Tapis rouge pour le président tunisien qui est arrivé mardi 17 juillet à Paris. Pour cette première visite officielle de trois jours de Moncef Marzouki depuis son élection le 12 décembre dernier, Paris a mis les petits plats dans les grands : entretien avec François Hollande suivi d'un dîner à l'Elysée, rencontres avec le Premier ministre, celui des Affaires étrangères, de l'Intérieur, des Affaires sociales et de la Santé, le maire de Paris, les présidents des deux Chambres... Et, cerise sur le gâteau, Moncef Marzouki prononcera mercredi une allocution devant l'Assemblée nationale. La première allocution d'un haut responsable étranger devant les députés depuis le discours du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, en janvier 2006. Il faut dire que Paris a à cœur de renouer des liens étroits brisés lors du soutien de la France à l'ancien président Ben Ali au début de la révolution tunisienne en décembre 2010. Les Tunisiens n'ont, en effet, pas oublié les propos de Michèle Alliot-Marie, alors ministre des Affaires étrangères, ou même de l'ambassadeur français Boris Boillon, dont le nom avait été hué par les manifestants dans les rues de la capitale tunisienne. Tunis a d'ailleurs attendu jusqu'au 5 juillet de cette année pour nommer son nouvel ambassadeur en France, Adel Fekih, qui hérite d'un poste vacant depuis mars 2011. Une visite "emblématique", selon le Quai d'Orsay, qui sera "l'occasion de réaffirmer le soutien que la France apporte à la transition politique (...) sur la base d'un partenariat d'égal à égal", a-t-on souligné au ministère des Affaires étrangères. Une visite également "stratégique", selon Moncef Marzouki. La France est, en effet, le premier partenaire économique de la Tunisie et plus de 1.200 entreprises françaises sont installées en Tunisie alors que 600.000 Tunisiens vivent en France.Une visite peut-être aussi politique qui sera l'occasion pour le président Hollande et son gouvernement socialiste d'apporter leur soutien à un président de centre-gauche mis aujourd'hui en difficulté dans son pays par un gouvernement dominé par les islamistes d'Ennahda. R. I./Agence Venezuela Le président Hugo Chavez en tête des sondages électoraux Le président vénézuélien Hugo Chavez est donné en tête des sondages avec 15% d'avance sur le candidat d'opposition Henrique Capriles à l'approche de l'élection du 7 octobre. Parmi les 1.300 personnes interrogées entre les 14 et 23 juin, 46.1% ont déclaré qu'elles voteraient pour M. Chavez et 30.8% pour M. Capriles, le reste des électeurs étaient indécis ou ne se sont pas prononcés. Il est encore trop tôt pour prédire ce qui arrivera le 7 octobre, selon le directeur de l'agence de sondage, M. Leon. Le sondage a cependant montré que l'écart entre les deux principaux candidats était passé de 17 à 15 points. M. Leon a déclaré que le nombre élevé d'électeurs indécis, trois mois avant l'éléction, était lié à l'entrée tardive de M. Chavez dans la course électorale, Il a ajouté que gagner le vote de ces électeurs serait la clé de la victoire dans cette élection. La plupart des instituts de sondage ont également placé M. Chavez en tête, mais avec des marges différentes. M. Chavez, 57 ans, est toujours très populaire après 14 ans au pouvoir, en raison de ses dépenses sociales, financées par le pétrole et aussi grâce à un lien affectif durable avec la majorité pauvre du pays. Son principal rival, M. Capriles, qui dirige la coalition conservatrice, a promis de mettre fin à "la politique radicalement étatique" du président et de mettre en place un "gouvernement de gauche moderne" de style brésilien, tout en projetant une image de jeunesse et d'énergie. APS Tapis rouge pour le président tunisien qui est arrivé mardi 17 juillet à Paris. Pour cette première visite officielle de trois jours de Moncef Marzouki depuis son élection le 12 décembre dernier, Paris a mis les petits plats dans les grands : entretien avec François Hollande suivi d'un dîner à l'Elysée, rencontres avec le Premier ministre, celui des Affaires étrangères, de l'Intérieur, des Affaires sociales et de la Santé, le maire de Paris, les présidents des deux Chambres... Et, cerise sur le gâteau, Moncef Marzouki prononcera mercredi une allocution devant l'Assemblée nationale. La première allocution d'un haut responsable étranger devant les députés depuis le discours du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, en janvier 2006. Il faut dire que Paris a à cœur de renouer des liens étroits brisés lors du soutien de la France à l'ancien président Ben Ali au début de la révolution tunisienne en décembre 2010. Les Tunisiens n'ont, en effet, pas oublié les propos de Michèle Alliot-Marie, alors ministre des Affaires étrangères, ou même de l'ambassadeur français Boris Boillon, dont le nom avait été hué par les manifestants dans les rues de la capitale tunisienne. Tunis a d'ailleurs attendu jusqu'au 5 juillet de cette année pour nommer son nouvel ambassadeur en France, Adel Fekih, qui hérite d'un poste vacant depuis mars 2011. Une visite "emblématique", selon le Quai d'Orsay, qui sera "l'occasion de réaffirmer le soutien que la France apporte à la transition politique (...) sur la base d'un partenariat d'égal à égal", a-t-on souligné au ministère des Affaires étrangères. Une visite également "stratégique", selon Moncef Marzouki. La France est, en effet, le premier partenaire économique de la Tunisie et plus de 1.200 entreprises françaises sont installées en Tunisie alors que 600.000 Tunisiens vivent en France.Une visite peut-être aussi politique qui sera l'occasion pour le président Hollande et son gouvernement socialiste d'apporter leur soutien à un président de centre-gauche mis aujourd'hui en difficulté dans son pays par un gouvernement dominé par les islamistes d'Ennahda. R. I./Agence Venezuela Le président Hugo Chavez en tête des sondages électoraux Le président vénézuélien Hugo Chavez est donné en tête des sondages avec 15% d'avance sur le candidat d'opposition Henrique Capriles à l'approche de l'élection du 7 octobre. Parmi les 1.300 personnes interrogées entre les 14 et 23 juin, 46.1% ont déclaré qu'elles voteraient pour M. Chavez et 30.8% pour M. Capriles, le reste des électeurs étaient indécis ou ne se sont pas prononcés. Il est encore trop tôt pour prédire ce qui arrivera le 7 octobre, selon le directeur de l'agence de sondage, M. Leon. Le sondage a cependant montré que l'écart entre les deux principaux candidats était passé de 17 à 15 points. M. Leon a déclaré que le nombre élevé d'électeurs indécis, trois mois avant l'éléction, était lié à l'entrée tardive de M. Chavez dans la course électorale, Il a ajouté que gagner le vote de ces électeurs serait la clé de la victoire dans cette élection. La plupart des instituts de sondage ont également placé M. Chavez en tête, mais avec des marges différentes. M. Chavez, 57 ans, est toujours très populaire après 14 ans au pouvoir, en raison de ses dépenses sociales, financées par le pétrole et aussi grâce à un lien affectif durable avec la majorité pauvre du pays. Son principal rival, M. Capriles, qui dirige la coalition conservatrice, a promis de mettre fin à "la politique radicalement étatique" du président et de mettre en place un "gouvernement de gauche moderne" de style brésilien, tout en projetant une image de jeunesse et d'énergie. APS