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Ghoul, le feuilleton de l'été au MSP
La direction du parti lui demanderait de remettre son mandat de député
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 07 - 2012

Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) connaît assurément un été des plus chauds et des plus mouvementés aussi. En effet un des cadres de ce mouvement islamiste, L'ex-ministre des Travaux publics et actuel député à l'APN, Amar Ghoul, serait sur le point de faire scission et d'annoncer la création de son propre parti. Un parti auquel il aurait d'ores et déjà attribué le nom de «l'Algérie pour tous».
Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) connaît assurément un été des plus chauds et des plus mouvementés aussi. En effet un des cadres de ce mouvement islamiste, L'ex-ministre des Travaux publics et actuel député à l'APN, Amar Ghoul, serait sur le point de faire scission et d'annoncer la création de son propre parti. Un parti auquel il aurait d'ores et déjà attribué le nom de «l'Algérie pour tous».
Ces informations non officielles pour le moment, puisque le député de la circonscription d'Alger se mure encore dans un silence de glace, laissant seulement le soin à ses proches de distiller des informations en se gardant toutefois de dévoiler leur identité puisque ils parlent sous le sceau de l'anonymat. Mais ces informations, qui ont plongé le mouvement dans une situation de crise larvée, sont loin d'être dénuées de tout fondement car il semble que l'ex-ministre des Travaux publics est réellement décidé à quitter le parti pour en former un autre avec l'appui de nombreux autres cadres du MSP avec lesquels il partage la même vision et les mêmes convictions politiques et dont la première, qui a tout fait basculer à vrai dire , n' est autre que celle relative à la participation ou non au gouvernement. Car, c'est la décision du conseil consultatif n'autorisant pas la participation du mouvement dans le prochain gouvernement qui a suscité la colère et l'opposition de Amar Ghoul et d'une partie des cadres du MSP, même si cette résolution a été prise avec l'aval de l'écrasante majorité des membres de la plus haute instance du parti lors d'une session extraordinaire qui s'est tenue juste au lendemain des élections législatives du 10 mai dernier. Le conseil consultatif du MSP, qui a estimé que ce scrutin législatif a été entaché de fraude, a ainsi décidé de mettre fin à la présence du mouvement dans l'exécutif. Une présence qui remonte à 1996. Toutefois, cette décision entrera en vigueur lorsque sera formé le prochain gouvernement, ce qui a permis aux ministres du MSP de continuer à siéger dans l'actuel exécutif. Ghoul et ses amis, qui ont défendu bec et ongles l'option de la poursuite de la participation du mouvement dans le gouvernement, ont dès lors commencé à prendre leurs distances avec l'actuelle direction politique. On se souvient que cette décision a provoqué une mini-crise et des ténors du parti, à l'exemple de deux adjoints de Aboudjerra Soltani, Abderrazak Mokri et Mohamed Megharia dit Hadj Hamou en l'occurrence, ont même étalé leurs divergences dans les colonnes de la presse nationale. C'est dire que la crise atteint le sommet de la direction du MSP et maintenant tous les regards sont rivés sur Amar Ghoul dans l'attente de l'annonce de la création de ce nouveau parti. Mais pour l'instant, le député d'Alger, qui a dirigé la liste de l'alliance verte lors des législatives et a réussi à décrocher 13 sièges à l'APN, n'a pas présenté sa démission du MSP. Car, selon un membre du bureau national, "nous n'avons rien d'officiel à ce propos". Naamane Laouar, qui est aussi président du groupe parlementaire de l'alliance de l'Algérie verte, «nous on compose avec l'officiel. S'il veut créer un parti il est libre. Seulement l'éthique voudrait qu'il présente non seulement sa démission du parti, mais qu'il remette aussi son mandat de député, car c'est au nom de l'alliance verte qu'il a été élu à l'APN ». L'ex- ministre des Travaux publics va-t-il souscrire à cette exigence qui ne manquera certainement pas de devenir officielle lors de la prochaine session du conseil consultatif , prévue à partir du 27 juillet prochain , soit dans moins d'une dizaine d de jours ? Une session explosive au cours de la- quelle les partisans de l'option participationniste au gouvernement ne manqueront pas de revenir à la charge dans l'espoir de renverser la tendance. Il est presque totalement exclu qu'il réussisse à infléchir la position de l'écrasante majorité des membres du conseil consultatif, notent les observateurs. IL est certain aussi que c'est au lendemain de cette session ordinaire que Amar Ghoul et ses amis vont officialiser leur divorce avec le MSP en annonçant la création d'un nouveau parti. Mohamed Djemaa, membre du bureau national, dont on dit qu'il est très proche de Ghoul n'a pas voulu nous confirmer sa démission de l'instance exécutive du parti. « Je ne veux faire aucun commentaire. Je préfère attendre la réunion du conseil consultatif» nous a-t-il déclaré hier tout en refusant aussi de dire s'il va oui non participer à la réunion du bureau national, prévue aujourd'hui. C'est dire que Djemma est pratiquement partant du MSP. La réunion du bureau national à laquelle ne prendra pas part Kamal Guergouri , qui a présenté sa démission de manière officielle. «La démission de Guergouri n'a rien à voir avec l'affaire de Amar Ghoul et c'est le conseil consultatif qui va examiner cette démission» nous a assuré Naamane Laouar. Car l'ex-député de Constantine, selon d'autres sources, a préféré se retirer du bureau national pour d'autres raisons puisque il demeure memebre du conseil consultatif. Il est certain aussi que le cas Ghoul sera examiné par le bureau national lors de sa réunion d'aujourd'hui et ce même si l'ex-ministre des Travaux publics, qui aurait été convoqué par la direction du parti pour s'expliquer, ne va pas y prendre partie.
Ces informations non officielles pour le moment, puisque le député de la circonscription d'Alger se mure encore dans un silence de glace, laissant seulement le soin à ses proches de distiller des informations en se gardant toutefois de dévoiler leur identité puisque ils parlent sous le sceau de l'anonymat. Mais ces informations, qui ont plongé le mouvement dans une situation de crise larvée, sont loin d'être dénuées de tout fondement car il semble que l'ex-ministre des Travaux publics est réellement décidé à quitter le parti pour en former un autre avec l'appui de nombreux autres cadres du MSP avec lesquels il partage la même vision et les mêmes convictions politiques et dont la première, qui a tout fait basculer à vrai dire , n' est autre que celle relative à la participation ou non au gouvernement. Car, c'est la décision du conseil consultatif n'autorisant pas la participation du mouvement dans le prochain gouvernement qui a suscité la colère et l'opposition de Amar Ghoul et d'une partie des cadres du MSP, même si cette résolution a été prise avec l'aval de l'écrasante majorité des membres de la plus haute instance du parti lors d'une session extraordinaire qui s'est tenue juste au lendemain des élections législatives du 10 mai dernier. Le conseil consultatif du MSP, qui a estimé que ce scrutin législatif a été entaché de fraude, a ainsi décidé de mettre fin à la présence du mouvement dans l'exécutif. Une présence qui remonte à 1996. Toutefois, cette décision entrera en vigueur lorsque sera formé le prochain gouvernement, ce qui a permis aux ministres du MSP de continuer à siéger dans l'actuel exécutif. Ghoul et ses amis, qui ont défendu bec et ongles l'option de la poursuite de la participation du mouvement dans le gouvernement, ont dès lors commencé à prendre leurs distances avec l'actuelle direction politique. On se souvient que cette décision a provoqué une mini-crise et des ténors du parti, à l'exemple de deux adjoints de Aboudjerra Soltani, Abderrazak Mokri et Mohamed Megharia dit Hadj Hamou en l'occurrence, ont même étalé leurs divergences dans les colonnes de la presse nationale. C'est dire que la crise atteint le sommet de la direction du MSP et maintenant tous les regards sont rivés sur Amar Ghoul dans l'attente de l'annonce de la création de ce nouveau parti. Mais pour l'instant, le député d'Alger, qui a dirigé la liste de l'alliance verte lors des législatives et a réussi à décrocher 13 sièges à l'APN, n'a pas présenté sa démission du MSP. Car, selon un membre du bureau national, "nous n'avons rien d'officiel à ce propos". Naamane Laouar, qui est aussi président du groupe parlementaire de l'alliance de l'Algérie verte, «nous on compose avec l'officiel. S'il veut créer un parti il est libre. Seulement l'éthique voudrait qu'il présente non seulement sa démission du parti, mais qu'il remette aussi son mandat de député, car c'est au nom de l'alliance verte qu'il a été élu à l'APN ». L'ex- ministre des Travaux publics va-t-il souscrire à cette exigence qui ne manquera certainement pas de devenir officielle lors de la prochaine session du conseil consultatif , prévue à partir du 27 juillet prochain , soit dans moins d'une dizaine d de jours ? Une session explosive au cours de la- quelle les partisans de l'option participationniste au gouvernement ne manqueront pas de revenir à la charge dans l'espoir de renverser la tendance. Il est presque totalement exclu qu'il réussisse à infléchir la position de l'écrasante majorité des membres du conseil consultatif, notent les observateurs. IL est certain aussi que c'est au lendemain de cette session ordinaire que Amar Ghoul et ses amis vont officialiser leur divorce avec le MSP en annonçant la création d'un nouveau parti. Mohamed Djemaa, membre du bureau national, dont on dit qu'il est très proche de Ghoul n'a pas voulu nous confirmer sa démission de l'instance exécutive du parti. « Je ne veux faire aucun commentaire. Je préfère attendre la réunion du conseil consultatif» nous a-t-il déclaré hier tout en refusant aussi de dire s'il va oui non participer à la réunion du bureau national, prévue aujourd'hui. C'est dire que Djemma est pratiquement partant du MSP. La réunion du bureau national à laquelle ne prendra pas part Kamal Guergouri , qui a présenté sa démission de manière officielle. «La démission de Guergouri n'a rien à voir avec l'affaire de Amar Ghoul et c'est le conseil consultatif qui va examiner cette démission» nous a assuré Naamane Laouar. Car l'ex-député de Constantine, selon d'autres sources, a préféré se retirer du bureau national pour d'autres raisons puisque il demeure memebre du conseil consultatif. Il est certain aussi que le cas Ghoul sera examiné par le bureau national lors de sa réunion d'aujourd'hui et ce même si l'ex-ministre des Travaux publics, qui aurait été convoqué par la direction du parti pour s'expliquer, ne va pas y prendre partie.


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