Le MSP, Enahda et El Islah vont-ils participer aux élections locales avec des listes communes, comme ce fut le cas lors des dernières élections législatives. ? Une question fort justifiée dès lors que nombre d'observateurs suspectent le MSP de vouloir faire faux bond à ses deux alliés lors du scrutin législatif du 10 mai dernier. En effet, on prête au mouvement que preside Aboudjerra Soltani l'intention de ne pas rééditer l'expérience des élections législatives du 10 mai. Le parti que dirige Aboudjerra Soltani a contracté une alliance avec les mouvements Enahda et El Islah, dénommée «Alliance pour l'Algérie verte». En somme, les trois partis ont participé aux élections législatives avec des listes communes sous la bannière de «l'Alliance pur l'Algérie verte». Cette alliance a été une première dans les annales politiques algérienne puisque c'est la première fois que des partis islamistes participent à une élection avec des listes communes. Car dans le passé, toutes les tentatives d'union ou d'alliance entre les mouvements islamistes ont lamentablement échoué. Mais cette expérience unique en son genre ne semble pas avoir réussi puisque «l'Alliance de l'Algérie verte», qui a tant nourri les espoirs de la base islamiste, n'a pas réalisé le score escompté par les leaders des trois mouvements. En effet durant la campagne électorale, les trois leaders et notammentt Aboudjerra Soltani, président du MSP, se sont montrés très optimistes quant à la victoire de cette alliance verte. A la lecture des résultats des législatives, où ce triumvirat de partis n'a obtenu que 50 sièges, Ils allaient vite déchanter. La désillusion semble avoir été grande notamment chez le MSP, de loin le principal parti de cette alliance et qui a joué le rôle de locomotive lors de cette joute électorale. C'est surtout la base militante du mouvement créé par feu Mahfoudh Nahnah qui s'est mise quelque fois ouvertement à critiquer la décision du Madjless Echourra du MSP de lancer l'alliance de l'Algérie verte avec les mouvements Enahda et El Islah . En somme la base, considère qu'elle n'a pas été associée à cette décision. D'où, sans doute, les moult critiques à l'adresse de cette alliance avec des partis qui n'ont pas un ancrage populaire et qui se sont contentés uniquement de «s'agripper» au MSP. La base militante de ce dernier considère que l'alliance verte a été un échec qui a porté un grand préjudice au MSP qui a été le seul perdant dans l'affaire. Pour les élections locales du 29 novembre prochain la direction politique du MSP veut sans doute se «dédouaner» et c'est pourquoi elle a décidé de sonder la base militante sur l'éventualité de rééditer l'expérience de l'alliance islamiste lors du prochain scrutin. Et c'est sur le site Internet du mouvement que les militants du MSP sont invités à s'exprimer et donner des reponses à deux questions. La première porte sur l'écho que trouve de l'alliance verte au niveau local alors que la deuxième interroge les militants sur les dividendes que peut rapporter une éventuelle participation des islamistes avec des listes communes. Ce sondage ou plutôt ce débat est suivi avec une grande attention par la direction du MSP. Il semble que cette dernière apprécie la densité du débat et surtout le net penchant de la base militante à refuser de renouveler l'expérience des législatives et donc l'élaboration de listes communes avec Enahda et El Islah. Une manière intelligente de la direction du MSP de jeter la balle dans le camp de la base militante et des structures locales qui seront certainement les seules à pouvoir juger de l'utilité ou non des listes commues . Le MSP, Enahda et El Islah vont-ils participer aux élections locales avec des listes communes, comme ce fut le cas lors des dernières élections législatives. ? Une question fort justifiée dès lors que nombre d'observateurs suspectent le MSP de vouloir faire faux bond à ses deux alliés lors du scrutin législatif du 10 mai dernier. En effet, on prête au mouvement que preside Aboudjerra Soltani l'intention de ne pas rééditer l'expérience des élections législatives du 10 mai. Le parti que dirige Aboudjerra Soltani a contracté une alliance avec les mouvements Enahda et El Islah, dénommée «Alliance pour l'Algérie verte». En somme, les trois partis ont participé aux élections législatives avec des listes communes sous la bannière de «l'Alliance pur l'Algérie verte». Cette alliance a été une première dans les annales politiques algérienne puisque c'est la première fois que des partis islamistes participent à une élection avec des listes communes. Car dans le passé, toutes les tentatives d'union ou d'alliance entre les mouvements islamistes ont lamentablement échoué. Mais cette expérience unique en son genre ne semble pas avoir réussi puisque «l'Alliance de l'Algérie verte», qui a tant nourri les espoirs de la base islamiste, n'a pas réalisé le score escompté par les leaders des trois mouvements. En effet durant la campagne électorale, les trois leaders et notammentt Aboudjerra Soltani, président du MSP, se sont montrés très optimistes quant à la victoire de cette alliance verte. A la lecture des résultats des législatives, où ce triumvirat de partis n'a obtenu que 50 sièges, Ils allaient vite déchanter. La désillusion semble avoir été grande notamment chez le MSP, de loin le principal parti de cette alliance et qui a joué le rôle de locomotive lors de cette joute électorale. C'est surtout la base militante du mouvement créé par feu Mahfoudh Nahnah qui s'est mise quelque fois ouvertement à critiquer la décision du Madjless Echourra du MSP de lancer l'alliance de l'Algérie verte avec les mouvements Enahda et El Islah . En somme la base, considère qu'elle n'a pas été associée à cette décision. D'où, sans doute, les moult critiques à l'adresse de cette alliance avec des partis qui n'ont pas un ancrage populaire et qui se sont contentés uniquement de «s'agripper» au MSP. La base militante de ce dernier considère que l'alliance verte a été un échec qui a porté un grand préjudice au MSP qui a été le seul perdant dans l'affaire. Pour les élections locales du 29 novembre prochain la direction politique du MSP veut sans doute se «dédouaner» et c'est pourquoi elle a décidé de sonder la base militante sur l'éventualité de rééditer l'expérience de l'alliance islamiste lors du prochain scrutin. Et c'est sur le site Internet du mouvement que les militants du MSP sont invités à s'exprimer et donner des reponses à deux questions. La première porte sur l'écho que trouve de l'alliance verte au niveau local alors que la deuxième interroge les militants sur les dividendes que peut rapporter une éventuelle participation des islamistes avec des listes communes. Ce sondage ou plutôt ce débat est suivi avec une grande attention par la direction du MSP. Il semble que cette dernière apprécie la densité du débat et surtout le net penchant de la base militante à refuser de renouveler l'expérience des législatives et donc l'élaboration de listes communes avec Enahda et El Islah. Une manière intelligente de la direction du MSP de jeter la balle dans le camp de la base militante et des structures locales qui seront certainement les seules à pouvoir juger de l'utilité ou non des listes commues .