Celui qui a battu le record de longévité à la tête du gouvernement, 4 ans et 4 mois d'affilée, a été, et à sa grande surprise, remercié et remplacé par le technocrate Abdelmalek Sellal. Celui qui a battu le record de longévité à la tête du gouvernement, 4 ans et 4 mois d'affilée, a été, et à sa grande surprise, remercié et remplacé par le technocrate Abdelmalek Sellal. Près de quatre mois après la tenue des élections législatives, le président de la République a enfin limogé Ahmed Ouyahia du poste de Premier ministre pour nommer à sa place, un autre membre du gouvernement, Abdelmalek Sellal, jusque-là ministre des Ressources en eau. C'est au moment où les observateurs pensaient que la carrière d'Ouyahia allait être prolongée pour une durée indéterminée que le verdict est tombé sous la forme d'un communiqué de la présidence dont la teneur est bien plus explicite que d'habitude. Rendu public, hier tard dans la soirée, le jour de l'ouverture de la session d'automne du Parlement, et après des heures de rumeurs insistantes sur un changement du gouvernement, le communiqué présente la décision de Bouteflika plus comme une sanction qu'une réponse à une démission d'Ouyahia. « M. Abdelaziz Bouteflika, a mis fin lundi aux fonctions du Premier ministre M. Ahmed Ouyahia et nommé M. Abdelmalek Sellal, Premier Ministre », peut-on lire dans le communiqué qui ajoute que « Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a mis fin ce jour aux fonctions du Premier ministre Monsieur Ahmed Ouyahia, qui lui a présenté la démission du gouvernement ». Avec cette précision du communiqué selon laquelle Ouyahia « a présenté la démission du gouvernement », nous nous trouvons donc devant un changement de gouvernement et non point un simple remaniement. Le premier ministre fraîchement nommé est connu dans le sérail pour être l'un des hommes de confiance du chef de l'Etat qui lui a confié, à deux reprises déjà, la délicate mission de diriger ses campagnes lors des deuxième et troisième mandats. Une mission que Sellal a d'ailleurs relevé avec brio en se distinguant par une sérénité et une assurance rarement égalées. Abdelmalek Sellal devra se pencher, dès aujourd'hui, sur la composition de sa nouvelle équipe avant la présentation au président de la République et la nomination des ministres devant assurer la gestion de l'Exécutif durant les derniers mois du 3e mandat de Bouteflika. Ceux qui reviennent ... Des rumeurs ont précédé le changement de gouvernement avançant les noms d'anciens ministres, qui seraient sur le retour, à l'exemple d'Amara Benyounes, Benhamadi, Amar Tou, Cherif Rahmani ou encore Teboune, ancien ministre de la Communication.Selon des sources généralement bien informées, Ahmed Ouyahia aurait accepté de rester au sein du gouvernement en tant que vice-Premier ministre aux côtés ou à la place de Noureddine Zerhouni.La nouvelle équipe devra aussi intégrer de nouvelles têtes dont les noms ne seront dévoilés qu'au dernier moment.Selon des sources dignes de foi, Sellal présenterait son équipe au plus tard jeudi. Nous ignorons, à ce stade, si le nouveau gouvernement défendra un nouveau plan d'action, issue toujours du programme présidentiel, au niveau du Parlement comme le stipule la Constitution. A ce stade, nous ignorons encore si le nouveau gouvernement, que dirige désormais un non-partisan, gardera toujours le qualificatif d'Alliance ou alors évoluera vers celui d'union ou bien restera tout simplement technocrate. Près de quatre mois après la tenue des élections législatives, le président de la République a enfin limogé Ahmed Ouyahia du poste de Premier ministre pour nommer à sa place, un autre membre du gouvernement, Abdelmalek Sellal, jusque-là ministre des Ressources en eau. C'est au moment où les observateurs pensaient que la carrière d'Ouyahia allait être prolongée pour une durée indéterminée que le verdict est tombé sous la forme d'un communiqué de la présidence dont la teneur est bien plus explicite que d'habitude. Rendu public, hier tard dans la soirée, le jour de l'ouverture de la session d'automne du Parlement, et après des heures de rumeurs insistantes sur un changement du gouvernement, le communiqué présente la décision de Bouteflika plus comme une sanction qu'une réponse à une démission d'Ouyahia. « M. Abdelaziz Bouteflika, a mis fin lundi aux fonctions du Premier ministre M. Ahmed Ouyahia et nommé M. Abdelmalek Sellal, Premier Ministre », peut-on lire dans le communiqué qui ajoute que « Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a mis fin ce jour aux fonctions du Premier ministre Monsieur Ahmed Ouyahia, qui lui a présenté la démission du gouvernement ». Avec cette précision du communiqué selon laquelle Ouyahia « a présenté la démission du gouvernement », nous nous trouvons donc devant un changement de gouvernement et non point un simple remaniement. Le premier ministre fraîchement nommé est connu dans le sérail pour être l'un des hommes de confiance du chef de l'Etat qui lui a confié, à deux reprises déjà, la délicate mission de diriger ses campagnes lors des deuxième et troisième mandats. Une mission que Sellal a d'ailleurs relevé avec brio en se distinguant par une sérénité et une assurance rarement égalées. Abdelmalek Sellal devra se pencher, dès aujourd'hui, sur la composition de sa nouvelle équipe avant la présentation au président de la République et la nomination des ministres devant assurer la gestion de l'Exécutif durant les derniers mois du 3e mandat de Bouteflika. Ceux qui reviennent ... Des rumeurs ont précédé le changement de gouvernement avançant les noms d'anciens ministres, qui seraient sur le retour, à l'exemple d'Amara Benyounes, Benhamadi, Amar Tou, Cherif Rahmani ou encore Teboune, ancien ministre de la Communication.Selon des sources généralement bien informées, Ahmed Ouyahia aurait accepté de rester au sein du gouvernement en tant que vice-Premier ministre aux côtés ou à la place de Noureddine Zerhouni.La nouvelle équipe devra aussi intégrer de nouvelles têtes dont les noms ne seront dévoilés qu'au dernier moment.Selon des sources dignes de foi, Sellal présenterait son équipe au plus tard jeudi. Nous ignorons, à ce stade, si le nouveau gouvernement défendra un nouveau plan d'action, issue toujours du programme présidentiel, au niveau du Parlement comme le stipule la Constitution. A ce stade, nous ignorons encore si le nouveau gouvernement, que dirige désormais un non-partisan, gardera toujours le qualificatif d'Alliance ou alors évoluera vers celui d'union ou bien restera tout simplement technocrate.