L'alliance des trois partis islamistes annoncée tambour battant la semaine dernière ne semble pas faire l'unanimité puisque elle n'a pas fait que des heureux. En effet si dans le camp des mouvements Enahda et El Islah on ne peut que faire montre de sa satisfaction, il n'en a pas été de même au Mouvement de la société de la paix (MSP). Chez ce dernier parti, en effet, la «coalition de l'Algérie verte», nom donné à cette alliance par ces trois partis et sous la bannière duquel ils vont participer aux prochaines élections législatives du 10 mai,a suscité grogne et mécontentement. Dans de nombreuses wilayas du pays, la base militante du mouvement que préside Aboudjerra Soltani a clairement affiché son opposition. Il est notamment reproché à la direction d'avoir cédé les têtes de listes à ces deux partis, alors que dans les wilayas où la grogne est la plus vive, les mouvements Enahda et El Islah sont très faiblement implantés. Il en est ainsi des wilayas de l'ouest du pays, mais de certaines wilayas de l'Est aussi. A Mostaganem, Relizane, Oran, Guelma et Annaba, pour ne citer que ces wilayas, les cadres et militants n'arrivent pas à digérer le fait que les têtes de listes de la «coalition de l'Algérie verte» sont issus des mouvements Enahda et El Islah. Il faut dire que l'argument des contestataires est très fort puisque il s'appuie sur les résultats des élections législatives de 2007. Lors de ce scrutin législatif, Enahda et El Islah n'ont réussi à remporter que 8 sièges, soit cinq pour le premier et trois pour le second alors que le MSP a réussi, à lui seul, à gagner 51 sièges. C'est dire la grande différence entre eux, d'où cette frustration des militants du MSP qui considèrent que leur mouvement a finalement conclu un "marché de dupes". A Guelma comme à Annaba, comme cela nous a été d'ailleurs confirmé par des cadres du MSP au niveau de ces deux wilayas, qui ont bien sûr requis l'anonymat, «le malaise au sein des troupes est assez perceptible».Les militants du MSP de cette wilaya, ou le parti a toujours réussi a remporter un siège à l'APN contrairement à ces deux nouveaux alliés qui ont échoué à cette épreuve en 2007, « ne comprennent pas pourquoi la direction de leur mouvement a cédé la première place de la liste électorale à un militant d'El Islah », et ce, d'autant , ajoutent nos sources « que ce dernier n'a pas vraiment le profil idoine pour mener la liste commune à la victoire et ne dispose pas d'une popularité conséquente ». Il en est de même à Annaba où les militants risquent de ne pas battre le pavé lors de la campagne électorale. C'est le même scénario dans la région de l'ouest du pays ou le MSP a l'habitude de réaliser ses meilleurs scores électoraux depuis l'avènement des élections pluralistes en 1997. Dans cette région l'implantation des mouvements Enahda et El Islah est presque insignifiante, contrairement à l'est du pays. D'où, à l'évidence, cette réaction négative des militants du MSP car à Oran, Mostaganem et Relizane par exemple la colère est à son comble. Selon l'accord entre ces trois formations, le MSP aura à diriger les listes communes dans 24 wilayas, Enahda dans 13 wilayas et El Islah dans 11 wilayas. Cette donne le risque de compliquer sereinement cette coalition des trois partis qui est une première puisque jamais auparavant les islamistes n'ont réussi un tel challenge. L'alliance des trois partis islamistes annoncée tambour battant la semaine dernière ne semble pas faire l'unanimité puisque elle n'a pas fait que des heureux. En effet si dans le camp des mouvements Enahda et El Islah on ne peut que faire montre de sa satisfaction, il n'en a pas été de même au Mouvement de la société de la paix (MSP). Chez ce dernier parti, en effet, la «coalition de l'Algérie verte», nom donné à cette alliance par ces trois partis et sous la bannière duquel ils vont participer aux prochaines élections législatives du 10 mai,a suscité grogne et mécontentement. Dans de nombreuses wilayas du pays, la base militante du mouvement que préside Aboudjerra Soltani a clairement affiché son opposition. Il est notamment reproché à la direction d'avoir cédé les têtes de listes à ces deux partis, alors que dans les wilayas où la grogne est la plus vive, les mouvements Enahda et El Islah sont très faiblement implantés. Il en est ainsi des wilayas de l'ouest du pays, mais de certaines wilayas de l'Est aussi. A Mostaganem, Relizane, Oran, Guelma et Annaba, pour ne citer que ces wilayas, les cadres et militants n'arrivent pas à digérer le fait que les têtes de listes de la «coalition de l'Algérie verte» sont issus des mouvements Enahda et El Islah. Il faut dire que l'argument des contestataires est très fort puisque il s'appuie sur les résultats des élections législatives de 2007. Lors de ce scrutin législatif, Enahda et El Islah n'ont réussi à remporter que 8 sièges, soit cinq pour le premier et trois pour le second alors que le MSP a réussi, à lui seul, à gagner 51 sièges. C'est dire la grande différence entre eux, d'où cette frustration des militants du MSP qui considèrent que leur mouvement a finalement conclu un "marché de dupes". A Guelma comme à Annaba, comme cela nous a été d'ailleurs confirmé par des cadres du MSP au niveau de ces deux wilayas, qui ont bien sûr requis l'anonymat, «le malaise au sein des troupes est assez perceptible».Les militants du MSP de cette wilaya, ou le parti a toujours réussi a remporter un siège à l'APN contrairement à ces deux nouveaux alliés qui ont échoué à cette épreuve en 2007, « ne comprennent pas pourquoi la direction de leur mouvement a cédé la première place de la liste électorale à un militant d'El Islah », et ce, d'autant , ajoutent nos sources « que ce dernier n'a pas vraiment le profil idoine pour mener la liste commune à la victoire et ne dispose pas d'une popularité conséquente ». Il en est de même à Annaba où les militants risquent de ne pas battre le pavé lors de la campagne électorale. C'est le même scénario dans la région de l'ouest du pays ou le MSP a l'habitude de réaliser ses meilleurs scores électoraux depuis l'avènement des élections pluralistes en 1997. Dans cette région l'implantation des mouvements Enahda et El Islah est presque insignifiante, contrairement à l'est du pays. D'où, à l'évidence, cette réaction négative des militants du MSP car à Oran, Mostaganem et Relizane par exemple la colère est à son comble. Selon l'accord entre ces trois formations, le MSP aura à diriger les listes communes dans 24 wilayas, Enahda dans 13 wilayas et El Islah dans 11 wilayas. Cette donne le risque de compliquer sereinement cette coalition des trois partis qui est une première puisque jamais auparavant les islamistes n'ont réussi un tel challenge.