La croissance n'est toujours pas au rendez-vous en France, enregistrant une stagnation durant le printemps dernier et évitant de justesse au pays la récession, selon une estimation de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiée mardi. Pour l'INSEE, "la stagnation de la croissance au 2eme trimestre 2012 est la troisième consécutive après deux trimestres de stagnation, et cette croissance nulle a fait éviter de justesse la récession au pays". Selon l'Insee, cette situation était prévisible et conforte les pronostics de la Banque de France et de plusieurs économistes qui prédisaient un premier pas vers la récession de la France. L'Insee a en effet révisé à la baisse ses chiffres du quatrième trimestre 2011 (0% au lieu de +0,1%), même si la croissance sur l'ensemble de l'année dernière reste inchangée à +1,7%. Au printemps, les dépenses de consommation des ménages ont reculé légèrement (-0,2% après +0,2% au trimestre précédent), tandis que l'investissement global a rebondi (+0,6% après -0,8%), de même que celui des seules entreprises non financières (+0,7% après -1,4%). Sur la même période, l'emploi salarié dans les secteurs marchands s'est légèrement replié (-0,1% par rapport au trimestre précédent), avec 11 700 emplois détruits, sous l'effet du recul de l'intérim, selon des estimations provisoires publiées par l'Insee. Réagissant à cette «alerte », le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a maintenu l'objectif de croissance de 0,3% pour 2012, mais a reconnu que la prévision de 1,2% pour 2013 impliquait un gros effort de redressement de l'économie. "Les chiffres publiés par l'Insee pour le deuxième trimestre ne sont pas excellents", a-t-il estimé, se réjouissant toutefois que "la France ne soit pas en récession, contrairement à la plupart de ses partenaires", dont l'Espagne, l'Italie et le Royaume-Uni. Selon une estimation publiée le même jour par l'Office européen de statistiques Eurostat, la zone euro a vu son activité se contracter de 0,2% au deuxième trimestre 2012 après avoir enregistré une croissance nulle au trimestre précédent, enfonçant davantage certains pays dans la récession, dont l'Espagne, l'Italie et Chypre. La croissance n'est toujours pas au rendez-vous en France, enregistrant une stagnation durant le printemps dernier et évitant de justesse au pays la récession, selon une estimation de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiée mardi. Pour l'INSEE, "la stagnation de la croissance au 2eme trimestre 2012 est la troisième consécutive après deux trimestres de stagnation, et cette croissance nulle a fait éviter de justesse la récession au pays". Selon l'Insee, cette situation était prévisible et conforte les pronostics de la Banque de France et de plusieurs économistes qui prédisaient un premier pas vers la récession de la France. L'Insee a en effet révisé à la baisse ses chiffres du quatrième trimestre 2011 (0% au lieu de +0,1%), même si la croissance sur l'ensemble de l'année dernière reste inchangée à +1,7%. Au printemps, les dépenses de consommation des ménages ont reculé légèrement (-0,2% après +0,2% au trimestre précédent), tandis que l'investissement global a rebondi (+0,6% après -0,8%), de même que celui des seules entreprises non financières (+0,7% après -1,4%). Sur la même période, l'emploi salarié dans les secteurs marchands s'est légèrement replié (-0,1% par rapport au trimestre précédent), avec 11 700 emplois détruits, sous l'effet du recul de l'intérim, selon des estimations provisoires publiées par l'Insee. Réagissant à cette «alerte », le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a maintenu l'objectif de croissance de 0,3% pour 2012, mais a reconnu que la prévision de 1,2% pour 2013 impliquait un gros effort de redressement de l'économie. "Les chiffres publiés par l'Insee pour le deuxième trimestre ne sont pas excellents", a-t-il estimé, se réjouissant toutefois que "la France ne soit pas en récession, contrairement à la plupart de ses partenaires", dont l'Espagne, l'Italie et le Royaume-Uni. Selon une estimation publiée le même jour par l'Office européen de statistiques Eurostat, la zone euro a vu son activité se contracter de 0,2% au deuxième trimestre 2012 après avoir enregistré une croissance nulle au trimestre précédent, enfonçant davantage certains pays dans la récession, dont l'Espagne, l'Italie et Chypre.