Alors que le ministre des AE (médiateur également) burkinabé, Djibrill Bassolé se trouve, depuis hier au nord du Mali, pour une mission mystérieuse, afin de rencontrer les groupes armés, les pays du champ (Algérie, Niger, Mali et Mauritanie, en plus des invités du Nigeria, Tchad et Libye), eux, se sont réunis le même jour, pour débattre de la solution malienne et mesurer les degrés des menaces des terroristes dans la région. Divergence totale entre les pays du Sahel et ceux de la Cédéao sur la crise malienne. Alors que le ministre des AE (médiateur également) burkinabé, Djibrill Bassolé se trouve, depuis hier au nord du Mali, pour une mission mystérieuse, afin de rencontrer les groupes armés, les pays du champ (Algérie, Niger, Mali et Mauritanie, en plus des invités du Nigeria, Tchad et Libye), eux, se sont réunis le même jour, pour débattre de la solution malienne et mesurer les degrés des menaces des terroristes dans la région. Divergence totale entre les pays du Sahel et ceux de la Cédéao sur la crise malienne. D'une part, les pays du Sahel appelés aussi les pays du champ cherchent la voie politique, basée sur le dialogue et la réconciliation pour faire sortir le Mali de sa crise. D'autre part, les pays de la Cédéao (Afrique de l'Ouest) n'hésitent pas à user de force pour chasser les terroristes armés, tandis que le Burkina Faso joue le rôle de médiateur avec les terroristes pour empocher des gages. Nous sommes dans une région soumise à de graves menaces potentielles qui peuvent affecter la sécurité de plusieurs pays de la région. La crise malienne a dévoilé la face cachée de chaque pays. Si les pays de la Cédéao préfèrent la voie armée pour traquer les groupuscules armés, les pays du Sahel temporisent et cherchent la voie politique, tout en poursuivant la lutte contre les terroristes. Mais ce qui est le plus étonnant dans cette crise c'est la position burkinabaie. Le Burkina Faso, dont le président, Blaise Compaoré, tente de jouer un autre jeu dans l'affaire malienne. Le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, dont le pays conduit la médiation ouest- africaine (Cédéao) dans la crise au Mali, s'est rendu mardi dans le nord du pays pour rencontrer des groupes armés, notamment les chefs notoires du Mujao et Ançar Edine. M. Bassolé a affirmé qu'il doit se rendre à Gao et Kidal pour "porter un message" aux groupes armés de la part du président burkinabé Blaise Compaoré qui avait déjà reçu en juin dernier à Ouagadougou, des délégations du groupe armé islamiste Ançar Eddine et du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) des rebelles touareg. Connu pour ses médiations lors des prises d'otages des touristes étrangers par les terroristes d'Al Qaida au Maghreb, le président burkinabé est en train de jouer un nouveau jeu dans la crise malienne. En se livrant à des messages et des négociations avec les groupes armés, le président burkinabé tente, ainsi, de gagner la confiance des nouveaux groupes terroristes après avoir fait la même chose avec Aqmi. La preuve, selon plusieurs observateurs, Blaise Compaoré avait «empoché» plusieurs commissions lors des prises d'otages d'Européens par Aqmi, d'autant qu'il en est le médiateur. Avant que le président malien Amadou Toumani Touré ne soit déchu de son fauteuil présidentiel, une bataille avait été livrée entre lui et le président burkinabé, autour des «primes» des otages à négocier. Les deux hommes ont eu plusieurs altercations pour que chacun puisse négocier la libération des otages avant l'autre. Revenons sur ce qui se passe aujourd'hui au Mali et sur les enjeux de chaque pays de la région face à cette crise. Si pour le ministre burkinabé des AE, Djibrill Bassolé, la médiation avec les groupes armés est la seule solution à la crise malienne, les pays du champ ne partagent pas cette position. La preuve, invitée à prendre part à la réunion de Niamey, le représentant du Burkina Faso a préféré se rendre au Mali et de rencontrer les chefs terroristes au lieu de répondre favorablement à l'appel des pays du Sahel. Voilà une position qui en dit long sur les intentions du Burkina Faso. Aujourd'hui, il y a une convergence totale entre les positions de chaque pays vis-à-vis de la crise malienne. Une crise qui s'est accrue par le putsch du 22 mars dernier, ayant conduit au renversement du président Amadou Toumani Touré, et créé une situation d'instabilité dans la région nord du pays contrôlée par des groupes terroristes armés. Le président malien de la transition, Dioncounda Traoré avait annoncé la mise en place d'un Haut Conseil d'Etat (HCE) et la formation d'un prochain cabinet d'union nationale. Pour former ce gouvernement, la Cédéao a accordé à Bamako au moins dix jours supplémentaires après le report de la date butoir fixée initialement au 31 juillet. D'une part, les pays du Sahel appelés aussi les pays du champ cherchent la voie politique, basée sur le dialogue et la réconciliation pour faire sortir le Mali de sa crise. D'autre part, les pays de la Cédéao (Afrique de l'Ouest) n'hésitent pas à user de force pour chasser les terroristes armés, tandis que le Burkina Faso joue le rôle de médiateur avec les terroristes pour empocher des gages. Nous sommes dans une région soumise à de graves menaces potentielles qui peuvent affecter la sécurité de plusieurs pays de la région. La crise malienne a dévoilé la face cachée de chaque pays. Si les pays de la Cédéao préfèrent la voie armée pour traquer les groupuscules armés, les pays du Sahel temporisent et cherchent la voie politique, tout en poursuivant la lutte contre les terroristes. Mais ce qui est le plus étonnant dans cette crise c'est la position burkinabaie. Le Burkina Faso, dont le président, Blaise Compaoré, tente de jouer un autre jeu dans l'affaire malienne. Le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, dont le pays conduit la médiation ouest- africaine (Cédéao) dans la crise au Mali, s'est rendu mardi dans le nord du pays pour rencontrer des groupes armés, notamment les chefs notoires du Mujao et Ançar Edine. M. Bassolé a affirmé qu'il doit se rendre à Gao et Kidal pour "porter un message" aux groupes armés de la part du président burkinabé Blaise Compaoré qui avait déjà reçu en juin dernier à Ouagadougou, des délégations du groupe armé islamiste Ançar Eddine et du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) des rebelles touareg. Connu pour ses médiations lors des prises d'otages des touristes étrangers par les terroristes d'Al Qaida au Maghreb, le président burkinabé est en train de jouer un nouveau jeu dans la crise malienne. En se livrant à des messages et des négociations avec les groupes armés, le président burkinabé tente, ainsi, de gagner la confiance des nouveaux groupes terroristes après avoir fait la même chose avec Aqmi. La preuve, selon plusieurs observateurs, Blaise Compaoré avait «empoché» plusieurs commissions lors des prises d'otages d'Européens par Aqmi, d'autant qu'il en est le médiateur. Avant que le président malien Amadou Toumani Touré ne soit déchu de son fauteuil présidentiel, une bataille avait été livrée entre lui et le président burkinabé, autour des «primes» des otages à négocier. Les deux hommes ont eu plusieurs altercations pour que chacun puisse négocier la libération des otages avant l'autre. Revenons sur ce qui se passe aujourd'hui au Mali et sur les enjeux de chaque pays de la région face à cette crise. Si pour le ministre burkinabé des AE, Djibrill Bassolé, la médiation avec les groupes armés est la seule solution à la crise malienne, les pays du champ ne partagent pas cette position. La preuve, invitée à prendre part à la réunion de Niamey, le représentant du Burkina Faso a préféré se rendre au Mali et de rencontrer les chefs terroristes au lieu de répondre favorablement à l'appel des pays du Sahel. Voilà une position qui en dit long sur les intentions du Burkina Faso. Aujourd'hui, il y a une convergence totale entre les positions de chaque pays vis-à-vis de la crise malienne. Une crise qui s'est accrue par le putsch du 22 mars dernier, ayant conduit au renversement du président Amadou Toumani Touré, et créé une situation d'instabilité dans la région nord du pays contrôlée par des groupes terroristes armés. Le président malien de la transition, Dioncounda Traoré avait annoncé la mise en place d'un Haut Conseil d'Etat (HCE) et la formation d'un prochain cabinet d'union nationale. Pour former ce gouvernement, la Cédéao a accordé à Bamako au moins dix jours supplémentaires après le report de la date butoir fixée initialement au 31 juillet.