L'Union européenne vient d'accorder un crédit d'un montant de 34 millions d'euros destiné à la protection du littoral algérien et au soutien du Programme d'aménagement côtier (PAC) pour la zone côtière algéroise. L'Union européenne vient d'accorder un crédit d'un montant de 34 millions d'euros destiné à la protection du littoral algérien et au soutien du Programme d'aménagement côtier (PAC) pour la zone côtière algéroise. «Le programme vise principalement à protéger la côte de la région d'Alger. En effet ce programme, lancé en octobre 2001, vise à lutter contre l'urbanisation galopante, la surexploitation des ressources, l'érosion côtière, la dégradation des sites naturels et culturels ainsi que la pollution urbaine, industrielle et agricole » souligne l'observatoire économique de la Méditerranée basé à Marseille (France). Cette source ajoute que « l'aide européenne servira à appuyer un plan national climat, un dispositif de suivi écologique du littoral, des plans de gestion des aires protégées et des analyses des coûts des investissements publics et des coûts récurrents ». Rappelons que le PAC pour la zone côtière algéroise a été formulé à la demande du gouvernement algérien présentée en 1995, à l'occasion de la 10e réunion ordinaire des parties contractantes à la Convention de Barcelone. Aussi, les activités préliminaires à la formulation de ce PAC ont démarré cette même année, avec l'élaboration d'une étude de faisabilité par l'Ismal (Institut des sciences de la mer et de l'aménagement du littoral). En fait, plusieurs missions PB/PAM et une réunion conjointe entre PB/PAP et des experts algériens (septembre 2001) ont permis d'établir un accord entre le gouvernement algérien et le programme des nations-unies pour l'environnement (PNUE) relatif à ce PAC. Cet accord a été signé à Alger, le 7 octobre 2001. L'Observatoire méditerranéen précise que les principaux problèmes rencontrés dans le littoral algérois sont essentiellement inhérents à l'anthropisation incontrôlée de la zone côtière algéroise extrapolant de plus en plus sa croissance sur les régions adjacentes, qui est à l'origine de nombreuses difficultés environnementales. Parmi les plus importants problèmes relatifs à l'environnement, l'Observatoire relève une forte urbanisation, une surexploitation des ressources (matériaux, foncier agricole, sites côtiers, ainsi que l'érosion côtière et la dégradation des sites naturels et culturels. La zone du PAC concerne un linéaire longitudinal de 115 km s'étendant entre la baie de Bou-Ismaïl à l'est et la baie de Chenoua à l'ouest. Cette zone occupe une surface terrestre de 447.173 ha et des fonds marins de 80.000 ha, soit un total de 5.271,73 km2. D'après le recensement de 1998, la population y était de 4.267.727 habitants, dont 2.562.430 dans la wilaya d'Alger. Les 125 communes situées dans la zone du PAC comprennent : 58 communes de la wilaya d'Alger, 25 communes de la wilaya de Blida, 24 communes de la wilaya de Boumerdès, 18 communes de la wilaya de Tipaza. Du point de vue physique et naturel, les baies de Bou-Ismaïl, d'Alger et de Zemmouri font une façade maritime continue à un arrière-pays composé de trois zones naturelles distinctes mais fonctionnellement dépendantes: la plaine de Mitidja, les collines du Sahel et les plateaux côtiers. «Le programme vise principalement à protéger la côte de la région d'Alger. En effet ce programme, lancé en octobre 2001, vise à lutter contre l'urbanisation galopante, la surexploitation des ressources, l'érosion côtière, la dégradation des sites naturels et culturels ainsi que la pollution urbaine, industrielle et agricole » souligne l'observatoire économique de la Méditerranée basé à Marseille (France). Cette source ajoute que « l'aide européenne servira à appuyer un plan national climat, un dispositif de suivi écologique du littoral, des plans de gestion des aires protégées et des analyses des coûts des investissements publics et des coûts récurrents ». Rappelons que le PAC pour la zone côtière algéroise a été formulé à la demande du gouvernement algérien présentée en 1995, à l'occasion de la 10e réunion ordinaire des parties contractantes à la Convention de Barcelone. Aussi, les activités préliminaires à la formulation de ce PAC ont démarré cette même année, avec l'élaboration d'une étude de faisabilité par l'Ismal (Institut des sciences de la mer et de l'aménagement du littoral). En fait, plusieurs missions PB/PAM et une réunion conjointe entre PB/PAP et des experts algériens (septembre 2001) ont permis d'établir un accord entre le gouvernement algérien et le programme des nations-unies pour l'environnement (PNUE) relatif à ce PAC. Cet accord a été signé à Alger, le 7 octobre 2001. L'Observatoire méditerranéen précise que les principaux problèmes rencontrés dans le littoral algérois sont essentiellement inhérents à l'anthropisation incontrôlée de la zone côtière algéroise extrapolant de plus en plus sa croissance sur les régions adjacentes, qui est à l'origine de nombreuses difficultés environnementales. Parmi les plus importants problèmes relatifs à l'environnement, l'Observatoire relève une forte urbanisation, une surexploitation des ressources (matériaux, foncier agricole, sites côtiers, ainsi que l'érosion côtière et la dégradation des sites naturels et culturels. La zone du PAC concerne un linéaire longitudinal de 115 km s'étendant entre la baie de Bou-Ismaïl à l'est et la baie de Chenoua à l'ouest. Cette zone occupe une surface terrestre de 447.173 ha et des fonds marins de 80.000 ha, soit un total de 5.271,73 km2. D'après le recensement de 1998, la population y était de 4.267.727 habitants, dont 2.562.430 dans la wilaya d'Alger. Les 125 communes situées dans la zone du PAC comprennent : 58 communes de la wilaya d'Alger, 25 communes de la wilaya de Blida, 24 communes de la wilaya de Boumerdès, 18 communes de la wilaya de Tipaza. Du point de vue physique et naturel, les baies de Bou-Ismaïl, d'Alger et de Zemmouri font une façade maritime continue à un arrière-pays composé de trois zones naturelles distinctes mais fonctionnellement dépendantes: la plaine de Mitidja, les collines du Sahel et les plateaux côtiers.