Dans le cadre de la commémoration du cinquantième anniversaire de l'indépendance de notre pays, le musée régional du moudjahid a décidé d'évoquer la mémoire des maquisards décédés et des martyrs de la région. Ceci, en organisant des journées d'études et des hommages au siège dudit musée, sis à Mdouha dans la ville de Tizi-Ouzou. Le dernier hommage a été rendu au moudjahid Youcef Antitène dit Youcef Eurbah qui a vécu de 1935 jusqu'à 2011. L'occasion a été donnée à d'anciens compagnons du défunt d'apporter leur propres témoignages sur le parcours de combattant de ce maquisard originaire du village Aït Eurbah, près de Tassaft, dans la commune d'Iboudrarene (wilaya de Tizi-Ouzou). Le moudjahid Youcef Antitène, est né le 12 octobre au village Aït Menguellet. Après la mort de son frère des suites d'une longue maladie, Youcef Arvah restera fils unique. Très jeune, il intégre les Scouts musulmans algériens, puis le parti MTLD. A l'époque, il travaille avec son père à Mchedellah dans la wilaya de Bouira dans un atelier de tannerie. Il paye ses cotisations et assiste aux réunions du parti. C'est à partir de là que la volonté de rejoindre les premiers maquis de l'ALN l'inspire. C'est à son père spirituel et oncle, Mohand Ouramdane, qu'il demande de l'introduire auprès des responsables de l'ALN dans le but de rejoindre les maquis. Il est recruté comme moussebel. Il milite avec des compagnons comme Antinène Makhlouf, Mohia Rabah, et Mohia Ferhat. Leur mission consiste d'abord à livrer des informations et des renseignements aux moudjahidines et tenir à la vigilance à leur passage dans la région, en plus d'autre tâches comme le sabotage des routes, des lignes électriques et téléphoniques avec les moussebline des villages Aït Abbas et Ath Yenni. Antitène Youcef finit par être arrêté en avril 1957 au moment où nait sa fille Houria. Il est torturé pendant un mois à la prison de Tassaft avec ses compagnons Mohand Ouramdane Ben Ahmed, Makhlouf Antitène, Mohia Ferhat et Mohia Rabah. A sa libération de prison, il prend directement le chemin des maquis pour regagner les rangs de l'Armée de libération nationale. En novembre 1957, il participe activement au recrutement de plusieurs mousseblines après leur sortie de prison. Youcef Antitène est très actif aussi bien sur le plan militaire que dans le cadre de la mobilisation des populations civiles. Il évolue rapidement dans la hiérarchie : d'agent de liaison, il est désigné chef de fraction en étant chargé des missions les plus périlleuses. Il pose des bombes, organise des embuscades contre les convois militaires, des sabotages... Il finit par être promu intendant de secteur et ensuite responsable des renseignements et des liaisons. Selon l'un de ses compagnons, « il était apprécié par la population pour sa droiture, sa franchise et sa langue facile ». Le même témoin ajoute : « Si Youcef Arbah ne tarde pas arracher sa place aux harangues pour accéder à d'autres responsabilités comme commissaire politique. Ses qualités d'homme de terrain et d'organisateur hors pair lui permmettent de s'acquitter brillamment de cette mission ». En avril 1958, Youcef Antitène ramène la mère du Colonel Amirouche de Tassaft Ouguemoun avec l'aide de Ben Lamara Taos et sa mère pour la conduire au village de Dama afin qu'elle puisse voir son fils. Le 14 juillet 1958, Youcef Antitène dépose une mine au lieu dit Tabarurt, l'explosion fait des dégâts et provoque la mort du lieutenant du poste d'Aït Saada et de son chauffeur. En août 1958, il est nommé chef de kasma d'Iboudrarene et de Yatafen avec le grade de sergent par l'aspirant Yekhlef Ahcene. Une opération qu'il dirige en août 1958 au village Ait Eurbah permet aux maquisards de récupérer pas moins de dix-sept armes puis, en juillet 1959, il prend part à une embuscade ayant ciblé un poste avancé de Tassaft Ouguemoun au cours de laquelle sont récupérées dix armes. C'est en janvier 1960 qu'il est blessé grièvement avec Si Rachid et est obligé de rester en convalescence durant trois mois avant de reprendre ses activité en avril 1960. Le 3 août 1960, il organise une seconde opération de désarmement de l'auto- défense du village Aït Eurbah. Plusieurs armes à feu ont été également récupérées. Le lendemain de cette opération où fut tué un collaborateur de l'armée française, l'armée coloniale s'acharne sur la famille de Youcef Antitène. Le 3 avril 1961, Youcef Antitène réussit à établir une liaison avec l'auto-défense d'Aït Ali Ouharzoune par l'intermédiaire des deux sœurs chahidates Aterkoui. Les moudjahidine parviennent à désarmer trois postes de garde. Au début de l'année 1962, il est nommé adjudant chef de secteur III, de la wilaya III, en remplacement de Ahcene Tmeghras promu au grade d'aspirant. Après l'Indépendance, il occupe plusieurs postes de responsablité, notamment au sein de l'Organisation nationale des moudjahidine. Dans le cadre de la commémoration du cinquantième anniversaire de l'indépendance de notre pays, le musée régional du moudjahid a décidé d'évoquer la mémoire des maquisards décédés et des martyrs de la région. Ceci, en organisant des journées d'études et des hommages au siège dudit musée, sis à Mdouha dans la ville de Tizi-Ouzou. Le dernier hommage a été rendu au moudjahid Youcef Antitène dit Youcef Eurbah qui a vécu de 1935 jusqu'à 2011. L'occasion a été donnée à d'anciens compagnons du défunt d'apporter leur propres témoignages sur le parcours de combattant de ce maquisard originaire du village Aït Eurbah, près de Tassaft, dans la commune d'Iboudrarene (wilaya de Tizi-Ouzou). Le moudjahid Youcef Antitène, est né le 12 octobre au village Aït Menguellet. Après la mort de son frère des suites d'une longue maladie, Youcef Arvah restera fils unique. Très jeune, il intégre les Scouts musulmans algériens, puis le parti MTLD. A l'époque, il travaille avec son père à Mchedellah dans la wilaya de Bouira dans un atelier de tannerie. Il paye ses cotisations et assiste aux réunions du parti. C'est à partir de là que la volonté de rejoindre les premiers maquis de l'ALN l'inspire. C'est à son père spirituel et oncle, Mohand Ouramdane, qu'il demande de l'introduire auprès des responsables de l'ALN dans le but de rejoindre les maquis. Il est recruté comme moussebel. Il milite avec des compagnons comme Antinène Makhlouf, Mohia Rabah, et Mohia Ferhat. Leur mission consiste d'abord à livrer des informations et des renseignements aux moudjahidines et tenir à la vigilance à leur passage dans la région, en plus d'autre tâches comme le sabotage des routes, des lignes électriques et téléphoniques avec les moussebline des villages Aït Abbas et Ath Yenni. Antitène Youcef finit par être arrêté en avril 1957 au moment où nait sa fille Houria. Il est torturé pendant un mois à la prison de Tassaft avec ses compagnons Mohand Ouramdane Ben Ahmed, Makhlouf Antitène, Mohia Ferhat et Mohia Rabah. A sa libération de prison, il prend directement le chemin des maquis pour regagner les rangs de l'Armée de libération nationale. En novembre 1957, il participe activement au recrutement de plusieurs mousseblines après leur sortie de prison. Youcef Antitène est très actif aussi bien sur le plan militaire que dans le cadre de la mobilisation des populations civiles. Il évolue rapidement dans la hiérarchie : d'agent de liaison, il est désigné chef de fraction en étant chargé des missions les plus périlleuses. Il pose des bombes, organise des embuscades contre les convois militaires, des sabotages... Il finit par être promu intendant de secteur et ensuite responsable des renseignements et des liaisons. Selon l'un de ses compagnons, « il était apprécié par la population pour sa droiture, sa franchise et sa langue facile ». Le même témoin ajoute : « Si Youcef Arbah ne tarde pas arracher sa place aux harangues pour accéder à d'autres responsabilités comme commissaire politique. Ses qualités d'homme de terrain et d'organisateur hors pair lui permmettent de s'acquitter brillamment de cette mission ». En avril 1958, Youcef Antitène ramène la mère du Colonel Amirouche de Tassaft Ouguemoun avec l'aide de Ben Lamara Taos et sa mère pour la conduire au village de Dama afin qu'elle puisse voir son fils. Le 14 juillet 1958, Youcef Antitène dépose une mine au lieu dit Tabarurt, l'explosion fait des dégâts et provoque la mort du lieutenant du poste d'Aït Saada et de son chauffeur. En août 1958, il est nommé chef de kasma d'Iboudrarene et de Yatafen avec le grade de sergent par l'aspirant Yekhlef Ahcene. Une opération qu'il dirige en août 1958 au village Ait Eurbah permet aux maquisards de récupérer pas moins de dix-sept armes puis, en juillet 1959, il prend part à une embuscade ayant ciblé un poste avancé de Tassaft Ouguemoun au cours de laquelle sont récupérées dix armes. C'est en janvier 1960 qu'il est blessé grièvement avec Si Rachid et est obligé de rester en convalescence durant trois mois avant de reprendre ses activité en avril 1960. Le 3 août 1960, il organise une seconde opération de désarmement de l'auto- défense du village Aït Eurbah. Plusieurs armes à feu ont été également récupérées. Le lendemain de cette opération où fut tué un collaborateur de l'armée française, l'armée coloniale s'acharne sur la famille de Youcef Antitène. Le 3 avril 1961, Youcef Antitène réussit à établir une liaison avec l'auto-défense d'Aït Ali Ouharzoune par l'intermédiaire des deux sœurs chahidates Aterkoui. Les moudjahidine parviennent à désarmer trois postes de garde. Au début de l'année 1962, il est nommé adjudant chef de secteur III, de la wilaya III, en remplacement de Ahcene Tmeghras promu au grade d'aspirant. Après l'Indépendance, il occupe plusieurs postes de responsablité, notamment au sein de l'Organisation nationale des moudjahidine.