Des hélicoptères sont entrés pour la première fois en action dans la nuit et ont mitraillé le quartier de Qaboun (Est), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Ce dernier rapporte également que Midane "a été la cible de tirs d'obus de mortier". Des hélicoptères sont entrés pour la première fois en action dans la nuit et ont mitraillé le quartier de Qaboun (Est), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Ce dernier rapporte également que Midane "a été la cible de tirs d'obus de mortier". «Les hélicoptères tirent sur les nombreux blessés. Le régime (d'Assad) qui s'effondre devient fou", rapporte le journal L'Express. Sur le terrain, l'Armée syrienne libre (ASL), composée de déserteurs et de civils armés, a annoncé lundi soir le lancement d'une opération "de grande envergure". Baptisée "le volcan de Damas et les séismes de Syrie", elle prévoit des attaques systématiques de tous les postes de contrôle du pays, des coupures des grands axes routiers afin de paralyser l'armée du régime et de nouvelles défections. Cette annonce est intervenue au moment où la capitale est secouée par des violences depuis dimanche soir dans ce que l'opposition a qualifié de "tournant" dans la révolte lancée il y a 16 mois contre le régime du président Bachar al-Assad. Les rebelles ont affirmé contrôler deux quartiers, Midane et Tadamoun, dans le sud et l'est de la capitale, à la mi-journée. Des tirs nourris d'armes automatiques étaient entendus mardi au cœur de Damas. Des vidéos de militants ont montré de véritables scènes de guerre à Damas, avec des hommes en train de tirer des RPG derrière des sacs de sable. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a estimé que la Syrie était, désormais, en situation de guerre civile. A Londres, l'ancien ambassadeur syrien en Irak, Naouaf Farès, qui a fait défection le 11 juillet, a averti que le président Assad pourrait utiliser des armes chimiques contre les forces d'opposition afin de rester au pouvoir. La Syrie dispose d'un grand stock d'armes chimiques. Damas était jusqu'à présent ultra-sécurisée et contrôlée principalement par la quatrième division du premier corps d'armée dirigée par Maher al-Assad, le frère du chef de l'Etat. Les Frères musulmans, influente composante de l'opposition syrienne, ont désormais appelé les Syriens à soutenir les rebelles dans la "bataille décisive" de Damas. Sur le front diplomatique, le médiateur international Kofi Annan doit rencontrer à Moscou Vladimir Poutine. Ce dernier a, selon la presse russe, fixé à ses diplomates une ligne dure sur la Syrie, que Moscou soutient toujours en bloquant toute résolution contraignante au Conseil de sécurité de l'Onu. Il place les Russes et les Occidentaux au seuil d'une confrontation aiguë sur le sujet. La répression et les combats ont fait 149 morts lundi, selon l'OSDH. Le bilan le plus lourd a été enregistré, selon cette ONG, dans la ville de Hama (Centre), où 33 civils ont péri dans des tirs et des combats dans le quartier de Hamidiyé. R. I./ L'Express avec Agence «Les hélicoptères tirent sur les nombreux blessés. Le régime (d'Assad) qui s'effondre devient fou", rapporte le journal L'Express. Sur le terrain, l'Armée syrienne libre (ASL), composée de déserteurs et de civils armés, a annoncé lundi soir le lancement d'une opération "de grande envergure". Baptisée "le volcan de Damas et les séismes de Syrie", elle prévoit des attaques systématiques de tous les postes de contrôle du pays, des coupures des grands axes routiers afin de paralyser l'armée du régime et de nouvelles défections. Cette annonce est intervenue au moment où la capitale est secouée par des violences depuis dimanche soir dans ce que l'opposition a qualifié de "tournant" dans la révolte lancée il y a 16 mois contre le régime du président Bachar al-Assad. Les rebelles ont affirmé contrôler deux quartiers, Midane et Tadamoun, dans le sud et l'est de la capitale, à la mi-journée. Des tirs nourris d'armes automatiques étaient entendus mardi au cœur de Damas. Des vidéos de militants ont montré de véritables scènes de guerre à Damas, avec des hommes en train de tirer des RPG derrière des sacs de sable. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a estimé que la Syrie était, désormais, en situation de guerre civile. A Londres, l'ancien ambassadeur syrien en Irak, Naouaf Farès, qui a fait défection le 11 juillet, a averti que le président Assad pourrait utiliser des armes chimiques contre les forces d'opposition afin de rester au pouvoir. La Syrie dispose d'un grand stock d'armes chimiques. Damas était jusqu'à présent ultra-sécurisée et contrôlée principalement par la quatrième division du premier corps d'armée dirigée par Maher al-Assad, le frère du chef de l'Etat. Les Frères musulmans, influente composante de l'opposition syrienne, ont désormais appelé les Syriens à soutenir les rebelles dans la "bataille décisive" de Damas. Sur le front diplomatique, le médiateur international Kofi Annan doit rencontrer à Moscou Vladimir Poutine. Ce dernier a, selon la presse russe, fixé à ses diplomates une ligne dure sur la Syrie, que Moscou soutient toujours en bloquant toute résolution contraignante au Conseil de sécurité de l'Onu. Il place les Russes et les Occidentaux au seuil d'une confrontation aiguë sur le sujet. La répression et les combats ont fait 149 morts lundi, selon l'OSDH. Le bilan le plus lourd a été enregistré, selon cette ONG, dans la ville de Hama (Centre), où 33 civils ont péri dans des tirs et des combats dans le quartier de Hamidiyé. R. I./ L'Express avec Agence