La lutte contre la corruption va-t-elle s'intensifier à l'avenir ? Il y a tout lieu de le penser, ce d' autant que l'intention d'aller dans ce sens semble manifeste. C'est en tout cas ce que laisse penser les deux arrêtés interministériel relatifs au renforcement des rangs de l'Office central de répression la corruption paris dans le dernier numéro du Journal officiel (JO). En effet dans le numéro 42 du JO correspondant au 22 juillet dernier, l'Office central de répression de la corruption (OFRC) a été pourvu en moyens humains supplémentaires. Ainsi l'arrêté interministériel correspondant à avril 2012 signé conjointement par le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale , Abdelmalek Guenaizia et le ministre des Finances , Karim Djoudi, a fixé le nombre d'officiers et d'agents de la police judiciaire relevant du ministère de la Défense mis à la disposition de l'office en question. Selon l'article 2 de l'arrêté interministériel cinq officiers et cinq agents de la Police judiciaire vont désormais renforcer les rangs de l'Office central de lutte contre la corruption. Le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales en a fait de même puisque ce département ministériel a, lui aussi, mis à la disposition de l'Office cinq officiers et cinq agents de la Police judicaire et ce, comme précisé par l'arrêté ministériel signé conjointement par Daho Ould Kablia et Karim Djoudi. L'OCRC, dont la création remonte au mois de décembre de l'année 2011, est administrativement rattaché au ministère des Finances. Le département ministériel de Karim Djoudi chapeaute aussi, pour rappel, la cellule de traitement du renseignement financier et l'Inspection générale des finances. L'OCRC s'est vu assigner, selon le décret présidentiel, plusieurs missions. Il est ainsi chargé d'effectuer sous la direction du parquet des recherches et des enquêtes en matière d'infraction de corruption. Il a la compétence de couvrir l'ensemble du territoire national. Dirigé par Abdelmalek Sayah depuis sa création l'OCRC a aussi pour objectif de collecter, de centraliser et d'exploiter toute information relevant de son champ de compétence, la conduite des enquêtes et la recherche des preuves sur les faits de corruption et, par conséquent, la présentation de leur auteur devant le parquet. Il assure aussi la coordination avec les autres organes de contrôle et de répression de la corruption a l'exemple de la Cellule de traitement du renseignement financier, de l'Inspection générale des finances et les commissions nationales des marchés. Depuis sa création cependant aucune activité, ni bilan. En somme l'OCRC est resté très discret sur ses acticités. Ce qui est sans doute révélateur des difficultés que rencontre cet office ainsi d'ailleurs que tous les autres organes chargés de lutter contre la corruption qui ronge le pays. A ce propos d'ailleurs le ministre des Finances, Karim Djoudi, n'a pas manqué de reconnaitre l'existence de difficulté. « Personne ne peut nier qu'il y a des insuffisances, personne ne peut nier qu'il y a existence de la corruption et qu'il y a matière à travailler » a-t-il indiqué il y a quelques mois. Il a de même reconnu l'existence de résistances au sein de certaines administrations, ce qui freine l'avancée de traitement des dossiers. C'est dire que la lutte contre la corruption est loin d'être une simple sinécure. Tous les responsables reconnaissent que ce fléau porte de graves préjudices à l'économie nationale. Et à sa notoriété aussi. Ce d'autant que de grosses affaires de corruption ont éclaté au grand jour comme c'était le cas de Sonatrach. Notons qu'en plus des organes placés sous la tutelle du ministère des Finances existe aussi l'instance nationale de prévention et de lutte contre la corruption qui, elle, dépend de la présidence de la République. Présidée par Brahim Bouzboudjen, qui est assisté par six autres membres, cette instance présente un rapport annuel au président de la République. La lutte contre la corruption va-t-elle s'intensifier à l'avenir ? Il y a tout lieu de le penser, ce d' autant que l'intention d'aller dans ce sens semble manifeste. C'est en tout cas ce que laisse penser les deux arrêtés interministériel relatifs au renforcement des rangs de l'Office central de répression la corruption paris dans le dernier numéro du Journal officiel (JO). En effet dans le numéro 42 du JO correspondant au 22 juillet dernier, l'Office central de répression de la corruption (OFRC) a été pourvu en moyens humains supplémentaires. Ainsi l'arrêté interministériel correspondant à avril 2012 signé conjointement par le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale , Abdelmalek Guenaizia et le ministre des Finances , Karim Djoudi, a fixé le nombre d'officiers et d'agents de la police judiciaire relevant du ministère de la Défense mis à la disposition de l'office en question. Selon l'article 2 de l'arrêté interministériel cinq officiers et cinq agents de la Police judiciaire vont désormais renforcer les rangs de l'Office central de lutte contre la corruption. Le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales en a fait de même puisque ce département ministériel a, lui aussi, mis à la disposition de l'Office cinq officiers et cinq agents de la Police judicaire et ce, comme précisé par l'arrêté ministériel signé conjointement par Daho Ould Kablia et Karim Djoudi. L'OCRC, dont la création remonte au mois de décembre de l'année 2011, est administrativement rattaché au ministère des Finances. Le département ministériel de Karim Djoudi chapeaute aussi, pour rappel, la cellule de traitement du renseignement financier et l'Inspection générale des finances. L'OCRC s'est vu assigner, selon le décret présidentiel, plusieurs missions. Il est ainsi chargé d'effectuer sous la direction du parquet des recherches et des enquêtes en matière d'infraction de corruption. Il a la compétence de couvrir l'ensemble du territoire national. Dirigé par Abdelmalek Sayah depuis sa création l'OCRC a aussi pour objectif de collecter, de centraliser et d'exploiter toute information relevant de son champ de compétence, la conduite des enquêtes et la recherche des preuves sur les faits de corruption et, par conséquent, la présentation de leur auteur devant le parquet. Il assure aussi la coordination avec les autres organes de contrôle et de répression de la corruption a l'exemple de la Cellule de traitement du renseignement financier, de l'Inspection générale des finances et les commissions nationales des marchés. Depuis sa création cependant aucune activité, ni bilan. En somme l'OCRC est resté très discret sur ses acticités. Ce qui est sans doute révélateur des difficultés que rencontre cet office ainsi d'ailleurs que tous les autres organes chargés de lutter contre la corruption qui ronge le pays. A ce propos d'ailleurs le ministre des Finances, Karim Djoudi, n'a pas manqué de reconnaitre l'existence de difficulté. « Personne ne peut nier qu'il y a des insuffisances, personne ne peut nier qu'il y a existence de la corruption et qu'il y a matière à travailler » a-t-il indiqué il y a quelques mois. Il a de même reconnu l'existence de résistances au sein de certaines administrations, ce qui freine l'avancée de traitement des dossiers. C'est dire que la lutte contre la corruption est loin d'être une simple sinécure. Tous les responsables reconnaissent que ce fléau porte de graves préjudices à l'économie nationale. Et à sa notoriété aussi. Ce d'autant que de grosses affaires de corruption ont éclaté au grand jour comme c'était le cas de Sonatrach. Notons qu'en plus des organes placés sous la tutelle du ministère des Finances existe aussi l'instance nationale de prévention et de lutte contre la corruption qui, elle, dépend de la présidence de la République. Présidée par Brahim Bouzboudjen, qui est assisté par six autres membres, cette instance présente un rapport annuel au président de la République.