en vigueur dans de nombreux pays du Sud et émergents donnera aux autorités une nouvelle opportunité pour attirer des investissements étrangers et aidera à créer des partenariats avec des mécanismes beaucoup plus souples'', souligne cet économiste. L'impact d'une telle mesure n'est que positif. Elle permet en premier lieu de contrôler les transactions financières de ces entreprises car la transparence qui caractérise le marché financier aide aussi à maîtriser le transfert de fonds, ''véritable casse-tête chinois pour les autorités'', relève-t-il. M. Bedda insiste cependant sur l'aspect de la régulation et de la surveillance de cette opération pour parer à la tentation de spéculation qui caractérise ce genre d'acquisitions. "Quelles que soient les conditions, l'Algérie doit s'adapter au système économique mondial et ne peut rester à l'abri des transformations qui se produisent de par le monde, d'autant qu'elle est appelée dans les deux prochaines années à rejoindre l'OMC", a-t-il dit. Le développement du marché financier est rendu nécessaire par la pression considérable que connaissent les banques algériennes concernant les politiques de prêts, du fait qu'elles sont astreintes à observer des règles de prudence et de solvabilité conformément aux accords de Bâle I et Bâle II. La proposition de céder, via la Bourse, des actions d'entreprises algériennes à des investisseurs étrangers non résidents, actuellement sur le bureau du ministère de l'Industrie et de l'Investissement, constitue une nouvelle option pour attirer les IDE vers l'Algérie, pour peu que l'Etat régule l'opération, a estimé mardi l'expert Mahdjoub Bedda. Interrogé par l'APS si l'approbation d'une telle mesure allait faire des entreprises algériennes une proie facile pour l'acquisition étrangère, M. Bedda a expliqué que des cessions de ce genre n'auraient pas ''de répercussions dangereuses sur l'économie nationale si les facteurs contrôle, régulation et organisation sont garantis par l'Etat". Dans tous les cas de figure, les émissions d'actions opérées par les rares entreprises algériennes introduites en Bourse n'ont pas dépassé un seuil bien déterminé du capital. Saidal avait ouvert son capital à hauteur de 30%, rappelle cet économiste. Par conséquent, même si l'Algérie décide d'aller de l'avant et approuve de telle mesure, les rachats d'actions par des investisseurs étrangers seront similaires aux ouvertures de capital opérées sur la base de la règle dite des 49% - 51% avec l'octroi de la gestion de l'entreprise au partenaire étranger, signale-t-il à ce propos. En outre, les entreprises étrangères ont souvent tendance à partager les risques et ne sont pas nécessairement intéressées par le rachat de la totalité des actifs par la formule d'offre publique d'achat (OPA) ou de fusion. "Une telle décision en vigueur dans de nombreux pays du Sud et émergents donnera aux autorités une nouvelle opportunité pour attirer des investissements étrangers et aidera à créer des partenariats avec des mécanismes beaucoup plus souples'', souligne cet économiste. L'impact d'une telle mesure n'est que positif. Elle permet en premier lieu de contrôler les transactions financières de ces entreprises car la transparence qui caractérise le marché financier aide aussi à maîtriser le transfert de fonds, ''véritable casse-tête chinois pour les autorités'', relève-t-il. M. Bedda insiste cependant sur l'aspect de la régulation et de la surveillance de cette opération pour parer à la tentation de spéculation qui caractérise ce genre d'acquisitions. "Quelles que soient les conditions, l'Algérie doit s'adapter au système économique mondial et ne peut rester à l'abri des transformations qui se produisent de par le monde, d'autant qu'elle est appelée dans les deux prochaines années à rejoindre l'OMC", a-t-il dit. Le développement du marché financier est rendu nécessaire par la pression considérable que connaissent les banques algériennes concernant les politiques de prêts, du fait qu'elles sont astreintes à observer des règles de prudence et de solvabilité conformément aux accords de Bâle I et Bâle II.