Les pays de la Ligue arabe ont pressé Bachar el-Assad de renoncer rapidement au pouvoir en échange d'une sortie "sûre" pour lui-même et sa famille, au terme d'une réunion à Doha. Les pays de la Ligue arabe ont pressé Bachar el-Assad de renoncer rapidement au pouvoir en échange d'une sortie "sûre" pour lui-même et sa famille, au terme d'une réunion à Doha. Dans leur communiqué final publié dans la nuit de dimanche à lundi, les ministres des Affaires étrangères des pays de la Ligue ont appelé le président syrien à "renoncer au pouvoir", l'assurant que "la Ligue arabe contribuerait à assurer, à lui et à sa famille, une sortie sûre". Cette initiative est destinée à "mettre fin à l'effusion de sang", "préserver l'unité de la Syrie" et "garantir une transition pacifique du pouvoir" dans ce pays, membre de la Ligue arabe, selon le texte. Le Premier ministre du Qatar, cheikh Hamad Ben Jassam Al-Thani, a déclaré aux journalistes qu'"il y a(vait) une entente sur une démission rapide du président Bachar al-Assad pour une sortie sûre", en rendant compte des travaux du Comité ministériel arabe chargé de la crise syrienne, suivi de la réunion ministérielle des pays de la Ligue arabe. Il a ajouté que les ministres avaient appelé l'opposition et l'Armée syrienne libre (ASL), formée de déserteurs et de civils armés, à mettre en place un gouvernement de transition. "L'opposition et l'ASL sont appelées à former un gouvernement d'unité nationale", a-t-il dit, rapporte Le Point. Ce gouvernement, qui aura à "favoriser une transition pacifique", doit "rassembler les forces de l'opposition en Syrie et à l'étranger" ainsi que "l'autorité nationale de facto", ont indiqué les ministres dans leur communiqué final sans préciser ce qu'ils entendent par autorité "de facto". Ils ont, en outre, appelé l'Onu à modifier le mandat de l'émissaire international en Syrie Kofi Annan pour que sa mission soit axée sur le départ de Bachar al-Assad et une transition pacifique du pouvoir, selon le texte. Le Premier ministre du Qatar et le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, ont été chargés de se rendre à Moscou et à Pékin pour exposer les conclusions de la réunion de Doha aux dirigeants de la Russie et de la Chine, alliées de Damas, qui ont usé de leur veto au Conseil de sécurité de l'Onu à trois reprises pour bloquer des résolutions prévoyant des sanctions contre le régime de Bachar al-Assad. Parallèlement, les pays arabes vont demander une réunion extraordinaire de l'Assemblée générale de l'Onu pour la création en Syrie de "zones de sécurité" et "des couloirs humanitaires", notamment. Cheikh Hamad a exhorté le président Assad à prendre une décision "courageuse" pour sauver son pays. Les réunions de la Ligue arabe se sont tenues alors que l'armée syrienne, appuyée par des chars, a lancé, dimanche,, des offensives pour reprendre des quartiers de Damas et d'Alep (Nord) au lendemain de succès des rebelles en Syrie. Elles font suite à l'attentat de mercredi qui a tué quatre hauts responsables syriens de la sécurité en plein cœur de Damas et au troisième veto de Moscou et de Pékin à une résolution du Conseil de sécurité menaçant Damas de sanctions. Dans leur communiqué final publié dans la nuit de dimanche à lundi, les ministres des Affaires étrangères des pays de la Ligue ont appelé le président syrien à "renoncer au pouvoir", l'assurant que "la Ligue arabe contribuerait à assurer, à lui et à sa famille, une sortie sûre". Cette initiative est destinée à "mettre fin à l'effusion de sang", "préserver l'unité de la Syrie" et "garantir une transition pacifique du pouvoir" dans ce pays, membre de la Ligue arabe, selon le texte. Le Premier ministre du Qatar, cheikh Hamad Ben Jassam Al-Thani, a déclaré aux journalistes qu'"il y a(vait) une entente sur une démission rapide du président Bachar al-Assad pour une sortie sûre", en rendant compte des travaux du Comité ministériel arabe chargé de la crise syrienne, suivi de la réunion ministérielle des pays de la Ligue arabe. Il a ajouté que les ministres avaient appelé l'opposition et l'Armée syrienne libre (ASL), formée de déserteurs et de civils armés, à mettre en place un gouvernement de transition. "L'opposition et l'ASL sont appelées à former un gouvernement d'unité nationale", a-t-il dit, rapporte Le Point. Ce gouvernement, qui aura à "favoriser une transition pacifique", doit "rassembler les forces de l'opposition en Syrie et à l'étranger" ainsi que "l'autorité nationale de facto", ont indiqué les ministres dans leur communiqué final sans préciser ce qu'ils entendent par autorité "de facto". Ils ont, en outre, appelé l'Onu à modifier le mandat de l'émissaire international en Syrie Kofi Annan pour que sa mission soit axée sur le départ de Bachar al-Assad et une transition pacifique du pouvoir, selon le texte. Le Premier ministre du Qatar et le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, ont été chargés de se rendre à Moscou et à Pékin pour exposer les conclusions de la réunion de Doha aux dirigeants de la Russie et de la Chine, alliées de Damas, qui ont usé de leur veto au Conseil de sécurité de l'Onu à trois reprises pour bloquer des résolutions prévoyant des sanctions contre le régime de Bachar al-Assad. Parallèlement, les pays arabes vont demander une réunion extraordinaire de l'Assemblée générale de l'Onu pour la création en Syrie de "zones de sécurité" et "des couloirs humanitaires", notamment. Cheikh Hamad a exhorté le président Assad à prendre une décision "courageuse" pour sauver son pays. Les réunions de la Ligue arabe se sont tenues alors que l'armée syrienne, appuyée par des chars, a lancé, dimanche,, des offensives pour reprendre des quartiers de Damas et d'Alep (Nord) au lendemain de succès des rebelles en Syrie. Elles font suite à l'attentat de mercredi qui a tué quatre hauts responsables syriens de la sécurité en plein cœur de Damas et au troisième veto de Moscou et de Pékin à une résolution du Conseil de sécurité menaçant Damas de sanctions.