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Les «gitans» syriens envahissent Alger
Les services de sécurité enclenchent une enquête sur les faux «réfugiés» syriens
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 07 - 2012

La collecte de l'argent dans plusieurs mosquées de la capitale, par des réfugiés syriens, se fait de plus en plus sentir. Avant-hier et juste après la fin de la prière de vendredi, les fidèles ont été surpris par un envahissement de réfugiés syriens, lesquels leur ont demandé de l'argent.
La collecte de l'argent dans plusieurs mosquées de la capitale, par des réfugiés syriens, se fait de plus en plus sentir. Avant-hier et juste après la fin de la prière de vendredi, les fidèles ont été surpris par un envahissement de réfugiés syriens, lesquels leur ont demandé de l'argent.
Qui sont ces Syriens ? S'agit-il vraiment de réfugiés nécessiteux ? Ou s'agit-il plutôt de Syriens appartenant à des réseaux terroristes ? Nous sommes en face d'une situation complexe similaire à celle vécue avant l'année 1990 où les salafistes avaient collecté de l'argent dans les mosquées du pays pour financer les activités terroristes en Algérie. Pis, de sources sûres on a appris que la plupart des réfugiés syriens qui sont entrés en Algérie sont des gitans «hadjer». C'est un peuple qui voyage à longueur d'année. Alors on imagine mal comment ces centaines de réfugiés syriens ont laissé tomber des pays tels que l'Egypte ou la Libye et la Jordanie qui sont plus proches que nous pour atterrir à Alger. Encore pis, en choisissant l'ancienne formule, c'est-à-dire, collecter de l'argent dans les mosquées du pays, tel que cela s'est produit à Birkhadem, El Biar ou plus loin à Chlef, ces «réfugiés» syriens semblent cacher beaucoup de vérités. Lorsque nous nous sommes déplacés vers Port Saïd, à Alger, pour rencontrer les familles qui occupent depuis des jours la place publique, ici, un père de famille nous a raconté son histoire. Abdoussalam Hannah Mahmoud, de son vrai nom, nous a révélé les souffrances et la manière avec laquelle, lui et sa famille ainsi que beaucoup d'autres ont regagné Alger. «Nous sommes originaires de Tartous, une ville côtière distante de près de 160 km de la capitale Damas. Ici, les manifestations anti-Assad ont débuté l'année passée, disons entre la fin du mois d'avril et début du mois de mai. Tout le monde est sorti, à l'instar des autres villes syriennes, sauf bien sûr à Damas et Alep, pour réclamer le départ du président El Assad. Jusqu'ici tout va bien, mais quelques jours après les manifestations, l'armée syrienne avait assiégé toutes les voies menant à Tartous et avait commencé à tirer sur tout ce qui bouge», nous a raconté, hier, le père de cette famille, tout en pleurant sur la situation actuelle de sa famille, de son pays et de ses proches. L'homme ne sait plus quoi faire, lui qui est responsable de cinq personnes, dont sa femme avoisinant la quarantaine d'années. Les artères du Square sont devenues un espace pour les Syriens qui ont sauvé leur peau et regagné Alger par la voie maritime, mais à quel prix. « J'ai payé une somme faramineuse pour sauver mes enfants et ma femme. Je ne peux pas vous dire combien mais c'est des dizaines de milliers de livres syriennes que j'ai déboursé pour atterrir en Algérie après une escale en Egypte puis en Libye», ajoute ce père de famille. Cette dramatique situation des Syriens, qui n'ont pas encore le statut de réfugiés, n'a suscité, jusqu'à présent aucune réaction officielle de nos responsables. En attendant, c'est grâce à la charité des citoyens algériens qu'ils vivent. Aussi, nous apprenons de source sûre que les services de la DGSN ont diligenté une enquête sur le fait que certains de ces réfugiés connaissent déjà très bien à force de l'avoir fréquenté le square de Port Said où ils se dirigent pour faire le change parallèle en devises de l'argent qu'ils ont récolté grâce à l'aumone ! Une affaire à suivre.
Qui sont ces Syriens ? S'agit-il vraiment de réfugiés nécessiteux ? Ou s'agit-il plutôt de Syriens appartenant à des réseaux terroristes ? Nous sommes en face d'une situation complexe similaire à celle vécue avant l'année 1990 où les salafistes avaient collecté de l'argent dans les mosquées du pays pour financer les activités terroristes en Algérie. Pis, de sources sûres on a appris que la plupart des réfugiés syriens qui sont entrés en Algérie sont des gitans «hadjer». C'est un peuple qui voyage à longueur d'année. Alors on imagine mal comment ces centaines de réfugiés syriens ont laissé tomber des pays tels que l'Egypte ou la Libye et la Jordanie qui sont plus proches que nous pour atterrir à Alger. Encore pis, en choisissant l'ancienne formule, c'est-à-dire, collecter de l'argent dans les mosquées du pays, tel que cela s'est produit à Birkhadem, El Biar ou plus loin à Chlef, ces «réfugiés» syriens semblent cacher beaucoup de vérités. Lorsque nous nous sommes déplacés vers Port Saïd, à Alger, pour rencontrer les familles qui occupent depuis des jours la place publique, ici, un père de famille nous a raconté son histoire. Abdoussalam Hannah Mahmoud, de son vrai nom, nous a révélé les souffrances et la manière avec laquelle, lui et sa famille ainsi que beaucoup d'autres ont regagné Alger. «Nous sommes originaires de Tartous, une ville côtière distante de près de 160 km de la capitale Damas. Ici, les manifestations anti-Assad ont débuté l'année passée, disons entre la fin du mois d'avril et début du mois de mai. Tout le monde est sorti, à l'instar des autres villes syriennes, sauf bien sûr à Damas et Alep, pour réclamer le départ du président El Assad. Jusqu'ici tout va bien, mais quelques jours après les manifestations, l'armée syrienne avait assiégé toutes les voies menant à Tartous et avait commencé à tirer sur tout ce qui bouge», nous a raconté, hier, le père de cette famille, tout en pleurant sur la situation actuelle de sa famille, de son pays et de ses proches. L'homme ne sait plus quoi faire, lui qui est responsable de cinq personnes, dont sa femme avoisinant la quarantaine d'années. Les artères du Square sont devenues un espace pour les Syriens qui ont sauvé leur peau et regagné Alger par la voie maritime, mais à quel prix. « J'ai payé une somme faramineuse pour sauver mes enfants et ma femme. Je ne peux pas vous dire combien mais c'est des dizaines de milliers de livres syriennes que j'ai déboursé pour atterrir en Algérie après une escale en Egypte puis en Libye», ajoute ce père de famille. Cette dramatique situation des Syriens, qui n'ont pas encore le statut de réfugiés, n'a suscité, jusqu'à présent aucune réaction officielle de nos responsables. En attendant, c'est grâce à la charité des citoyens algériens qu'ils vivent. Aussi, nous apprenons de source sûre que les services de la DGSN ont diligenté une enquête sur le fait que certains de ces réfugiés connaissent déjà très bien à force de l'avoir fréquenté le square de Port Said où ils se dirigent pour faire le change parallèle en devises de l'argent qu'ils ont récolté grâce à l'aumone ! Une affaire à suivre.


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