L'Algérie a émis des réserves sur le troisième chapitre de la décision de la Ligue arabe réunie dimanche qui a «appelé le président syrien à renoncer au pouvoir», estimant qu'il s'agit d'une «décision souveraine du peuple syrien frère et qui ne relève pas des prérogatives du conseil», selon le document final de la réunion. L'Algérie a émis des réserves sur le troisième chapitre de la décision de la Ligue arabe réunie dimanche qui a «appelé le président syrien à renoncer au pouvoir», estimant qu'il s'agit d'une «décision souveraine du peuple syrien frère et qui ne relève pas des prérogatives du conseil», selon le document final de la réunion. L'Algérie «émet des réserves sur le troisième paragraphe partant du fait que cette décision ne relève pas des prérogatives de ce conseil mais demeure une décision souveraine du peuple syrien frère». Interrogé par des confrères sur ces réserves, le porte-parole du MAE, Amar Belani, nous a indiqué qu'«effectivement, l'Algérie a exprimé des réserves sur le paragraphe 3 de la décision du conseil qui appelle le président syrien à renoncer au pouvoir en échange d'une sortie "sûre" pour lui-même et sa famille. Comme vous le savez, L'Algérie est très attachée au respect scrupuleux de la légalité et la position adoptée par notre pays, à Doha sur ce point précisément, tient au fait qu'une telle demande ne relève pas des attributions ou des prérogatives du Conseil ministériel de la ligue arabe mais relève exclusivement de la décision souveraine du peuple syrien». «Je précise par ailleurs que deux autres pays arabes ont partagé cette position», a-t-il ajouté, sans préciser de quels pays il s'agit. Selon des observateurs, il est question de l'Irak et du Liban. Après les derniers vétos russe et chinois à l'ONU, les pays occidentaux cherchent à travailler en dehors du Conseil de sécurité de l'ONU pour accentuer la pression sur le régime syrien. «Nous souhaitons la formation rapide d'un gouvernement provisoire qui devra être représentatif de la diversité de la société syrienne. La France soutient pleinement les efforts de la Ligue arabe dans ce sens », a déclaré, samedi, Laurent Fabius, ministre français des AE. «L'opposition syrienne est prête à accepter qu'un membre de l'ancien régime dirige la Syrie pendant une période de transition», a annoncé mardi le porte-parole du Conseil national syrien (CNS) Georges Sabra, cité par les médias occidentaux."Nous sommes d'accord avec le départ d'Assad et le transfert de ses pouvoirs à une des personnalités du régime pour diriger une période de transition comme c'était le cas au Yémen", a indiqué Georges Sabra. La Ligue arabe avait préconisé en janvier un précédent plan appelant Bachar el-Assad à déléguer "des prérogatives au vice-président (Farouk al-Chareh) pour traiter avec un gouvernement d'union nationale". Ce plan avait été rejeté par Damas. Concernant la Russie et la Chine qui restent de fidèles alliés du président El Assad, le conseil ministériel a enfin chargé le président du comité ministériel arabe pour la Syrie et le secrétaire général de la ligue de se rendre à Moscou et à Pékin pour examiner les éléments de cette décision et présenter un rapport au conseil dans les meilleurs délais. Un début de réponse est déjà donné par le président russe Vladimir Poutine qui a estimé, lundi soir, que si le président syrien Bachar el-Assad est écarté du pouvoir par voie inconstitutionnelle, cela provoquera une guerre civile sans fin dans le pays. Le président russe Vladimir Poutine qui a fait cette déclaration à l'issue d'un entretien avec le premier ministre italien Mario Monti, en visite à Moscou dit craindre que si Assad est écarté du pouvoir par voie inconstitutionnelle, l'opposition et les autorités actuelles syriennes échangeront simplement de places, et la guerre civile se perpétrera sans fin. «Nous ne voulons pas que la situation évolue selon le scénario le plus sanglant», a souligné M. Poutine. Selon différentes données, la répression de la révolte aurait déjà fait entre 16.000 et 19.000 morts en Syrie. Un cessez-le-feu a été décrété dans le pays en avril dernier, en vertu du plan de paix élaboré par l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Kofi Annan. Toutefois, les affrontements ne cessent pas et le bilan des victimes continue de s'alourdir. Le 20 juillet, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité une résolution prorogeant de 30 jours la mission des 300 observateurs en Syrie. L'Algérie «émet des réserves sur le troisième paragraphe partant du fait que cette décision ne relève pas des prérogatives de ce conseil mais demeure une décision souveraine du peuple syrien frère». Interrogé par des confrères sur ces réserves, le porte-parole du MAE, Amar Belani, nous a indiqué qu'«effectivement, l'Algérie a exprimé des réserves sur le paragraphe 3 de la décision du conseil qui appelle le président syrien à renoncer au pouvoir en échange d'une sortie "sûre" pour lui-même et sa famille. Comme vous le savez, L'Algérie est très attachée au respect scrupuleux de la légalité et la position adoptée par notre pays, à Doha sur ce point précisément, tient au fait qu'une telle demande ne relève pas des attributions ou des prérogatives du Conseil ministériel de la ligue arabe mais relève exclusivement de la décision souveraine du peuple syrien». «Je précise par ailleurs que deux autres pays arabes ont partagé cette position», a-t-il ajouté, sans préciser de quels pays il s'agit. Selon des observateurs, il est question de l'Irak et du Liban. Après les derniers vétos russe et chinois à l'ONU, les pays occidentaux cherchent à travailler en dehors du Conseil de sécurité de l'ONU pour accentuer la pression sur le régime syrien. «Nous souhaitons la formation rapide d'un gouvernement provisoire qui devra être représentatif de la diversité de la société syrienne. La France soutient pleinement les efforts de la Ligue arabe dans ce sens », a déclaré, samedi, Laurent Fabius, ministre français des AE. «L'opposition syrienne est prête à accepter qu'un membre de l'ancien régime dirige la Syrie pendant une période de transition», a annoncé mardi le porte-parole du Conseil national syrien (CNS) Georges Sabra, cité par les médias occidentaux."Nous sommes d'accord avec le départ d'Assad et le transfert de ses pouvoirs à une des personnalités du régime pour diriger une période de transition comme c'était le cas au Yémen", a indiqué Georges Sabra. La Ligue arabe avait préconisé en janvier un précédent plan appelant Bachar el-Assad à déléguer "des prérogatives au vice-président (Farouk al-Chareh) pour traiter avec un gouvernement d'union nationale". Ce plan avait été rejeté par Damas. Concernant la Russie et la Chine qui restent de fidèles alliés du président El Assad, le conseil ministériel a enfin chargé le président du comité ministériel arabe pour la Syrie et le secrétaire général de la ligue de se rendre à Moscou et à Pékin pour examiner les éléments de cette décision et présenter un rapport au conseil dans les meilleurs délais. Un début de réponse est déjà donné par le président russe Vladimir Poutine qui a estimé, lundi soir, que si le président syrien Bachar el-Assad est écarté du pouvoir par voie inconstitutionnelle, cela provoquera une guerre civile sans fin dans le pays. Le président russe Vladimir Poutine qui a fait cette déclaration à l'issue d'un entretien avec le premier ministre italien Mario Monti, en visite à Moscou dit craindre que si Assad est écarté du pouvoir par voie inconstitutionnelle, l'opposition et les autorités actuelles syriennes échangeront simplement de places, et la guerre civile se perpétrera sans fin. «Nous ne voulons pas que la situation évolue selon le scénario le plus sanglant», a souligné M. Poutine. Selon différentes données, la répression de la révolte aurait déjà fait entre 16.000 et 19.000 morts en Syrie. Un cessez-le-feu a été décrété dans le pays en avril dernier, en vertu du plan de paix élaboré par l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Kofi Annan. Toutefois, les affrontements ne cessent pas et le bilan des victimes continue de s'alourdir. Le 20 juillet, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité une résolution prorogeant de 30 jours la mission des 300 observateurs en Syrie.