Les prochaines élections locales, les Syriens qui fuient la guerre dans leur pays, la présence des Algériens dans les rangs de l'opposition armée en Syrie, la situation sécuritaire, le 50ème anniversaire de l'indépendance, les gardes communaux, agrément de nouveaux partis politiques, autant de thèmes qui ont été abordés hier par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, invité au forum de notre confrère Liberté . Les prochaines élections locales, les Syriens qui fuient la guerre dans leur pays, la présence des Algériens dans les rangs de l'opposition armée en Syrie, la situation sécuritaire, le 50ème anniversaire de l'indépendance, les gardes communaux, agrément de nouveaux partis politiques, autant de thèmes qui ont été abordés hier par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, invité au forum de notre confrère Liberté . C'est officiel, les élections locales (APC/APW) auront lieu le 29 novembre prochain. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia a confirmé, hier, lors du Forum du quotidien Liberté l'information qui circulait déjà. Il a ajouté que le corps électoral sera convoqué le 1er septembre. Hasard et pure coïncidence, les élections locales de 2007 ont eu lieu un jeudi 29 novembre, ceux de 2012 auront lieu aussi un jeudi 29 novembre. Les mêmes conditions qui étaient en vigueur lors des législatives seront reconduites, a-t-il confié, avouant que "nous n'avons pas le temps d'introduire les recommandations préconisées par le rapport de la mission des observateurs de l'Union Européennes pour les élections législatives" du 10 mai dernier. Dans ce sillage, le ministre a confirmé aussi qu'il a reçu le rapport de la mission des observateurs de l'UE. Prié de dévoiler son contenu, Daho Ould Kablia, rappelle que «demain (aujourd'hui), le chef de mission des observateurs de l'ONU, Igniaco Sanchez Salafranca, donnera dans ce sens une conférence de presse pour dévoiler les observations". Toujours est-il que le représentant du gouvernement, juge que le rapport de la mission de l'EU est «positif», malgré «certaines insuffisances» constatées au cours du processus électoral et indique que le rapport parle de «climat serein, calme, participation citoyenne relativement importante" malgré les insuffisances des discours politiques des partis, déroulement convenable. La mission de l'UE est «un gage » du président de la République que les élections seront «transparentes» et qu'à l'extérieur il n'y a plus l'occasion de " doute" sur leur régularité. Le ministre fait état de proposition de l'UE d' «apporter un concours technologique» à l‘Algérie et au plan législatif et réglementaire d'une proposition d'un projet au gouvernement pour pallier les insuffisances constatées au plan institutionnel et législatif. Quant au temps (3 mois) mis par la mission pour remettre son rapport, le ministre l'explique par le travail de groupe (dispersion des membres et difficulté de les réunir). Le ministre remarque que le rapport n'a pas parlé des effets des résultats. Les Syriens accueillis en Algérie : Ils leur est interdit de rester sur la place publique Concernant les Syriens qui ont fuient leur pays pour venir en Algérie, Daho Ould Kablia les estime à quelque 10.000 personnes et avoue que les autorités algériennes ont mis une semaine pour «organiser» l'accueil. Il a souligné que «les Syriens fuient une zone d'insécurité, nous devons les accueillir convenablement». Il assure que «tous les walis ont été instruits pour mobiliser tous les moyens nécessaires pour les héberger». "Une mission confiée aussi au Croissant Rouge algérien (CRA) et aux organisations sérieuses", a-t-il indiqué, notant qu' «il se trouve qu'ils (les Syriens) prennent des initiatives qui vont à l'encontre des lois du pays. Nous avons décidé d'interdire que ces gens ne restent sur la voie publique, auquel cas nous prendrons des sanctions». Il assure que les Syriens sont regroupés pour assurer leur sécurité, leur santé et l'hygiène. D'autres mesures seront prises, selon le ministre, "si les choses vont être appelées à durer, notamment la scolarité des jeunes Syriens qui sera confiée à des enseignants". Autre problème de déplacement des gens, ceux du Nord Mali. Il indique que ces personnes sont prises en charge par différentes organisations et même des citoyens. Ils notent que ces gens «sont très discrets et respectueux des lois du pays», estimant que «la sécurité du pays n'est pas menacée par ces gens». Justement sur le plan sécuritaire, Dahou Ould Kablia estime que la situation «est stable pour ne pas dire en régression», relevant toutefois que «la menace terroriste, plus elle diminue, plus il est difficile de la localiser et la combattre ». Il reste que le ministre parle «de pics et de repli de l'activité terroriste», allusion aux derniers attentats perpétrés en différents coins du pays. Il rassure cependant qu' «en matière de sécurité dans les villes et grandes villes, la situation est totalement maitrisée» Pour lui, les agressions en ville sont plutôt politiques avant d'être militaires, avouant ne pas pouvoir «dire le nombre des terroristes en activité». Le ministre fait état d'une grande opération de lutte contre le terrorise qui a permis de démanteler des réseaux et de détruire des caches. Au sujet des jeunes Algériens partis combattre en Syrie aux côtés de l'opposition armée, il relève que les Algériens jouissent de la liberté de circuler et il est difficile de les contrôler. Il pense que «c'est possible que des jeunes ont rejoint les rangs de l'opposition armée syrienne» et il réfute l'idée que «un mouvement les recrutent les Algérie». Il indique que "les services de sécurité algériens n'ont aucun contact avec leurs homologues syriens". Absence du gouvernement : c'est une période un peu creuse Sur le plan politique, 3 mois après les élections législatives et l'absence du gouvernement, le ministre estime que «le gouvernement travaille et assurent certains intérêts». Il juge que les gens «ne communiquent pas suffisamment». Quant aux ministres absents, il assure que leurs représentants travaillent et ne doute pas que certaines conditions ne sont pas réunies. Il attribue l'activité au ralenti du gouvernement à «la période un peu creuse» et avoue «ne pas dire que rien ne presse». Au sujet des agréments au nouveaux partis, une trentaine ont déposé leurs dossier, selon lui, il dira que «s'il ne tenait qu'à lui, il refuserait leur agrément, mais nous devons obéir à la loi». Les partis qui ont des dossiers conformes à la loi auront leur agrément, a-t-il souligné. Pour les gardes communaux, il dit avoir «un sentiment humanitaire assez poussé» envers cette catégorie de la population et énumère les avantages obtenus par ce corps «à la diligence» du ministère de l'Intérieur, qualifiant cependant d' «insensées» certaines de leurs revendications, notamment la prime de départ de 540 millions de ctes. Parmi les avantages accordés à ce corps, Daho Ould Kablia, cite le redéployement des retraités, le transfert du ministère de l'Intérieur à celui de la Défense pour ceux qui restent en activité, l'autorisation du cumul de l'indemnité de la retraite et celui d'un autre travail et l'octroi de la retraite proportionnelle après 15 ans d'activité. «Les portes sont toujours ouvertes», a-t-il à l'adresse de ce corps. Par ailleurs le ministre exprime son scepticisme quant aux allégations faisant état d'un budget de 600 millions d'euros dégagé pour les festivités commémorant le 50ème anniversaire de l'indépendance. Il donne le chiffre de 60 milliards de dinars, donnés à des festivités étalées sur toute l'année (5 juillet 2012 - 5 juillet 2013), expliquant qu' "il y a l'évènement et ce qui est attendu de l'évènement". Pour le premier point , il s'agit selon lui de rappeler les grands sacrifices du peuple et pour le deuxième ponit de réchauffer le patriotismes de jeunes Algériens. sur ce point il pense que retard est trop grand pour être rattrapé. C'est officiel, les élections locales (APC/APW) auront lieu le 29 novembre prochain. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia a confirmé, hier, lors du Forum du quotidien Liberté l'information qui circulait déjà. Il a ajouté que le corps électoral sera convoqué le 1er septembre. Hasard et pure coïncidence, les élections locales de 2007 ont eu lieu un jeudi 29 novembre, ceux de 2012 auront lieu aussi un jeudi 29 novembre. Les mêmes conditions qui étaient en vigueur lors des législatives seront reconduites, a-t-il confié, avouant que "nous n'avons pas le temps d'introduire les recommandations préconisées par le rapport de la mission des observateurs de l'Union Européennes pour les élections législatives" du 10 mai dernier. Dans ce sillage, le ministre a confirmé aussi qu'il a reçu le rapport de la mission des observateurs de l'UE. Prié de dévoiler son contenu, Daho Ould Kablia, rappelle que «demain (aujourd'hui), le chef de mission des observateurs de l'ONU, Igniaco Sanchez Salafranca, donnera dans ce sens une conférence de presse pour dévoiler les observations". Toujours est-il que le représentant du gouvernement, juge que le rapport de la mission de l'EU est «positif», malgré «certaines insuffisances» constatées au cours du processus électoral et indique que le rapport parle de «climat serein, calme, participation citoyenne relativement importante" malgré les insuffisances des discours politiques des partis, déroulement convenable. La mission de l'UE est «un gage » du président de la République que les élections seront «transparentes» et qu'à l'extérieur il n'y a plus l'occasion de " doute" sur leur régularité. Le ministre fait état de proposition de l'UE d' «apporter un concours technologique» à l‘Algérie et au plan législatif et réglementaire d'une proposition d'un projet au gouvernement pour pallier les insuffisances constatées au plan institutionnel et législatif. Quant au temps (3 mois) mis par la mission pour remettre son rapport, le ministre l'explique par le travail de groupe (dispersion des membres et difficulté de les réunir). Le ministre remarque que le rapport n'a pas parlé des effets des résultats. Les Syriens accueillis en Algérie : Ils leur est interdit de rester sur la place publique Concernant les Syriens qui ont fuient leur pays pour venir en Algérie, Daho Ould Kablia les estime à quelque 10.000 personnes et avoue que les autorités algériennes ont mis une semaine pour «organiser» l'accueil. Il a souligné que «les Syriens fuient une zone d'insécurité, nous devons les accueillir convenablement». Il assure que «tous les walis ont été instruits pour mobiliser tous les moyens nécessaires pour les héberger». "Une mission confiée aussi au Croissant Rouge algérien (CRA) et aux organisations sérieuses", a-t-il indiqué, notant qu' «il se trouve qu'ils (les Syriens) prennent des initiatives qui vont à l'encontre des lois du pays. Nous avons décidé d'interdire que ces gens ne restent sur la voie publique, auquel cas nous prendrons des sanctions». Il assure que les Syriens sont regroupés pour assurer leur sécurité, leur santé et l'hygiène. D'autres mesures seront prises, selon le ministre, "si les choses vont être appelées à durer, notamment la scolarité des jeunes Syriens qui sera confiée à des enseignants". Autre problème de déplacement des gens, ceux du Nord Mali. Il indique que ces personnes sont prises en charge par différentes organisations et même des citoyens. Ils notent que ces gens «sont très discrets et respectueux des lois du pays», estimant que «la sécurité du pays n'est pas menacée par ces gens». Justement sur le plan sécuritaire, Dahou Ould Kablia estime que la situation «est stable pour ne pas dire en régression», relevant toutefois que «la menace terroriste, plus elle diminue, plus il est difficile de la localiser et la combattre ». Il reste que le ministre parle «de pics et de repli de l'activité terroriste», allusion aux derniers attentats perpétrés en différents coins du pays. Il rassure cependant qu' «en matière de sécurité dans les villes et grandes villes, la situation est totalement maitrisée» Pour lui, les agressions en ville sont plutôt politiques avant d'être militaires, avouant ne pas pouvoir «dire le nombre des terroristes en activité». Le ministre fait état d'une grande opération de lutte contre le terrorise qui a permis de démanteler des réseaux et de détruire des caches. Au sujet des jeunes Algériens partis combattre en Syrie aux côtés de l'opposition armée, il relève que les Algériens jouissent de la liberté de circuler et il est difficile de les contrôler. Il pense que «c'est possible que des jeunes ont rejoint les rangs de l'opposition armée syrienne» et il réfute l'idée que «un mouvement les recrutent les Algérie». Il indique que "les services de sécurité algériens n'ont aucun contact avec leurs homologues syriens". Absence du gouvernement : c'est une période un peu creuse Sur le plan politique, 3 mois après les élections législatives et l'absence du gouvernement, le ministre estime que «le gouvernement travaille et assurent certains intérêts». Il juge que les gens «ne communiquent pas suffisamment». Quant aux ministres absents, il assure que leurs représentants travaillent et ne doute pas que certaines conditions ne sont pas réunies. Il attribue l'activité au ralenti du gouvernement à «la période un peu creuse» et avoue «ne pas dire que rien ne presse». Au sujet des agréments au nouveaux partis, une trentaine ont déposé leurs dossier, selon lui, il dira que «s'il ne tenait qu'à lui, il refuserait leur agrément, mais nous devons obéir à la loi». Les partis qui ont des dossiers conformes à la loi auront leur agrément, a-t-il souligné. Pour les gardes communaux, il dit avoir «un sentiment humanitaire assez poussé» envers cette catégorie de la population et énumère les avantages obtenus par ce corps «à la diligence» du ministère de l'Intérieur, qualifiant cependant d' «insensées» certaines de leurs revendications, notamment la prime de départ de 540 millions de ctes. Parmi les avantages accordés à ce corps, Daho Ould Kablia, cite le redéployement des retraités, le transfert du ministère de l'Intérieur à celui de la Défense pour ceux qui restent en activité, l'autorisation du cumul de l'indemnité de la retraite et celui d'un autre travail et l'octroi de la retraite proportionnelle après 15 ans d'activité. «Les portes sont toujours ouvertes», a-t-il à l'adresse de ce corps. Par ailleurs le ministre exprime son scepticisme quant aux allégations faisant état d'un budget de 600 millions d'euros dégagé pour les festivités commémorant le 50ème anniversaire de l'indépendance. Il donne le chiffre de 60 milliards de dinars, donnés à des festivités étalées sur toute l'année (5 juillet 2012 - 5 juillet 2013), expliquant qu' "il y a l'évènement et ce qui est attendu de l'évènement". Pour le premier point , il s'agit selon lui de rappeler les grands sacrifices du peuple et pour le deuxième ponit de réchauffer le patriotismes de jeunes Algériens. sur ce point il pense que retard est trop grand pour être rattrapé.