L'homme des missions impossibles arrive en Syrie où il aura besoin de beaucoup de « baraka » pour stopper la crise meurtrière dans laquelle est plongé le pays depuis de longs mois. Lakhdar Brahimi parviendra-t-il a arrêter l'autodestruction du pays ? C'est la question que se posent les observateurs qui rappellent que toutes les tentatives pour arrêter l'effusion de sang et l'entreprise de désintégration du pays se sont avérées vaines. L'ancien chef de la diplomatie algérienne s'est tracé une feuille de route. Pour lui, il ne s'agissait plus « d'éviter » la guerre civile en Syrie mais bien de l' «arrêter». L'homme des missions impossibles arrive en Syrie où il aura besoin de beaucoup de « baraka » pour stopper la crise meurtrière dans laquelle est plongé le pays depuis de longs mois. Lakhdar Brahimi parviendra-t-il a arrêter l'autodestruction du pays ? C'est la question que se posent les observateurs qui rappellent que toutes les tentatives pour arrêter l'effusion de sang et l'entreprise de désintégration du pays se sont avérées vaines. L'ancien chef de la diplomatie algérienne s'est tracé une feuille de route. Pour lui, il ne s'agissait plus « d'éviter » la guerre civile en Syrie mais bien de l' «arrêter». Bon pied, bon œil, à 78 ans, Lakhdar Brahimi reprend son bâton de pèlerin pour la recherche de la paix en Syrie. Le diplomate algérien, l'homme des missions impossibles a été nommé, vendredi dernier, médiateur international pour la Syrie, C'est lui l'homme de la paix au Liban, alors même que la situation paraissait insoluble. Il a réussi à négocier en 1989 l'accord de Taëf qui a mis fin à 17 ans de guerre civile qui ravageait le pays des Cèdres. Ou encore en Afghanistan, évitant de justesse l'échec de la conférence de paix tenue en Allemagne en 2001. D'autres missions ont été menées avec la même réussite. L'homme à la «baraka» remplacera Kofi Annan qui a démissionné la semaine passée de son poste d'envoyé spécial de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie en déplorant le manque de soutien des grandes puissances à sa mission. Outre ses qualités de diplomate chevronné et reconnu, Lakhdar Brahimi peut s'appuyer dans sa mission des plus difficiles, aussi sur un atout de taille. Il connaît parfaitement la région et ceux qui vont devenir ses interlocuteurs. Dès sa nomination, Lakhdar Brahimi, a déclaré vendredi sur une chaîne française qu'il allait faire "tout son possible" pour tenter de mettre fin au conflit en Syrie. Cependant, l'ancien ministre algérien des Affaires Etrangères, prévient que sa mission est complexe et le résultat risque de ne pas être à la mesure des efforts fournis. "Il se peut que j'échoue, mais parfois on a de la chance et on arrive à avancer", a-t-il dit aussi dans une déclaration sur la chaîne de télévision britannique BBC."J'espère que les Syriens vont coopérer dès le début et que la communauté internationale me soutiendra aussi", a-t-il ajouté. L'ancien envoyé de l'Onu en Afghanistan et en Irak s'attend à une tâche très compliquée et il en est parfaitement conscient. D'ailleurs à peine nommé comme médiateur international de l'Onu et de la Ligue arabe en Syrie, il n'a pas pu cacher qu'il n'était pas très optimiste sur ses chances de trouver une solution au conflit. Interrogé sur la chaîne France 24 pour savoir s'il était confiant sur la possibilité de mettre fin à la guerre en Syrie, il a répondu : «Non, je ne le suis pas». «Ce en quoi je suis confiant, c'est que je vais faire tout mon possible, je vais vraiment faire de mon mieux», a-t-il néanmoins ajouté. Un soutien international «fort, clair et unifié» au nouveau médiateur en Syrie. L'ancien envoyé de l'Onu en Afghanistan et en Irak, a annoncé vendredi qu'il serait prochainement à New York pour s'entretenir avec les membres du Conseil de sécurité et le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon qui a appelé à un soutien international "fort, clair et unifié" au nouveau médiateur en Syrie. Le gouvernement syrien et plusieurs pays ont exprimé leur "plein" soutien au nouveau médiateur de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie, l'Algérien Lakhdar Brahimi, face à "l'immense tâche qui l'attend" dans ce pays, déchiré par un conflit meurtrier depuis mars En Syrie, la nomination de M. Brahimi a été saluée par Damas par la voix du vice-président Farouk al-Chareh, selon la télévision d'Etat syrienne. M. Chareh est favorable à "une position unifiée du Conseil de sécurité de l'ONU pour qu'il (Brahimi) puisse mener sa mission difficile sans obstacles", a fait savoir un communiqué du bureau du vice-président cité par la télévision d'Etat. On n'est pas du même avis du côté de l'opposition syrienne. Le Conseil national syrien (opposition) qui fait du départ de Bachar El Assad un préalable de sa mission n'a pas apprécié cette prudence et exigé, déjà, que Lakhdar Brahimi, présente ses «excuses» pour ne pas avoir exigé le retrait de Bachar Al Assad. «Il est bien trop tôt pour que je puisse prendre position sur ce sujet. Je n'en sais pas assez sur ce qu'il se passe», avait déclaré Lakhdar Brahimi selon l'agence Reuters. Le diplomate algérien a d'ailleurs apporté une mise au point implicite à l'agence de presse britannique en indiquant qu'il n'avait pas du tout évoqué le cas de Bachar Al Assad mais le fait qu'il était prématuré pour lui de dire quoi que ce soit sur le «contenu» de sa mission. «J'ai été nommé il y a seulement deux jours et je ne suis pas encore allé aux Nations unies ou au Caire. Il est prématuré de dire quoi que ce soit sur le contenu du dossier», a-t-il explicité en se référant aux sièges de l'Onu et de la Ligue arabe. A l'étranger, les Etats-Unis se sont dits «prêts à soutenir» le nouveau médiateur de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie, afin de répondre aux «aspirations légitimes à un gouvernement qui représente le peuple» syrien, selon un communiqué du département d'Etat américain. Pour sa part, le Royaume-Uni a fait savoir vendredi qu'il "soutient pleinement" la nomination du diplomate algérien Lakhdar Brahimi comme médiateur international dans le conflit en Syrie. "Je salue" l'annonce de cette nomination, a indiqué dans un communiqué le secrétaire d'Etat pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord Alistair Burt. «Le Royaume-Uni soutient pleinement la nomination de M. Brahimi et salue la grande expérience qu'il apporte à ce rôle important pour rechercher une solution politique à la violence en Syrie», a-t-il dit. M. Burt a indiqué "espérer que la communauté internationale s'unira pour apporter tout son soutien à M. Brahimi pour travailler avec toutes les parties du conflit syrien afin de mettre fin à des mois d'effusion de sang». Le secrétaire d'Etat a dit enfin "attendre avec impatience une occasion prochaine de discuter avec M. Brahimi de la manière dont le Royaume-Uni peut le soutenir, et soutenir les efforts diplomatiques afin de mettre fin à la violence en Syrie". La nomination du nouveau médiateur international a été également favorablement accueillie par la Chine. «Pékin soutiendra et coopérera d'une manière positive avec les efforts de M. Brahimi dans sa médiation politique», a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué. La Chine a qualifié le diplomate algérien Brahimi, comme un homme ayant «une riche expérience diplomatique et comme la personne adéquate pour ce poste» de médiateur. Elle a déclaré espérer qu'il recherchera «un règlement pacifique, juste et approprié», ainsi qu'un cessez-le-feu de toutes les parties «dès que possible». En Russie, le ministère des Affaires étrangères a dit, dans un communiqué, qu'il comptait «sur le fait que Lakhdar Brahimi basera son travail sur la plate-forme déjà existante de la «feuille de route pour un règlement en Syrie». Le ministère russe faisait référence au plan de paix de Kofi Annan, resté lettre morte, et au communiqué de la rencontre en juin dernier du Groupe d'action sur la Syrie à Genève, ainsi qu'aux décisions correspondantes du Conseil de sécurité de l'ONU. De son côté, la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a promis d'apporter son soutien à M. Brahimi face à "l'immense tâche qui l'attend"."Je salue la nomination de Mr Lakhdar Brahimi en tant que nouveau médiateur des Nations unies et de la Ligue arabe en Syrie. C'est un diplomate expérimenté avec une profonde compréhension de la région", a dit Mme Ashton dans un communiqué. "Pour qu'il y ait une évolution politique (en Syrie), il faut au préalable le soutien total du Conseil de sécurité de l'Onu et l'accord de tous pour donner une nouvelle chance à la diplomatie", a-t-elle estimé. Par ailleurs, Mme Ashton a prévenu qu' «une plus grande militarisation du conflit, d'un côté comme de l'autre, pourra seulement apporter plus de souffrance à la Syrie, à ses concitoyens et à la région dans son ensemble». Elle a, en outre, réitéré la position de l'UE, en faveur d'une transition politique qui «va dans le sens des aspirations démocratiques du peuple syrien». Bon pied, bon œil, à 78 ans, Lakhdar Brahimi reprend son bâton de pèlerin pour la recherche de la paix en Syrie. Le diplomate algérien, l'homme des missions impossibles a été nommé, vendredi dernier, médiateur international pour la Syrie, C'est lui l'homme de la paix au Liban, alors même que la situation paraissait insoluble. Il a réussi à négocier en 1989 l'accord de Taëf qui a mis fin à 17 ans de guerre civile qui ravageait le pays des Cèdres. Ou encore en Afghanistan, évitant de justesse l'échec de la conférence de paix tenue en Allemagne en 2001. D'autres missions ont été menées avec la même réussite. L'homme à la «baraka» remplacera Kofi Annan qui a démissionné la semaine passée de son poste d'envoyé spécial de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie en déplorant le manque de soutien des grandes puissances à sa mission. Outre ses qualités de diplomate chevronné et reconnu, Lakhdar Brahimi peut s'appuyer dans sa mission des plus difficiles, aussi sur un atout de taille. Il connaît parfaitement la région et ceux qui vont devenir ses interlocuteurs. Dès sa nomination, Lakhdar Brahimi, a déclaré vendredi sur une chaîne française qu'il allait faire "tout son possible" pour tenter de mettre fin au conflit en Syrie. Cependant, l'ancien ministre algérien des Affaires Etrangères, prévient que sa mission est complexe et le résultat risque de ne pas être à la mesure des efforts fournis. "Il se peut que j'échoue, mais parfois on a de la chance et on arrive à avancer", a-t-il dit aussi dans une déclaration sur la chaîne de télévision britannique BBC."J'espère que les Syriens vont coopérer dès le début et que la communauté internationale me soutiendra aussi", a-t-il ajouté. L'ancien envoyé de l'Onu en Afghanistan et en Irak s'attend à une tâche très compliquée et il en est parfaitement conscient. D'ailleurs à peine nommé comme médiateur international de l'Onu et de la Ligue arabe en Syrie, il n'a pas pu cacher qu'il n'était pas très optimiste sur ses chances de trouver une solution au conflit. Interrogé sur la chaîne France 24 pour savoir s'il était confiant sur la possibilité de mettre fin à la guerre en Syrie, il a répondu : «Non, je ne le suis pas». «Ce en quoi je suis confiant, c'est que je vais faire tout mon possible, je vais vraiment faire de mon mieux», a-t-il néanmoins ajouté. Un soutien international «fort, clair et unifié» au nouveau médiateur en Syrie. L'ancien envoyé de l'Onu en Afghanistan et en Irak, a annoncé vendredi qu'il serait prochainement à New York pour s'entretenir avec les membres du Conseil de sécurité et le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon qui a appelé à un soutien international "fort, clair et unifié" au nouveau médiateur en Syrie. Le gouvernement syrien et plusieurs pays ont exprimé leur "plein" soutien au nouveau médiateur de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie, l'Algérien Lakhdar Brahimi, face à "l'immense tâche qui l'attend" dans ce pays, déchiré par un conflit meurtrier depuis mars En Syrie, la nomination de M. Brahimi a été saluée par Damas par la voix du vice-président Farouk al-Chareh, selon la télévision d'Etat syrienne. M. Chareh est favorable à "une position unifiée du Conseil de sécurité de l'ONU pour qu'il (Brahimi) puisse mener sa mission difficile sans obstacles", a fait savoir un communiqué du bureau du vice-président cité par la télévision d'Etat. On n'est pas du même avis du côté de l'opposition syrienne. Le Conseil national syrien (opposition) qui fait du départ de Bachar El Assad un préalable de sa mission n'a pas apprécié cette prudence et exigé, déjà, que Lakhdar Brahimi, présente ses «excuses» pour ne pas avoir exigé le retrait de Bachar Al Assad. «Il est bien trop tôt pour que je puisse prendre position sur ce sujet. Je n'en sais pas assez sur ce qu'il se passe», avait déclaré Lakhdar Brahimi selon l'agence Reuters. Le diplomate algérien a d'ailleurs apporté une mise au point implicite à l'agence de presse britannique en indiquant qu'il n'avait pas du tout évoqué le cas de Bachar Al Assad mais le fait qu'il était prématuré pour lui de dire quoi que ce soit sur le «contenu» de sa mission. «J'ai été nommé il y a seulement deux jours et je ne suis pas encore allé aux Nations unies ou au Caire. Il est prématuré de dire quoi que ce soit sur le contenu du dossier», a-t-il explicité en se référant aux sièges de l'Onu et de la Ligue arabe. A l'étranger, les Etats-Unis se sont dits «prêts à soutenir» le nouveau médiateur de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie, afin de répondre aux «aspirations légitimes à un gouvernement qui représente le peuple» syrien, selon un communiqué du département d'Etat américain. Pour sa part, le Royaume-Uni a fait savoir vendredi qu'il "soutient pleinement" la nomination du diplomate algérien Lakhdar Brahimi comme médiateur international dans le conflit en Syrie. "Je salue" l'annonce de cette nomination, a indiqué dans un communiqué le secrétaire d'Etat pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord Alistair Burt. «Le Royaume-Uni soutient pleinement la nomination de M. Brahimi et salue la grande expérience qu'il apporte à ce rôle important pour rechercher une solution politique à la violence en Syrie», a-t-il dit. M. Burt a indiqué "espérer que la communauté internationale s'unira pour apporter tout son soutien à M. Brahimi pour travailler avec toutes les parties du conflit syrien afin de mettre fin à des mois d'effusion de sang». Le secrétaire d'Etat a dit enfin "attendre avec impatience une occasion prochaine de discuter avec M. Brahimi de la manière dont le Royaume-Uni peut le soutenir, et soutenir les efforts diplomatiques afin de mettre fin à la violence en Syrie". La nomination du nouveau médiateur international a été également favorablement accueillie par la Chine. «Pékin soutiendra et coopérera d'une manière positive avec les efforts de M. Brahimi dans sa médiation politique», a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué. La Chine a qualifié le diplomate algérien Brahimi, comme un homme ayant «une riche expérience diplomatique et comme la personne adéquate pour ce poste» de médiateur. Elle a déclaré espérer qu'il recherchera «un règlement pacifique, juste et approprié», ainsi qu'un cessez-le-feu de toutes les parties «dès que possible». En Russie, le ministère des Affaires étrangères a dit, dans un communiqué, qu'il comptait «sur le fait que Lakhdar Brahimi basera son travail sur la plate-forme déjà existante de la «feuille de route pour un règlement en Syrie». Le ministère russe faisait référence au plan de paix de Kofi Annan, resté lettre morte, et au communiqué de la rencontre en juin dernier du Groupe d'action sur la Syrie à Genève, ainsi qu'aux décisions correspondantes du Conseil de sécurité de l'ONU. De son côté, la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a promis d'apporter son soutien à M. Brahimi face à "l'immense tâche qui l'attend"."Je salue la nomination de Mr Lakhdar Brahimi en tant que nouveau médiateur des Nations unies et de la Ligue arabe en Syrie. C'est un diplomate expérimenté avec une profonde compréhension de la région", a dit Mme Ashton dans un communiqué. "Pour qu'il y ait une évolution politique (en Syrie), il faut au préalable le soutien total du Conseil de sécurité de l'Onu et l'accord de tous pour donner une nouvelle chance à la diplomatie", a-t-elle estimé. Par ailleurs, Mme Ashton a prévenu qu' «une plus grande militarisation du conflit, d'un côté comme de l'autre, pourra seulement apporter plus de souffrance à la Syrie, à ses concitoyens et à la région dans son ensemble». Elle a, en outre, réitéré la position de l'UE, en faveur d'une transition politique qui «va dans le sens des aspirations démocratiques du peuple syrien».