Un communiqué à la fois étonnant, laconique et cinglant annonce la fin de mission pour Ahmed Ouyahia et intronise Abdelmalek Sellal au poste de Premier ministre. D'autant plus étonnant qu'il annonce qu'il a été mis fin aux fonctions de Ahmed Ouyahia en même temps que ce dernier présentait sa démission, laconique par la teneur du communiqué et cinglant parce qu'il a pris de court plus d'un qui ne croyait plus au changement tant de fois prédit. C'est fait, le Président a porté son choix sur celui qui a été son président de campagne pour au moins deux de ses mandats et treize ans à la tête de portefeuilles ministériels. En clair, son homme de confiance qui est en fait un homme du sérail. Ces deux attributs sont loin de le confiner dans l'homme du changement qu'attendent les Algériens mais à sa décharge, soulignons-le, Sellal de tempérament sympa et sans casquette politique fera l'économie des clivages politiques et puis en temps que ministre des Ressources en eau où il a eu à brasser des milliards, il n'a pas été éclaboussé par des scandales financiers. Alléluia ! Si la nomination de Sellal met fin à quatre mois de suspense, celui-ci est quand même relancé avec la désignation des ministres de l'exécutif. Qui va partir, qui va rester ? Là n'est pas la question. De toutes les façons, pour concrétiser les projets en chantiers et appliquer les réformes du président de la République, on va encore une énième fois faire du neuf avec du vieux. La pratique est entrée dans les mœurs. Juste un soupçon de technocrates quinquagénaires pour donner une touche de sang neuf au changement pour faire avaler la pilule à ceux qui sont envers et contre tous convaincus qu'il s'agit d'un renforcement dans la continuité. Quoi qu'il en soit, le tout nouveau Premier ministre qui se dit être à la hauteur des défis imposés devra plancher sur les dossiers brûlants de la rentrée sociale qui a déjà annoncé la couleur, remettre de l'ordre dans les institutions et préparer la prochaine élection présidentielle aussi honnête que possible. Un pari difficile mais pas impossible. Un communiqué à la fois étonnant, laconique et cinglant annonce la fin de mission pour Ahmed Ouyahia et intronise Abdelmalek Sellal au poste de Premier ministre. D'autant plus étonnant qu'il annonce qu'il a été mis fin aux fonctions de Ahmed Ouyahia en même temps que ce dernier présentait sa démission, laconique par la teneur du communiqué et cinglant parce qu'il a pris de court plus d'un qui ne croyait plus au changement tant de fois prédit. C'est fait, le Président a porté son choix sur celui qui a été son président de campagne pour au moins deux de ses mandats et treize ans à la tête de portefeuilles ministériels. En clair, son homme de confiance qui est en fait un homme du sérail. Ces deux attributs sont loin de le confiner dans l'homme du changement qu'attendent les Algériens mais à sa décharge, soulignons-le, Sellal de tempérament sympa et sans casquette politique fera l'économie des clivages politiques et puis en temps que ministre des Ressources en eau où il a eu à brasser des milliards, il n'a pas été éclaboussé par des scandales financiers. Alléluia ! Si la nomination de Sellal met fin à quatre mois de suspense, celui-ci est quand même relancé avec la désignation des ministres de l'exécutif. Qui va partir, qui va rester ? Là n'est pas la question. De toutes les façons, pour concrétiser les projets en chantiers et appliquer les réformes du président de la République, on va encore une énième fois faire du neuf avec du vieux. La pratique est entrée dans les mœurs. Juste un soupçon de technocrates quinquagénaires pour donner une touche de sang neuf au changement pour faire avaler la pilule à ceux qui sont envers et contre tous convaincus qu'il s'agit d'un renforcement dans la continuité. Quoi qu'il en soit, le tout nouveau Premier ministre qui se dit être à la hauteur des défis imposés devra plancher sur les dossiers brûlants de la rentrée sociale qui a déjà annoncé la couleur, remettre de l'ordre dans les institutions et préparer la prochaine élection présidentielle aussi honnête que possible. Un pari difficile mais pas impossible.