La pénurie d'eau minérale est toujours de mise. Sur les étals des magasins la bouteille d'eau minérale est toujours introuvable. Cette situation perdure depuis pratiquement une quinzaine de jours, soit depuis la dernière semaine du mois sacré de Ramadhan. Elle s'est amplifiée les jours de l'Aïd. Les petits commerçants disent que la livraison a été interrompue depuis des jours déjà. La pénurie d'eau minérale est toujours de mise. Sur les étals des magasins la bouteille d'eau minérale est toujours introuvable. Cette situation perdure depuis pratiquement une quinzaine de jours, soit depuis la dernière semaine du mois sacré de Ramadhan. Elle s'est amplifiée les jours de l'Aïd. Les petits commerçants disent que la livraison a été interrompue depuis des jours déjà. Et c'est le même cas pour les gérants des grandes surfaces. Les citoyens, très dépités et ce d'autant que les prix de l'eau minérale ont grimpé puisque la bouteille a atteint la barre des 30 et 40 dinars, restent perplexes face à cette situation et s'interrogent sur l'origine de cette pénurie qui a coïncidé avec les fortes chaleurs. La pénurie a touché l'ensemble du pays. C'est du jamais vu, d'où la colère, somme toute justifiée, des citoyens. Ces derniers ont pointé un doigt accusateur en direction des producteurs, sans épargner, il faut le dire, les pouvoirs publics. Car à leurs yeux, les pouvoirs publics ont, une fois encore, montré leur incapacité à réguler le marché et à éviter aux citoyens les affres de cette pénurie préjudiciable à plus d'un titre. Pourtant, les producteurs s'en lavent les mains et soutiennent qu'ils ne sont pour rien dans cette pénurie. "Les producteurs n'ont absolument rien à voir avec cette pénurie", soutient, en effet, Slim Athmani, Slim Athmani, vice-président de l'Association des producteurs algériens de boissons (Apab) ajoutant qu'«il n'y a pas eu de rupture dans la chaîne de production puisque les usines travaillent le plus normalement du monde». Notre interlocuteur, joint hier par téléphone, considère par contre que «cette pénurie est due à la grosse distribution. Je pense que c'est le maillon de la distribution de gros, un maillon très important, qui est à l'origine de cette pénurie». En somme c'est un dysfonctionnement du circuit de la distribution qui a pénalisé les consommateurs. «Il y a un environnement économique tellement bizarre qu'on a forcément des gens qui fraudent et qui ne veulent pas payer leurs impôts», dira encore notre interlocuteur tout en s'attaquant aux pouvoirs publics en affirmant qu'"il y a une forme d'inconscience fiscale". Pour Slim Athmani, qui s'est aussi attaqué à la taxe sur l'activité professionnelle (TAP) en la considérant «comme un véritable obstacle à l'économie algérienne», indique que «le maillon de la distribution cherche à fuir la fiscalité». D'où sa proposition en faveur d'un nouveau regard «sérieux» sur ce maillon. Athmani s'est aussi montré critique sur la question du stockage car, pour lui, il fallait se préparer à cette saison estivale du fait que la demande sur l'eau minérale augmente de manière considérable. Rappelons que l'Algérie, selon l'APAB, produit un milliard et demi de litres d'eau minérale par an pour une capacité installée de deux milliards de litres par an. Et c'est le même cas pour les gérants des grandes surfaces. Les citoyens, très dépités et ce d'autant que les prix de l'eau minérale ont grimpé puisque la bouteille a atteint la barre des 30 et 40 dinars, restent perplexes face à cette situation et s'interrogent sur l'origine de cette pénurie qui a coïncidé avec les fortes chaleurs. La pénurie a touché l'ensemble du pays. C'est du jamais vu, d'où la colère, somme toute justifiée, des citoyens. Ces derniers ont pointé un doigt accusateur en direction des producteurs, sans épargner, il faut le dire, les pouvoirs publics. Car à leurs yeux, les pouvoirs publics ont, une fois encore, montré leur incapacité à réguler le marché et à éviter aux citoyens les affres de cette pénurie préjudiciable à plus d'un titre. Pourtant, les producteurs s'en lavent les mains et soutiennent qu'ils ne sont pour rien dans cette pénurie. "Les producteurs n'ont absolument rien à voir avec cette pénurie", soutient, en effet, Slim Athmani, Slim Athmani, vice-président de l'Association des producteurs algériens de boissons (Apab) ajoutant qu'«il n'y a pas eu de rupture dans la chaîne de production puisque les usines travaillent le plus normalement du monde». Notre interlocuteur, joint hier par téléphone, considère par contre que «cette pénurie est due à la grosse distribution. Je pense que c'est le maillon de la distribution de gros, un maillon très important, qui est à l'origine de cette pénurie». En somme c'est un dysfonctionnement du circuit de la distribution qui a pénalisé les consommateurs. «Il y a un environnement économique tellement bizarre qu'on a forcément des gens qui fraudent et qui ne veulent pas payer leurs impôts», dira encore notre interlocuteur tout en s'attaquant aux pouvoirs publics en affirmant qu'"il y a une forme d'inconscience fiscale". Pour Slim Athmani, qui s'est aussi attaqué à la taxe sur l'activité professionnelle (TAP) en la considérant «comme un véritable obstacle à l'économie algérienne», indique que «le maillon de la distribution cherche à fuir la fiscalité». D'où sa proposition en faveur d'un nouveau regard «sérieux» sur ce maillon. Athmani s'est aussi montré critique sur la question du stockage car, pour lui, il fallait se préparer à cette saison estivale du fait que la demande sur l'eau minérale augmente de manière considérable. Rappelons que l'Algérie, selon l'APAB, produit un milliard et demi de litres d'eau minérale par an pour une capacité installée de deux milliards de litres par an.