Le secrétaire général du mouvement El- Islah, Hamlaoui Akouchi, ne s'est pas empêché de critiquer le rapport de la mission des observateurs de l'Union européenne (UE) qui a été en charge du suivi des élections législatives du 10 mai dernier. Akouchi a en effet accusé la mission de l'UE d'avoir fait totalement l'impasse sur la fraude qui a caractérisé le scrutin législatif du 10 mai. «Cela n'est pas normal du tout de la part des Européens», a souligné le secrétaire général du mouvement El –Islah tout ajoutant que «les Européens veillent sur leurs intérêts et la démocratie en Algérie ne les intéresse pas». Akouchi, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse organisée au siège du mouvement à Alger, a par conséquent considéré que «le rapport est favorable au pouvoir et ils vont regretter cela». Ignacio Sanchez Salafranca, membre du Parlement européen et président de la mission des observateurs de l'Union européenne (UE) chargée du suivi des élections législatives qui se sont déroulées en Algérie le 10 mai dernier, a remis le rapport final aux autorités algériennes le jeudi dernier. Salafranca, quia remis ce document au ministre de l'Intérieur, devra animer aujourd'hui une conférence de presse pour en dire un peu plus sur le contenu du rapport. Mais l'on considère que le contenu ne devrait pas être différent des premières observations livrées par le diplomate européen le jour du scrutin. «Les élections se sont déroulées de façon fondamentalement pacifique et dans un climat serein», a- t-il en effet indiqué le 10 mai lors d'un point de presse. «On leur dit que si les élections se sont déroulées dans la sérénité c'est parce que 80% d'Algériens n'ont pas voté». Il faut dire qu'après la proclamation des résultats l'Alliance de l'Algérie verte, composée des mouvements El Islah, Enahda et du MSP a accusé le pouvoir de fraude. Par ailleurs le conférencier a réitéré sa volonté d'œuvrer en faveur de l'alliance de l'ensemble des forces islamistes. La semaine dernière Hamlaoui Akouchi a lancé une initiative pour l'alliance des partis islamistes. L'appel s'adressait notamment en direction du Front du changement, de Abdelmadjid Menasra, et du Front pour la justice et le développement, de Abdallah Djaballah. Il a aussi nié être intervenu dans les affaires internes du MSP lorsque il a épinglé la semaine dernière, Amar Ghoul, l'ex-ministre des Travaux publics, qui a officiellement démissionné du mouvement que préside Aboudjerra Soltani. Hamlaoui Akouchi a aussi critiqué le long silence du président de la République en soulignant que «Bouteflika d'avant le 10 mai, n'est pas Bouteflika d'aujourd'hui». Plus loin il dira que «l'on a l'impression que le président est contraint au mutisme». Le conférencier n'a pas épargné le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci en se demandant «comment se fait-il qu'il soit chef de la diplomatie algérienne ?». «Une diplomatie toujours en retard», dira en outre Akouchi en faisant cas de la gestion de nombreux dossiers, à l'exemple de ceux de la Libye et de la Syrie notamment. Notons que le conférencier a annoncé la tenue de l'université d'été d'El –Islah les 21, 22 et 23 août à Zemouri dans la wilaya de Boumerdès. Le secrétaire général du mouvement El- Islah, Hamlaoui Akouchi, ne s'est pas empêché de critiquer le rapport de la mission des observateurs de l'Union européenne (UE) qui a été en charge du suivi des élections législatives du 10 mai dernier. Akouchi a en effet accusé la mission de l'UE d'avoir fait totalement l'impasse sur la fraude qui a caractérisé le scrutin législatif du 10 mai. «Cela n'est pas normal du tout de la part des Européens», a souligné le secrétaire général du mouvement El –Islah tout ajoutant que «les Européens veillent sur leurs intérêts et la démocratie en Algérie ne les intéresse pas». Akouchi, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse organisée au siège du mouvement à Alger, a par conséquent considéré que «le rapport est favorable au pouvoir et ils vont regretter cela». Ignacio Sanchez Salafranca, membre du Parlement européen et président de la mission des observateurs de l'Union européenne (UE) chargée du suivi des élections législatives qui se sont déroulées en Algérie le 10 mai dernier, a remis le rapport final aux autorités algériennes le jeudi dernier. Salafranca, quia remis ce document au ministre de l'Intérieur, devra animer aujourd'hui une conférence de presse pour en dire un peu plus sur le contenu du rapport. Mais l'on considère que le contenu ne devrait pas être différent des premières observations livrées par le diplomate européen le jour du scrutin. «Les élections se sont déroulées de façon fondamentalement pacifique et dans un climat serein», a- t-il en effet indiqué le 10 mai lors d'un point de presse. «On leur dit que si les élections se sont déroulées dans la sérénité c'est parce que 80% d'Algériens n'ont pas voté». Il faut dire qu'après la proclamation des résultats l'Alliance de l'Algérie verte, composée des mouvements El Islah, Enahda et du MSP a accusé le pouvoir de fraude. Par ailleurs le conférencier a réitéré sa volonté d'œuvrer en faveur de l'alliance de l'ensemble des forces islamistes. La semaine dernière Hamlaoui Akouchi a lancé une initiative pour l'alliance des partis islamistes. L'appel s'adressait notamment en direction du Front du changement, de Abdelmadjid Menasra, et du Front pour la justice et le développement, de Abdallah Djaballah. Il a aussi nié être intervenu dans les affaires internes du MSP lorsque il a épinglé la semaine dernière, Amar Ghoul, l'ex-ministre des Travaux publics, qui a officiellement démissionné du mouvement que préside Aboudjerra Soltani. Hamlaoui Akouchi a aussi critiqué le long silence du président de la République en soulignant que «Bouteflika d'avant le 10 mai, n'est pas Bouteflika d'aujourd'hui». Plus loin il dira que «l'on a l'impression que le président est contraint au mutisme». Le conférencier n'a pas épargné le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci en se demandant «comment se fait-il qu'il soit chef de la diplomatie algérienne ?». «Une diplomatie toujours en retard», dira en outre Akouchi en faisant cas de la gestion de nombreux dossiers, à l'exemple de ceux de la Libye et de la Syrie notamment. Notons que le conférencier a annoncé la tenue de l'université d'été d'El –Islah les 21, 22 et 23 août à Zemouri dans la wilaya de Boumerdès.