Les prix des viandes, des fruits et légumes ont, dans l'ensemble, enregistré une "importante" hausse durant les deux premiers jours du mois de Ramadhan, a-t-on constaté dans certains marchés de la capitale. Que ce soit au niveau du marché d'El Harrach, de Kouba ou celui d'El-Afia (sur les hauteurs du Plateau des Annassers), le constat est le même : le Ramadhan de cette année ne déroge pas à la règle en matière de hausse des prix des années précédentes. A Kouba, plus exactement à Ben Omar au marché dit ''des arcades'', l'accès aux sept boucheries au premier jour du mois de Ramadhan était quasiment impossible. "On dirait qu'on offre la viande gratuitement", lance une ménagère qui tente de se frayer un chemin dans la foule dans l'une des boucheries. Entre 1.150 DA et 1.250 DA le kg de viande ovine, et 750 DA, 850 DA la viande bovine, les prix des viandes varient d'une boucherie à l'autre parfois sans raison. A quelques encablures de Kouba, aux marchés de Bachdjarrah et d'El Harrach, l'affluence au deuxième jour était bien timide mais les prix de la viande ne reflétaient pas la réputation de ces deux marchés populaires. La viande ovine est cédée entre 1.250 DA et 1.300 DA et 750 DA à 850 DA la viande de bœuf. Pour faire face à la cherté de ces prix, beaucoup de consommateurs se sont rabattus sur la viande congelée et celle du poulet ou de la dinde. La viande bovine congelée revient à la moitié de la viande fraîche, le kilogramme étant cédé à quelque 600 DA/kg pour le bovin. Pour le poulet, le kg est vendu entre 350 et 400 DA, soit presque le double de son prix à la veille du mois sacré. Près de 10.000 tonnes de viandes rouges et blanches congelées ont été importées récemment par différents opérateurs (publics et privés), alors que le ministère de l'agriculture avait autorisé, rappelle t-on, l'importation de la viande ovine. Parallèlement à ces mesures, il y a eu également la constitution d'un stock de viandes blanches congelées estimé à 10.000 tonnes dans le cadre du Système de régulation des produits agricoles de large consommation. Contrairement aux prix des viandes, jugés élevés, ceux des fruits et légumes ont connu également des hausses, mais restent, selon plusieurs citoyens, à la portée des ménages. Les prix de la tomate oscillent sur les marchés algérois entre 50 et 80 DA, alors qu'ils se situaient avant le mois de Ramadhan dans une fourchette de 35 et 40 DA. La courgette est cédée entre 100 et même à 120 DA (contre 60 DA une semaine auparavant), la carotte entre 80 et 120 DA/kg et les aubergines entre 70 et 80 DA/kg. Les prix de l'oignon et de la pomme de terre sont, par contre, restés quasiment stables, et s'affichent entre 40 et 50 DA/kg. Les étals du marché de Bachdjarah affichaient, en revanche, des prix relativement "abordables" et "n'ont pas enregistré de hausse" par rapport à ces derniers jours, selon plusieurs citoyens rencontrés par l'APS. L`inflation durant le Ramadhan existe aussi dans les pays arabes A Bachdjarah, la tomate, la courgette, les carottes et autres aubergines sont cédées respectivement à 25 DA, 70 DA, 50 DA, 35 DA le kilogramme, alors que les poivrons et le concombre sont cédés respectivement à 60 DA/kg et à 100 DA. Les prix des fruits ont, de leur côté, connu une hausse "considérable", ce qui a rendu ces produits "inaccessibles" pour beaucoup de consommateurs, estime une ménagère. Les fruits de saison comme le raisin et les pêches sont cédés entre 150 DA et 200 DA/kg. Les prix des dattes varient, selon la qualité, entre 250 et 450 DA/kg, alors que la pastèque et le melon sont cédés à 40 DA et 80-100 da/kg. Interrogés sur les raisons de cette hausse, les commerçants ont été "unanimes" et ont affirmé que la forte demande durant les premiers jours de chaque ramadhan était à l'origine de cette flambée, estimant que les prix connaîtront une baisse dès la deuxième semaine du mois sacré. Cependant, ce phénomène de la hausse conjoncturelle des prix des produits alimentaires durant le mois sacré ne concerne pas uniquement l`Algérie, puisque d`autres pays arabes connaissent la même situation de spirale de la hausse vertigineuse des prix, tant les gouvernements sont incapables d`y mettre un terme. A titre d`exemple, les commerçants égyptiens pratiquent la même politique et le même rituel de la spirale des prix inflationnistes pendant le mois du carême, sachant que les prix des produits agricoles (fruits et légumes) et d`autres denrées alimentaires flambent durant ce mois-ci dans les marchés, ce qui suscite la colère et le mécontentement des consommateurs. La télévision d`Etat en a diffusé des images caractéristiques de l`inflation régnant dans ce pays. Toutefois, suivant la loi de l`offre et de la demande (durant le Ramadhan la demande se multiplie), les commerçants trouvent le moyen pour doper les prix à leur guise. Les prix des viandes, des fruits et légumes ont, dans l'ensemble, enregistré une "importante" hausse durant les deux premiers jours du mois de Ramadhan, a-t-on constaté dans certains marchés de la capitale. Que ce soit au niveau du marché d'El Harrach, de Kouba ou celui d'El-Afia (sur les hauteurs du Plateau des Annassers), le constat est le même : le Ramadhan de cette année ne déroge pas à la règle en matière de hausse des prix des années précédentes. A Kouba, plus exactement à Ben Omar au marché dit ''des arcades'', l'accès aux sept boucheries au premier jour du mois de Ramadhan était quasiment impossible. "On dirait qu'on offre la viande gratuitement", lance une ménagère qui tente de se frayer un chemin dans la foule dans l'une des boucheries. Entre 1.150 DA et 1.250 DA le kg de viande ovine, et 750 DA, 850 DA la viande bovine, les prix des viandes varient d'une boucherie à l'autre parfois sans raison. A quelques encablures de Kouba, aux marchés de Bachdjarrah et d'El Harrach, l'affluence au deuxième jour était bien timide mais les prix de la viande ne reflétaient pas la réputation de ces deux marchés populaires. La viande ovine est cédée entre 1.250 DA et 1.300 DA et 750 DA à 850 DA la viande de bœuf. Pour faire face à la cherté de ces prix, beaucoup de consommateurs se sont rabattus sur la viande congelée et celle du poulet ou de la dinde. La viande bovine congelée revient à la moitié de la viande fraîche, le kilogramme étant cédé à quelque 600 DA/kg pour le bovin. Pour le poulet, le kg est vendu entre 350 et 400 DA, soit presque le double de son prix à la veille du mois sacré. Près de 10.000 tonnes de viandes rouges et blanches congelées ont été importées récemment par différents opérateurs (publics et privés), alors que le ministère de l'agriculture avait autorisé, rappelle t-on, l'importation de la viande ovine. Parallèlement à ces mesures, il y a eu également la constitution d'un stock de viandes blanches congelées estimé à 10.000 tonnes dans le cadre du Système de régulation des produits agricoles de large consommation. Contrairement aux prix des viandes, jugés élevés, ceux des fruits et légumes ont connu également des hausses, mais restent, selon plusieurs citoyens, à la portée des ménages. Les prix de la tomate oscillent sur les marchés algérois entre 50 et 80 DA, alors qu'ils se situaient avant le mois de Ramadhan dans une fourchette de 35 et 40 DA. La courgette est cédée entre 100 et même à 120 DA (contre 60 DA une semaine auparavant), la carotte entre 80 et 120 DA/kg et les aubergines entre 70 et 80 DA/kg. Les prix de l'oignon et de la pomme de terre sont, par contre, restés quasiment stables, et s'affichent entre 40 et 50 DA/kg. Les étals du marché de Bachdjarah affichaient, en revanche, des prix relativement "abordables" et "n'ont pas enregistré de hausse" par rapport à ces derniers jours, selon plusieurs citoyens rencontrés par l'APS. L`inflation durant le Ramadhan existe aussi dans les pays arabes A Bachdjarah, la tomate, la courgette, les carottes et autres aubergines sont cédées respectivement à 25 DA, 70 DA, 50 DA, 35 DA le kilogramme, alors que les poivrons et le concombre sont cédés respectivement à 60 DA/kg et à 100 DA. Les prix des fruits ont, de leur côté, connu une hausse "considérable", ce qui a rendu ces produits "inaccessibles" pour beaucoup de consommateurs, estime une ménagère. Les fruits de saison comme le raisin et les pêches sont cédés entre 150 DA et 200 DA/kg. Les prix des dattes varient, selon la qualité, entre 250 et 450 DA/kg, alors que la pastèque et le melon sont cédés à 40 DA et 80-100 da/kg. Interrogés sur les raisons de cette hausse, les commerçants ont été "unanimes" et ont affirmé que la forte demande durant les premiers jours de chaque ramadhan était à l'origine de cette flambée, estimant que les prix connaîtront une baisse dès la deuxième semaine du mois sacré. Cependant, ce phénomène de la hausse conjoncturelle des prix des produits alimentaires durant le mois sacré ne concerne pas uniquement l`Algérie, puisque d`autres pays arabes connaissent la même situation de spirale de la hausse vertigineuse des prix, tant les gouvernements sont incapables d`y mettre un terme. A titre d`exemple, les commerçants égyptiens pratiquent la même politique et le même rituel de la spirale des prix inflationnistes pendant le mois du carême, sachant que les prix des produits agricoles (fruits et légumes) et d`autres denrées alimentaires flambent durant ce mois-ci dans les marchés, ce qui suscite la colère et le mécontentement des consommateurs. La télévision d`Etat en a diffusé des images caractéristiques de l`inflation régnant dans ce pays. Toutefois, suivant la loi de l`offre et de la demande (durant le Ramadhan la demande se multiplie), les commerçants trouvent le moyen pour doper les prix à leur guise.