Julian Assange allait-il oser s'exprimer devant l'ambassade londonienne de l'Equateur au risque de se faire arrêter ? Hier, la question était sur toutes les lèvres, et la réponse a été... oui ! Julian Assange allait-il oser s'exprimer devant l'ambassade londonienne de l'Equateur au risque de se faire arrêter ? Hier, la question était sur toutes les lèvres, et la réponse a été... oui ! C'est du balcon du bâtiment que le fondateur de WikiLeaks a choisi de s'exprimer, vers 15 h, narguant les policiers anglais qui se trouvaient juste au-dessous de lui. Le balcon étant considéré comme territoire diplomatique, les forces de l'ordre n'ont rien pu faire pour l'arrêter et l'extrader ensuite vers la Suède, où il doit être entendu pour une affaire de viol et d'agression sexuelle. Une fois de plus, le plus célèbre pirate informatique du monde, qui avait mis en scène son apparition comme une rock star, a joué la carte de la provocation : « Si les policiers n'ont pas tenté d'entrer en effraction dans l'ambassade, c'est parce que le monde entier a les yeux braqués sur eux », a-t-il lancé sous les applaudissements frénétiques des centaines de militants massés devant l'ambassade rapporte le journal Le Point. Elégant dans sa chemise bleue, les cheveux plus courts qu'à l'ordinaire, Assange s'est exprimé pendant dix minutes avant de disparaître dans son refuge. Un discours que l'Australien, qui vit reclus depuis de longs mois, a lu d'une voix émue en demandant pardon à sa famille de n'être pas avec elle, puis en remerciant chaleureusement ses partisans ainsi que l'Equateur, un pays qui s'est « levé pour la justice ». Son ton s'est fait plus ferme, en revanche, pour exiger de Barack Obama qu'il « renonce à sa chasse aux sorcières contre WikiLeaks ». Assange a également plaidé pour la libération du soldat américain Bradley Manning, soupçonné d'avoir fourni à WikiLeaks les câbles diplomatiques américains publiés par le réseau en 2010, à la grande fureur de Washington. En effet, ce que craint Julian Assange par-dessus tout, c'est que les autorités suédoises le remettent aux Etats-Unis, où il pourrait être entendu pour espionnage. Selon ses partisans, il risque même la peine de mort pour avoir divulgué au grand public une masse énorme d'informations diplomatiques secrètes et parfois très embarrassantes, susceptibles — selon ses détracteurs — de remettre en cause la sécurité nationale du pays et de ses alliés. Assange, qui se fait l'apôtre de la liberté d'expression dans le monde, a profité aussi de son allocution pour rendre hommage aux Pussy Riot, ces jeunes Russes condamnées vendredi à deux ans de camp pour avoir chanté une prière punk anti-Poutine dans une cathédrale moscovite. C'est du balcon du bâtiment que le fondateur de WikiLeaks a choisi de s'exprimer, vers 15 h, narguant les policiers anglais qui se trouvaient juste au-dessous de lui. Le balcon étant considéré comme territoire diplomatique, les forces de l'ordre n'ont rien pu faire pour l'arrêter et l'extrader ensuite vers la Suède, où il doit être entendu pour une affaire de viol et d'agression sexuelle. Une fois de plus, le plus célèbre pirate informatique du monde, qui avait mis en scène son apparition comme une rock star, a joué la carte de la provocation : « Si les policiers n'ont pas tenté d'entrer en effraction dans l'ambassade, c'est parce que le monde entier a les yeux braqués sur eux », a-t-il lancé sous les applaudissements frénétiques des centaines de militants massés devant l'ambassade rapporte le journal Le Point. Elégant dans sa chemise bleue, les cheveux plus courts qu'à l'ordinaire, Assange s'est exprimé pendant dix minutes avant de disparaître dans son refuge. Un discours que l'Australien, qui vit reclus depuis de longs mois, a lu d'une voix émue en demandant pardon à sa famille de n'être pas avec elle, puis en remerciant chaleureusement ses partisans ainsi que l'Equateur, un pays qui s'est « levé pour la justice ». Son ton s'est fait plus ferme, en revanche, pour exiger de Barack Obama qu'il « renonce à sa chasse aux sorcières contre WikiLeaks ». Assange a également plaidé pour la libération du soldat américain Bradley Manning, soupçonné d'avoir fourni à WikiLeaks les câbles diplomatiques américains publiés par le réseau en 2010, à la grande fureur de Washington. En effet, ce que craint Julian Assange par-dessus tout, c'est que les autorités suédoises le remettent aux Etats-Unis, où il pourrait être entendu pour espionnage. Selon ses partisans, il risque même la peine de mort pour avoir divulgué au grand public une masse énorme d'informations diplomatiques secrètes et parfois très embarrassantes, susceptibles — selon ses détracteurs — de remettre en cause la sécurité nationale du pays et de ses alliés. Assange, qui se fait l'apôtre de la liberté d'expression dans le monde, a profité aussi de son allocution pour rendre hommage aux Pussy Riot, ces jeunes Russes condamnées vendredi à deux ans de camp pour avoir chanté une prière punk anti-Poutine dans une cathédrale moscovite.