Aussitôt nommé Premier ministre par le président de la République, Abdelmalek Sellal s'est investi dans sa nouvelle fonction. La passation des pouvoirs entre le nouveau Premier ministre et le désormais ex-Premier ministre, Ahmed Ouyahia s'est faite hier. Dans une déclaration à la presse à l'issue de la cérémonie de passation de pouvoirs, Abdelmalek Sellal a souligné qu'il « ne ménagera aucun effort » avec les membres de l'exécutif pour qu'il soit, a-t-il dit, « à la hauteur de cette confiance ». Il a ajouté dans le même contexte « qu'il y a une feuille de route pour poursuivre les tâches de développement que doit connaître l'Algérie notamment pour ce qui est des réformes » citant particulièrement les prochaines élections locales et la révision de la Constitution. Aussitôt nommé Premier ministre par le président de la République, Abdelmalek Sellal s'est investi dans sa nouvelle fonction. La passation des pouvoirs entre le nouveau Premier ministre et le désormais ex-Premier ministre, Ahmed Ouyahia s'est faite hier. Dans une déclaration à la presse à l'issue de la cérémonie de passation de pouvoirs, Abdelmalek Sellal a souligné qu'il « ne ménagera aucun effort » avec les membres de l'exécutif pour qu'il soit, a-t-il dit, « à la hauteur de cette confiance ». Il a ajouté dans le même contexte « qu'il y a une feuille de route pour poursuivre les tâches de développement que doit connaître l'Algérie notamment pour ce qui est des réformes » citant particulièrement les prochaines élections locales et la révision de la Constitution. Ces deux évènements, constituent à ne pas en douter dans l'immédiat les deux chantiers prioritaires du Premier ministre. Si la date de la tenue de la première échéance est connue, le 29 novembre prochain, il n'en est pas de même pour le chantier de la révision de la Constitution. Toutefois, elle est programmée au cours de l'actuelle législature qui a démarré ce lundi. Les deux chambres (le Conseil de la nation et l'APN) qui ont repris leurs travaux à l'occasion de la session d'automne ce lundi seront destinataires d'une copie revue et amendée de la Constitution. Aucune précision quant aux amendements à apporter à la Constitution algérienne. Cependant les grands contours sont à chercher dans le discours du président de la République Abdelaziz Bouteflika prononcé le 15 avril dernier dans lequel il avait exprimé son vœu de soumettre à l'approbation du peuple plusieurs amendements dans la loi fondamentale de l'Algérie à l'effet de consacrer plus de démocratie dans le fonctionnement des institutions de la République. Pour rappel, au printemps 2011, des consultations politiques ont été menées par la Commission dirigée par le président du Sénat, Abdelkader Bensalah. Elle était chargée par le président Abdelaziz Bouteflika de recueillir les avis, les idées et les propositions des uns et des autres sur l'ensemble des réformes, notamment la révision de la Constitution, dont le rapport final lui a été transmis. Depuis, lundi, on en sait un peu plus sur le projet de révision de la Constitution. Si l'on en croit Mohamed Larbi Ould Khelifa, le tout nouveau, président de l'Assemblée populaire nationale, repris par l'APS, l'enjeu majeur concerne la révision de la « Constitution du pays qui sera adaptée aux exigences de l'étape actuelle et de la modernisation des modes de gouvernance à la lumière des développements substantiels qu'a connus le pays sur les plans politique et socio-économique ». L'enjeu reste de déterminer définitivement la nature du régime algérien. Les débats agitent l'ensemble de la classe politique. Il semble que deux versions seraient actuellement en phase de préparation. Elles diffèrent sur la définition de la nature du régime politique : présidentiel ou semi-présidentiel. Dans le premier cas, le chef de l'Etat dispose de plus larges prérogatives, tout en étant secondé par un vice-président. La seconde mouture renforce le rôle du Chef du gouvernement, qui devra nécessairement être issu de la majorité parlementaire, un mécanisme qui n'existe pas actuellement puisque la désignation du Premier ministre et de son équipe est du ressort exclusif du Président. Ce qui n'est pas l'avis du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Son président, Bouguerra Soltani, a appelé récemment à une révision globale de la Constitution pour garantir une transition « claire » vers un régime parlementaire. Soulignant qu'« il est de l'intérêt national, dans un contexte marqué par des mutations accélérées dans le monde arabe, de procéder à une révision globale de la Constitution qui prenne en compte quatre revendications essentielles ». L'autre rendez-vous important qui attend l'équipe de Sellal, sont les élections locales. Ces élections mèneront au renouvellement de 1.541 APC (Assemblées populaires communales) ainsi qu'à l'élargissement des 48 APW (Assemblées populaires de wilayas). Ces élections sont très importantes pour le pays puisqu'elles mèneront au renouvellement des deux tiers des sièges du Conseil de la nation Ces deux tiers sont renouvelés en fonction du vote des élus locaux. Ces deux évènements, constituent à ne pas en douter dans l'immédiat les deux chantiers prioritaires du Premier ministre. Si la date de la tenue de la première échéance est connue, le 29 novembre prochain, il n'en est pas de même pour le chantier de la révision de la Constitution. Toutefois, elle est programmée au cours de l'actuelle législature qui a démarré ce lundi. Les deux chambres (le Conseil de la nation et l'APN) qui ont repris leurs travaux à l'occasion de la session d'automne ce lundi seront destinataires d'une copie revue et amendée de la Constitution. Aucune précision quant aux amendements à apporter à la Constitution algérienne. Cependant les grands contours sont à chercher dans le discours du président de la République Abdelaziz Bouteflika prononcé le 15 avril dernier dans lequel il avait exprimé son vœu de soumettre à l'approbation du peuple plusieurs amendements dans la loi fondamentale de l'Algérie à l'effet de consacrer plus de démocratie dans le fonctionnement des institutions de la République. Pour rappel, au printemps 2011, des consultations politiques ont été menées par la Commission dirigée par le président du Sénat, Abdelkader Bensalah. Elle était chargée par le président Abdelaziz Bouteflika de recueillir les avis, les idées et les propositions des uns et des autres sur l'ensemble des réformes, notamment la révision de la Constitution, dont le rapport final lui a été transmis. Depuis, lundi, on en sait un peu plus sur le projet de révision de la Constitution. Si l'on en croit Mohamed Larbi Ould Khelifa, le tout nouveau, président de l'Assemblée populaire nationale, repris par l'APS, l'enjeu majeur concerne la révision de la « Constitution du pays qui sera adaptée aux exigences de l'étape actuelle et de la modernisation des modes de gouvernance à la lumière des développements substantiels qu'a connus le pays sur les plans politique et socio-économique ». L'enjeu reste de déterminer définitivement la nature du régime algérien. Les débats agitent l'ensemble de la classe politique. Il semble que deux versions seraient actuellement en phase de préparation. Elles diffèrent sur la définition de la nature du régime politique : présidentiel ou semi-présidentiel. Dans le premier cas, le chef de l'Etat dispose de plus larges prérogatives, tout en étant secondé par un vice-président. La seconde mouture renforce le rôle du Chef du gouvernement, qui devra nécessairement être issu de la majorité parlementaire, un mécanisme qui n'existe pas actuellement puisque la désignation du Premier ministre et de son équipe est du ressort exclusif du Président. Ce qui n'est pas l'avis du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Son président, Bouguerra Soltani, a appelé récemment à une révision globale de la Constitution pour garantir une transition « claire » vers un régime parlementaire. Soulignant qu'« il est de l'intérêt national, dans un contexte marqué par des mutations accélérées dans le monde arabe, de procéder à une révision globale de la Constitution qui prenne en compte quatre revendications essentielles ». L'autre rendez-vous important qui attend l'équipe de Sellal, sont les élections locales. Ces élections mèneront au renouvellement de 1.541 APC (Assemblées populaires communales) ainsi qu'à l'élargissement des 48 APW (Assemblées populaires de wilayas). Ces élections sont très importantes pour le pays puisqu'elles mèneront au renouvellement des deux tiers des sièges du Conseil de la nation Ces deux tiers sont renouvelés en fonction du vote des élus locaux.