Le mélanome est une tumeur maligne qui se développe à partir des mélanocytes ou cellules pigmentaires, surtout présentes dans l'épiderme, mais aussi les muqueuses, l'œil et les méninges. Le mélanome est une tumeur maligne qui se développe à partir des mélanocytes ou cellules pigmentaires, surtout présentes dans l'épiderme, mais aussi les muqueuses, l'œil et les méninges. Environ 10.000 nouveaux cas de mélanome apparaissent chaque année, fréquence qui augmente de façon préoccupante depuis des années : on estime que le nombre de mélanomes double tous les cinq ans depuis un demi-siècle. Le mélanome est le résultat d'une modification génétique d'un mélanocyte, celle-ci entraînant une multiplication incontrôlée de la cellule. Les mélanocytes sont situés dans l'épiderme et sont responsables de la production de mélanine qui donne la coloration de la peau. Le mélanome, qui peut survenir à n'importe quel endroit du corps, s'étend d'abord à la surface de la peau, puis se propage en profondeur. Si l'extension se poursuit, des métastases peuvent se former. Le mélanome est caractérisé par une évolution très capricieuse et le processus de cancérisation peut s'étendre sur une période qui varie de quelques semaines à quelques années. Abus de soleil Il existe un lien clairement démontré entre une exposition au soleil intense et répétée et la survenue d'un mélanome. Ce sont les rayons ultraviolets (UV) A et B qui entraînent des modifications chimiques au sein de l'ADN des mélanocytes. Les personnes les plus sensibles sont celles qui ont la peau claire. On sait également qu'une surexposition pendant l'enfance, avec des coups de soleil répétés, augmente les risques d'avoir un mélanome à l'âge adulte. De même, l'exposition aux lampes à UV domestiques ou en cabine triple le risque de mélanome chez les sujets à peau claire. Les grains de beauté ou naevus S'ils sont à l'origine bénins, ils peuvent dégénérer en mélanomes. On sait également que le développement des grains de beauté est favorisé par l'exposition au soleil. C'est pourquoi les personnes qui ont de nombreux grains de beauté sont celles qui ont le risque le plus élevé de mélanome. Les facteurs génétiques Il existe une prédisposition génétique dans 4 à 5% des cas de mélanome. Les personnes ayant des membres de leur famille atteints ont un risque plus important de mélanome. Se protéger du soleil Une personne dont la peau brûle plus qu'elle ne bronze et qui s'expose au moment où le soleil est au plus haut cumule les risques. Evitez donc de vous exposer aux heures les plus chaudes, entre 12 et 16 h, surtout si on a la peau claire et les cheveux blonds ou roux. Portez des vêtements couvrants (T-shirt et chapeau) si l'exposition se prolonge. Les cabines à UV sont à proscrire. Limiter la durée d'exposition au soleil, même avec une crème solaire. Chez les personnes qui ne bronzent pas ou très peu, l'utilisation de crème solaire peut être un piège car elle leur permet de prolonger la durée de l'exposition au soleil en retardant le coup de soleil, lequel est une véritable sonnette d'alarme. Même chez les sujets bronzés, le risque augmente avec la durée d'exposition. Renouvelez l'application de crème solaire toutes les heures et utilisez des filtres de protection élevée et n'en profitez pas pour augmenter le temps d'exposition. Se faire dépister. Un dépistage précoce du mélanome permet d'augmenter considérablement les chances de guérison. Depuis plusieurs années, une Journée nationale de dépistage du mélanome est organisée par les dermatologues, sous l'égide du ministère de la Santé. Outre le dépistage, anonyme et gratuit, cette opération permet de s'informer sur les signes suspects qui doivent conduire à consulter un médecin. Quand consulter ? - Vous constatez l'apparition d'une tache noire qui a tendance à s'étendre. - Vous avez de nombreux grains de beauté et certains d'entre eux ont un aspect en tache noire irrégulière. - Un naevus présent depuis longtemps se met à s'étendre rapidement, ses contours deviennent irréguliers, il grossit, il change de couleur ou devient sensible. Par contre, le traumatisme ou le frottement sur un grain de beauté banal en relief ne constitue pas, contrairement aux idées reçues, un danger. Le dermatologue va examiner la lésion pour repérer des critères pouvant correspondre à la présence d'un mélanome. En cas de suspicion, il l'enlèvera sous anesthésie locale pour le faire analyser. Si vous avez d'autres grains de beauté, il les examinera également. Si le mélanome a pu être enlevé suffisamment tôt, aucun autre traitement n'est nécessaire ; actuellement 80% des mélanomes sont guéris de cette façon. En revanche des examens réguliers tous les six mois pendant deux ans, puis tous les ans, sont nécessaires pour détecter une récidive ou un deuxième mélanome. Une personne qui a déjà été opérée d'un mélanome doit impérativement apprendre à examiner elle-même ses grains de beauté chaque mois, pour consulter immédiatement en cas de signe suspect. La précocité du diagnostic est, en effet, essentielle. Une fois les métastases apparues, une chimiothérapie et/ou une radiothérapie peuvent être nécessaires, aux résultats malheureusement encore aléatoires. Aujourd'hui, la recherche de nouveaux traitements s'oriente notamment vers l'immunothérapie qui utilise le système de défense de l'organisme. Elle consiste à activer les cellules du système immunitaire afin qu'elles s'attaquent aux cellules tumorales. Les perspectives qu'elle offre semblent prometteuses. In Top santé Environ 10.000 nouveaux cas de mélanome apparaissent chaque année, fréquence qui augmente de façon préoccupante depuis des années : on estime que le nombre de mélanomes double tous les cinq ans depuis un demi-siècle. Le mélanome est le résultat d'une modification génétique d'un mélanocyte, celle-ci entraînant une multiplication incontrôlée de la cellule. Les mélanocytes sont situés dans l'épiderme et sont responsables de la production de mélanine qui donne la coloration de la peau. Le mélanome, qui peut survenir à n'importe quel endroit du corps, s'étend d'abord à la surface de la peau, puis se propage en profondeur. Si l'extension se poursuit, des métastases peuvent se former. Le mélanome est caractérisé par une évolution très capricieuse et le processus de cancérisation peut s'étendre sur une période qui varie de quelques semaines à quelques années. Abus de soleil Il existe un lien clairement démontré entre une exposition au soleil intense et répétée et la survenue d'un mélanome. Ce sont les rayons ultraviolets (UV) A et B qui entraînent des modifications chimiques au sein de l'ADN des mélanocytes. Les personnes les plus sensibles sont celles qui ont la peau claire. On sait également qu'une surexposition pendant l'enfance, avec des coups de soleil répétés, augmente les risques d'avoir un mélanome à l'âge adulte. De même, l'exposition aux lampes à UV domestiques ou en cabine triple le risque de mélanome chez les sujets à peau claire. Les grains de beauté ou naevus S'ils sont à l'origine bénins, ils peuvent dégénérer en mélanomes. On sait également que le développement des grains de beauté est favorisé par l'exposition au soleil. C'est pourquoi les personnes qui ont de nombreux grains de beauté sont celles qui ont le risque le plus élevé de mélanome. Les facteurs génétiques Il existe une prédisposition génétique dans 4 à 5% des cas de mélanome. Les personnes ayant des membres de leur famille atteints ont un risque plus important de mélanome. Se protéger du soleil Une personne dont la peau brûle plus qu'elle ne bronze et qui s'expose au moment où le soleil est au plus haut cumule les risques. Evitez donc de vous exposer aux heures les plus chaudes, entre 12 et 16 h, surtout si on a la peau claire et les cheveux blonds ou roux. Portez des vêtements couvrants (T-shirt et chapeau) si l'exposition se prolonge. Les cabines à UV sont à proscrire. Limiter la durée d'exposition au soleil, même avec une crème solaire. Chez les personnes qui ne bronzent pas ou très peu, l'utilisation de crème solaire peut être un piège car elle leur permet de prolonger la durée de l'exposition au soleil en retardant le coup de soleil, lequel est une véritable sonnette d'alarme. Même chez les sujets bronzés, le risque augmente avec la durée d'exposition. Renouvelez l'application de crème solaire toutes les heures et utilisez des filtres de protection élevée et n'en profitez pas pour augmenter le temps d'exposition. Se faire dépister. Un dépistage précoce du mélanome permet d'augmenter considérablement les chances de guérison. Depuis plusieurs années, une Journée nationale de dépistage du mélanome est organisée par les dermatologues, sous l'égide du ministère de la Santé. Outre le dépistage, anonyme et gratuit, cette opération permet de s'informer sur les signes suspects qui doivent conduire à consulter un médecin. Quand consulter ? - Vous constatez l'apparition d'une tache noire qui a tendance à s'étendre. - Vous avez de nombreux grains de beauté et certains d'entre eux ont un aspect en tache noire irrégulière. - Un naevus présent depuis longtemps se met à s'étendre rapidement, ses contours deviennent irréguliers, il grossit, il change de couleur ou devient sensible. Par contre, le traumatisme ou le frottement sur un grain de beauté banal en relief ne constitue pas, contrairement aux idées reçues, un danger. Le dermatologue va examiner la lésion pour repérer des critères pouvant correspondre à la présence d'un mélanome. En cas de suspicion, il l'enlèvera sous anesthésie locale pour le faire analyser. Si vous avez d'autres grains de beauté, il les examinera également. Si le mélanome a pu être enlevé suffisamment tôt, aucun autre traitement n'est nécessaire ; actuellement 80% des mélanomes sont guéris de cette façon. En revanche des examens réguliers tous les six mois pendant deux ans, puis tous les ans, sont nécessaires pour détecter une récidive ou un deuxième mélanome. Une personne qui a déjà été opérée d'un mélanome doit impérativement apprendre à examiner elle-même ses grains de beauté chaque mois, pour consulter immédiatement en cas de signe suspect. La précocité du diagnostic est, en effet, essentielle. Une fois les métastases apparues, une chimiothérapie et/ou une radiothérapie peuvent être nécessaires, aux résultats malheureusement encore aléatoires. Aujourd'hui, la recherche de nouveaux traitements s'oriente notamment vers l'immunothérapie qui utilise le système de défense de l'organisme. Elle consiste à activer les cellules du système immunitaire afin qu'elles s'attaquent aux cellules tumorales. Les perspectives qu'elle offre semblent prometteuses. In Top santé