L'Etat est sur le point d'adopter une nouvelle vision puisque l'heure est semble- t-il à l'austérité. Après avoir été des années durant, peu regardant sur la dépense, le gouvernement veut tourner la page. Les conditions économiques et financières ont changé et l'aisance financière de l'Etat commence réellement à en pâtir. L'Etat est sur le point d'adopter une nouvelle vision puisque l'heure est semble- t-il à l'austérité. Après avoir été des années durant, peu regardant sur la dépense, le gouvernement veut tourner la page. Les conditions économiques et financières ont changé et l'aisance financière de l'Etat commence réellement à en pâtir. D'où cette nouvelle ambition de changer d'attitude et de mettre un terme à tout de qui a un rapport avec le superflu. Cette nouvelle approche, dictée il faut le dire surtout par les fluctuations des prix du baril de pétrole sur les marchés avec notamment une tendance baissière, devrait trouver son prolongement dans le projet de loi de finances 2013. En somme ce projet de loi, qui a été hier au menu d'une réunion gouvernementale, devra consacrer la réduction du train vie de l'Etat que d'aucuns, à juste titre d'ailleurs, considèrent comme très élevé. Il est en effet reproché à certaines institutions de l'Etat de dépenser sans compter. Ainsi, à en croire quelques indiscrétions, le gouvernement, qui entame lors de cette première réunion après les vacances, l'examen de ce projet de loi entend introduire des coupes budgétaires importantes tant au budget de fonctionnement, qu'à celui de l'équipement. La baisse du prix du baril de pétrole fait ainsi craindre le pire, car le pays est dépendant à hauteur de plus de 97 % des hydrocarbures. Il faut dire que la hausse continue du prix de ce même baril de pétrole des années durant est à l'origine du train de vie des institutions de l'Etat et aussi de l'augmentation substantielle des budgets de fonctionnement et d'équipements. Durant des années le budget de fonctionnement de l'Etat a connu une courbe croissante au point où beaucoup d'observateurs ont, bien avant le début de la chute des cours du baril de pétrole ces derniers mois, fait cas de la nécessité pour l'Etat de réduire un tant soit peu la dépense. Mais troublés par l'importance du matelas financier du pays, dont les réserves de change atteignent le seuil des 170 milliards de dollars, les pouvoirs publics ont fait la sourde oreille à ces appels et ont, au contraire, favorisé aussi l'importation massive de tous types de produits. C'est alors que la facture de l'importation a explosé allant sans cesse croissant durant des années pour finir par flirter avec la barre des 50 milliards de dollars par an. L'importation des véhicules a été durant les six premiers mois de l'année en cours de l'ordre de presque 3 milliards de dollars. La facture d'importation des médicaments a aussi augmenté durant ce premier semestre 2012. Il est presque certain que tous les secteurs, à l'exception dit-on de ceux de l'Education nationale, de la Santé et de l'Enseignement supérieur, risquent de connaître des coupes dans leurs budgets de fonctionnement. Tout récemment aussi la Banque d'Algérie a mis son grain de sel. Dans son dernier rapport elle soutient qu'un baril de pétrole à moins de 112 dollars ne favorise pas l'économie nationale. En plus des différents rapports, c'est surtout le ministre des Finances, Karim Djoudi, qui est monté au créneau à plusieurs reprises pour attirer l'attention sur cette situation. «La tendance baissière du prix du pétrole nous inquiète et nous impose d'être prudents», a-t-il soutenu il y a quelques mois seulement, tout en précisant l'utilité «d'avoir une limite en matière de dépenses de fonctionnement». D'où cette nouvelle ambition de changer d'attitude et de mettre un terme à tout de qui a un rapport avec le superflu. Cette nouvelle approche, dictée il faut le dire surtout par les fluctuations des prix du baril de pétrole sur les marchés avec notamment une tendance baissière, devrait trouver son prolongement dans le projet de loi de finances 2013. En somme ce projet de loi, qui a été hier au menu d'une réunion gouvernementale, devra consacrer la réduction du train vie de l'Etat que d'aucuns, à juste titre d'ailleurs, considèrent comme très élevé. Il est en effet reproché à certaines institutions de l'Etat de dépenser sans compter. Ainsi, à en croire quelques indiscrétions, le gouvernement, qui entame lors de cette première réunion après les vacances, l'examen de ce projet de loi entend introduire des coupes budgétaires importantes tant au budget de fonctionnement, qu'à celui de l'équipement. La baisse du prix du baril de pétrole fait ainsi craindre le pire, car le pays est dépendant à hauteur de plus de 97 % des hydrocarbures. Il faut dire que la hausse continue du prix de ce même baril de pétrole des années durant est à l'origine du train de vie des institutions de l'Etat et aussi de l'augmentation substantielle des budgets de fonctionnement et d'équipements. Durant des années le budget de fonctionnement de l'Etat a connu une courbe croissante au point où beaucoup d'observateurs ont, bien avant le début de la chute des cours du baril de pétrole ces derniers mois, fait cas de la nécessité pour l'Etat de réduire un tant soit peu la dépense. Mais troublés par l'importance du matelas financier du pays, dont les réserves de change atteignent le seuil des 170 milliards de dollars, les pouvoirs publics ont fait la sourde oreille à ces appels et ont, au contraire, favorisé aussi l'importation massive de tous types de produits. C'est alors que la facture de l'importation a explosé allant sans cesse croissant durant des années pour finir par flirter avec la barre des 50 milliards de dollars par an. L'importation des véhicules a été durant les six premiers mois de l'année en cours de l'ordre de presque 3 milliards de dollars. La facture d'importation des médicaments a aussi augmenté durant ce premier semestre 2012. Il est presque certain que tous les secteurs, à l'exception dit-on de ceux de l'Education nationale, de la Santé et de l'Enseignement supérieur, risquent de connaître des coupes dans leurs budgets de fonctionnement. Tout récemment aussi la Banque d'Algérie a mis son grain de sel. Dans son dernier rapport elle soutient qu'un baril de pétrole à moins de 112 dollars ne favorise pas l'économie nationale. En plus des différents rapports, c'est surtout le ministre des Finances, Karim Djoudi, qui est monté au créneau à plusieurs reprises pour attirer l'attention sur cette situation. «La tendance baissière du prix du pétrole nous inquiète et nous impose d'être prudents», a-t-il soutenu il y a quelques mois seulement, tout en précisant l'utilité «d'avoir une limite en matière de dépenses de fonctionnement».