La question est posée depuis 2007 par Watania Télecom Algérie (Nedjma) qui sollicite l'adoption par l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) de mesures réglementaires destinées à assurer le rééquilibrage du marché de la téléphonie mobile. Sans le dire explicitement, Nedjma estime que Djezzy est en position «dominante» sur le marché de la téléphonie mobile en Algérie. La question est posée depuis 2007 par Watania Télecom Algérie (Nedjma) qui sollicite l'adoption par l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) de mesures réglementaires destinées à assurer le rééquilibrage du marché de la téléphonie mobile. Sans le dire explicitement, Nedjma estime que Djezzy est en position «dominante» sur le marché de la téléphonie mobile en Algérie. Il faut savoir que "la position dominante concerne une position de puissance économique détenue par une entreprise qui lui donne le pouvoir de faire obstacle au maintien d'une concurrence effective sur le marché en cause en lui fournissant la possibilité de comportements indépendants dans une mesure appréciable vis à vis de ses concurrents, de ses clients et, finalement, des consommateurs". La position dominante est-elle prohibée sur le marché algérien ? La loi sur la concurrence prohibe clairement à tout producteur ou importateur le monopole soit par une baisse arbitraire des prix pour éliminer illégalement ses concurrents soit par des rentes de monopole pour les hausser, ne pouvant détenir une part de marché supérieure à 40%. Djezzy tombe-t-il sous le coup de la loi sur la concurrence ? Les statistiques fournies en février 2012 par l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) classe OTA (Orascom Télécom Algérie, Djezzy) et ATM (Algérie Télécom Mobilis, public) respectivement en tête dans la part du marché, suivis de WTA (Watania Télécom Algérie, Nedjma) en nombre d'abonnés. Selon un responsable de la communication à l'ARPT, Djezzy détenait 46,81% de ces parts en 2011 avec 16.490.690 abonnés en hausse par rapport à 2010 (15.087.393 abonnés). Le nombre d'abonnés à Mobilis a lui aussi augmenté, passant de 9.446.774 en 2010 à 10.280.098 en 2011, ce qui correspond à une part de marché de 29,18%. Nedjma compte pour sa part, 8.458.105 abonnés en 2011, contre 8.245.998 abonnés en 2010, soit un taux de 24,01% de pénétration du marché. La téléphonie mobile en Algérie comptait 35,2 millions d'abonnés en 2011, une hausse de 2,5 millions d'utilisateurs par rapport à 2010, annonce l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT). Au total, 35.228.893 abonnés à la téléphonie mobile ont été enregistrés jusqu'à novembre 2011. Un chiffre en augmentation sensible par rapport à 2010 où il était de 32.780.165 abonnés, avait indiqué à la presse un cadre de l'ARPT. Une augmentation du nombre d'abonnés pour l'année 2012 n'est pas une vue de l'esprit. Ce qui fait que la bataille pour les parts de marché s'est de nouveau déclarée entre les opérateurs de téléphonie mobile, notamment Nedjma qui estime que «le rééquilibrage du marché permettra en effet de garantir les conditions d'une concurrence loyale et empêchera tout abus de position dominante, position occupée par Orascom Télécom depuis 2002». Pourquoi Nedjma, sollicite et insiste sur l'intervention de l'ARPT pour «rééquilibrer» le marché dominé par Djezzy ? La question a été posée à un expert, spécialiste dans les questions de management en téléphonie mobile. Il pense que la récente annonce de l'opérateur public Mobilis qu'il va investir 2,5 milliards de dollars dans le domaine de la téléphonie mobile a fait l'effet d'une grande surprise sur les autres opérateurs. Nedjma ambitionne d'ailleurs depuis toujours de prendre la seconde position sur le marché après Djezzy. D'où, poursuit-il «la sollicitation de l'intervention de l'ARPT». Un autre expert quant à lui affirme qu'effectivement le marché connaissait un déséquilibre, mais depuis quelques temps l'ARPT a entrepris une série de mesures qui ont permis de remettre de l'ordre dans le marché, à titre d'exemple l'opération identification client et toutes les procédures qu'ils l'ont suivies, aussi, l'intervention du ministère du Commerce avec la codification de l'activité de vente des SIM. "Ceci dit, poursuit-il, l'ARPT reste l'institution qui doit, de par ses prérogatives, veiller à la régulation et à l'équilibre du marché algérien de la téléphonie mobile". Il faut savoir que "la position dominante concerne une position de puissance économique détenue par une entreprise qui lui donne le pouvoir de faire obstacle au maintien d'une concurrence effective sur le marché en cause en lui fournissant la possibilité de comportements indépendants dans une mesure appréciable vis à vis de ses concurrents, de ses clients et, finalement, des consommateurs". La position dominante est-elle prohibée sur le marché algérien ? La loi sur la concurrence prohibe clairement à tout producteur ou importateur le monopole soit par une baisse arbitraire des prix pour éliminer illégalement ses concurrents soit par des rentes de monopole pour les hausser, ne pouvant détenir une part de marché supérieure à 40%. Djezzy tombe-t-il sous le coup de la loi sur la concurrence ? Les statistiques fournies en février 2012 par l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) classe OTA (Orascom Télécom Algérie, Djezzy) et ATM (Algérie Télécom Mobilis, public) respectivement en tête dans la part du marché, suivis de WTA (Watania Télécom Algérie, Nedjma) en nombre d'abonnés. Selon un responsable de la communication à l'ARPT, Djezzy détenait 46,81% de ces parts en 2011 avec 16.490.690 abonnés en hausse par rapport à 2010 (15.087.393 abonnés). Le nombre d'abonnés à Mobilis a lui aussi augmenté, passant de 9.446.774 en 2010 à 10.280.098 en 2011, ce qui correspond à une part de marché de 29,18%. Nedjma compte pour sa part, 8.458.105 abonnés en 2011, contre 8.245.998 abonnés en 2010, soit un taux de 24,01% de pénétration du marché. La téléphonie mobile en Algérie comptait 35,2 millions d'abonnés en 2011, une hausse de 2,5 millions d'utilisateurs par rapport à 2010, annonce l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT). Au total, 35.228.893 abonnés à la téléphonie mobile ont été enregistrés jusqu'à novembre 2011. Un chiffre en augmentation sensible par rapport à 2010 où il était de 32.780.165 abonnés, avait indiqué à la presse un cadre de l'ARPT. Une augmentation du nombre d'abonnés pour l'année 2012 n'est pas une vue de l'esprit. Ce qui fait que la bataille pour les parts de marché s'est de nouveau déclarée entre les opérateurs de téléphonie mobile, notamment Nedjma qui estime que «le rééquilibrage du marché permettra en effet de garantir les conditions d'une concurrence loyale et empêchera tout abus de position dominante, position occupée par Orascom Télécom depuis 2002». Pourquoi Nedjma, sollicite et insiste sur l'intervention de l'ARPT pour «rééquilibrer» le marché dominé par Djezzy ? La question a été posée à un expert, spécialiste dans les questions de management en téléphonie mobile. Il pense que la récente annonce de l'opérateur public Mobilis qu'il va investir 2,5 milliards de dollars dans le domaine de la téléphonie mobile a fait l'effet d'une grande surprise sur les autres opérateurs. Nedjma ambitionne d'ailleurs depuis toujours de prendre la seconde position sur le marché après Djezzy. D'où, poursuit-il «la sollicitation de l'intervention de l'ARPT». Un autre expert quant à lui affirme qu'effectivement le marché connaissait un déséquilibre, mais depuis quelques temps l'ARPT a entrepris une série de mesures qui ont permis de remettre de l'ordre dans le marché, à titre d'exemple l'opération identification client et toutes les procédures qu'ils l'ont suivies, aussi, l'intervention du ministère du Commerce avec la codification de l'activité de vente des SIM. "Ceci dit, poursuit-il, l'ARPT reste l'institution qui doit, de par ses prérogatives, veiller à la régulation et à l'équilibre du marché algérien de la téléphonie mobile".